Pour le président du groupe parlementaire Libéral et Démocratique, il est évident que Amath Dansokho a beaucoup œuvré pour la politique au Sénégal. Ce qui fait de lui un mohican dans ce domaine et, pour cela, il le respecte. «Il n'est plus à la tête du Parti de l'indépendance et du travail (Pit), la question qu'il faut se poser, c'est pourquoi il en est arrivé-là. Il a avancé comme arguments sa maladie et son âge, cela peut-être. Mais ce qu'il faut se demander, c’est qu'est-ce qu'il a laissé pour ce parti», déclare Doudou Wade. Et ce dernier d’ajouter : «L'objectif d'un parti, c'est d'aller à la conquête du pouvoir. Or, si on n'ose pas poser sa candidature à une élection primaire, on ne doit pas diriger un parti.» Selon toujours le président du groupe parlementaire Libéral et Démocratique, la réalité, c'est que le Pit est un groupuscule de huit personnes, donc non représentatif. Mais, il veut être servi au plus haut niveau.
S'agissant de l'ambassadrice des Etats-Unis, Doudou Wade explique que cette dernière n'a qu'un seul interlocuteur et c'est le ministre des Affaires étrangères. «Elle n'est accréditée ni auprès de la presse ni des partis de l’opposition. Comme elle a fait une sortie malencontreuse, il fallait la remettre à sa place. Je vais féliciter Me Wade pour ce qu'il a dit à l'ambassadrice. Je l'encourage et je salue son courage», indique-t-il. Très en verve, il laisse entendre que le Pds est la première force politique du pays. Cela, même une personne malintentionnée ne peut pas le nier, à moins de vouloir mentir. «Le mal du Pds, c'est que nous ne sommes pas d'accord. Or, l’unité est plus importante», dit-il. D'après M. Wade, «le Pds a perdu sa vitalité et sa vigueur de combat, mais heureusement qu'il y a des jeunes et des femmes qui ont pris, aujourd’hui, le relais pour mener ce combat». Ces propos ont été tenus lors d’une manifestation organisée par le Dr Cheikh Dieng, samedi dernier, dans son fief de Djeddah Thiaroye Kao.
A en croire ce conseiller technique du président de la République en matière d'environnement, l'objectif de la rencontre est d'attirer l'attention du chef de l'Etat et de son gouvernement sur les solutions endogènes proposées par les populations pour, d'une part, la gestion des inondations et, d'autre part, l'éradication totale de ce phénomène dans la banlieue. «C'est pourquoi, nous l'avons tenue près du bassin de rétention en cette journée mondiale de l'Environnement», confie-t-il.
BOUNAMA HANN
Source L'Observateur
S'agissant de l'ambassadrice des Etats-Unis, Doudou Wade explique que cette dernière n'a qu'un seul interlocuteur et c'est le ministre des Affaires étrangères. «Elle n'est accréditée ni auprès de la presse ni des partis de l’opposition. Comme elle a fait une sortie malencontreuse, il fallait la remettre à sa place. Je vais féliciter Me Wade pour ce qu'il a dit à l'ambassadrice. Je l'encourage et je salue son courage», indique-t-il. Très en verve, il laisse entendre que le Pds est la première force politique du pays. Cela, même une personne malintentionnée ne peut pas le nier, à moins de vouloir mentir. «Le mal du Pds, c'est que nous ne sommes pas d'accord. Or, l’unité est plus importante», dit-il. D'après M. Wade, «le Pds a perdu sa vitalité et sa vigueur de combat, mais heureusement qu'il y a des jeunes et des femmes qui ont pris, aujourd’hui, le relais pour mener ce combat». Ces propos ont été tenus lors d’une manifestation organisée par le Dr Cheikh Dieng, samedi dernier, dans son fief de Djeddah Thiaroye Kao.
A en croire ce conseiller technique du président de la République en matière d'environnement, l'objectif de la rencontre est d'attirer l'attention du chef de l'Etat et de son gouvernement sur les solutions endogènes proposées par les populations pour, d'une part, la gestion des inondations et, d'autre part, l'éradication totale de ce phénomène dans la banlieue. «C'est pourquoi, nous l'avons tenue près du bassin de rétention en cette journée mondiale de l'Environnement», confie-t-il.
BOUNAMA HANN
Source L'Observateur