Le Premier ministre a apporté des éléments de réponse à la mesure de toutes ces interpellations. "Vous verrez que tout se lie et tout se tient à côté de chez nous. Il y a des pays qui sont en grande difficulté sur le plan sécuritaire. Les personnes qui sont là-bas, vous pensez qu'ils ne ciblent pas le Sénégal ? Dans un pays où vous avez le Président de la France, du Canada, qui vont venir, vous pensez qu'il n'y a pas de dispositions de sécurité particulière à prendre ? Il n'y a pas de complexe par rapport à cette question des libertés", a-t-il dit. Mahammed Dionne de rappeler que c'est avant l'arrivée de Macky Sall, en 2008, qu'un ministre de l'Intérieur a pris un arrêté pour suspendre toute manifestation publique pendant un mois durant l'Organisation de la conférence islamique (OCI) au Sénégal. Il a donc fait remarquer qu'"aucun arrêté n'a été pris dans ce sens par le ministre de l'Intérieur et pourtant, d'autres l'ont fait pendant un mois".
Aussi, dit-il a l'endroit des libéraux et de leurs alliés : "Je ne vous demande pas d'aller en guerre. Si on veut aller en guerre, c'est contre la pauvreté. Je vous demande simplement d'écouter l'appel du président de la République. Il sait pourquoi il met 1,7 milliard pour des questions de sécurité pour recevoir 50 chefs d'Etat et de gouvernement. Et je pense personnellement que c'est venu le temps de communier autour d'un autre ancien chef d'Etat, le Président Abdou Diouf, qu'il va falloir honorer durant cet événement". Le chef du gouvernement de conclure sur la question pour faire un appel solennel à l'opposition : "Mettons-nous ensemble, après, réglons nos contradictions. Voilà ce que je voudrais dire en renouvelant l'appel du Président en respectant l'Etat de droit, un des principes qui régissent notre Constitution, c'est-à-dire la défense des libertés collectives et individuelles".
Aussi, dit-il a l'endroit des libéraux et de leurs alliés : "Je ne vous demande pas d'aller en guerre. Si on veut aller en guerre, c'est contre la pauvreté. Je vous demande simplement d'écouter l'appel du président de la République. Il sait pourquoi il met 1,7 milliard pour des questions de sécurité pour recevoir 50 chefs d'Etat et de gouvernement. Et je pense personnellement que c'est venu le temps de communier autour d'un autre ancien chef d'Etat, le Président Abdou Diouf, qu'il va falloir honorer durant cet événement". Le chef du gouvernement de conclure sur la question pour faire un appel solennel à l'opposition : "Mettons-nous ensemble, après, réglons nos contradictions. Voilà ce que je voudrais dire en renouvelant l'appel du Président en respectant l'Etat de droit, un des principes qui régissent notre Constitution, c'est-à-dire la défense des libertés collectives et individuelles".