"Dominique Strauss-Kahn était déjà sous surveillance depuis plusieurs semaines et était devenu la principale cible des services français en février ou en mars 2011. Ils surveillaient ses faits et gestes, ils savaient ce qui lui est arrivé au Sofitel parce qu'ils avaient forcément quelqu'un de l'hôtel qui les informait", affirme Edward Epstein, qui publie un livre intitulé "Three Days in May" sur l'affaire Nafissatou Diallo
Il reconnait néanmoins qu'il n'a "pas de preuve formelle" que DSK était surveillé. Edward Epstein est également l'auteur d'une interview de DSK publiée par le quotidien britannique The Guardian, dans laquelle l'ex-favori socialiste pour la présidentielle française accuse ses adversaires politiques, des personnes "liées à Nicolas Sarkozy", de s'être servis de l'affaire du Sofitel pour faire échouer sa candidature.
Dans Libération, il revient sur l'épisode, qu'il avait révélé en novembre 2011, de la "danse de la victoire" de deux employés de l'hôtel de Manhattan, enregistrée par des caméras de videosurveillance. Cette scène est intervenue, selon lui, après que la femme de chambre Nafissatou Diallo a donné son accord pour alerter la police new-yorkaise de l'agression sexuelle dont elle dit avoir été victime de la part de DSK le 14 mai 2011.
Epstein affirme que l'un des employés protagoniste de la danse de la victoire est également vu, grâce à la vidéosurveillance, en train d'observer DSK "quand il arrive le 13 mai" au Sofitel, "le suit encore quand il monte dans sa chambre", est "de nouveau là, à chaque instant" quand l'ex-patron du FMI quitte l'hôtel le lendemain, puis "retourne dans la chambre 2806" après les révélations de Nafissatou Diallo. "Tout cela est bien étrange", conclut Edward Epstein.
Il évoque aussi "une transcription dont disposeraient les services français relative à une conversation le 12 mai à l'hôtel W de Washington, entre DSK et le commissaire Jean-Christophe Lagarde". Ce commissaire est mis en examen dans l'affaire de proxénétisme du Carlton de Lille, dans laquelle DSK est également poursuivi pour "proxénétisme aggravé en bande organisée".
Le commissaire Lagarde avait été entendu fin 2011 par la "police des polices" (IGPN) après avoir mis en cause des services de renseignements français dans une surveillance de DSK. Selon Le Nouvel Observateur, il se serait "rétracté" lors de cette audition. La procédure pénale contre DSK a été abandonnée à New York, mais un juge doit se prononcer mardi sur la poursuite ou non d'une procédure civile engagée par la femme de chambre pour obtenir des dommages et intérêts.
Source:7sur7.be
Il reconnait néanmoins qu'il n'a "pas de preuve formelle" que DSK était surveillé. Edward Epstein est également l'auteur d'une interview de DSK publiée par le quotidien britannique The Guardian, dans laquelle l'ex-favori socialiste pour la présidentielle française accuse ses adversaires politiques, des personnes "liées à Nicolas Sarkozy", de s'être servis de l'affaire du Sofitel pour faire échouer sa candidature.
Dans Libération, il revient sur l'épisode, qu'il avait révélé en novembre 2011, de la "danse de la victoire" de deux employés de l'hôtel de Manhattan, enregistrée par des caméras de videosurveillance. Cette scène est intervenue, selon lui, après que la femme de chambre Nafissatou Diallo a donné son accord pour alerter la police new-yorkaise de l'agression sexuelle dont elle dit avoir été victime de la part de DSK le 14 mai 2011.
Epstein affirme que l'un des employés protagoniste de la danse de la victoire est également vu, grâce à la vidéosurveillance, en train d'observer DSK "quand il arrive le 13 mai" au Sofitel, "le suit encore quand il monte dans sa chambre", est "de nouveau là, à chaque instant" quand l'ex-patron du FMI quitte l'hôtel le lendemain, puis "retourne dans la chambre 2806" après les révélations de Nafissatou Diallo. "Tout cela est bien étrange", conclut Edward Epstein.
Il évoque aussi "une transcription dont disposeraient les services français relative à une conversation le 12 mai à l'hôtel W de Washington, entre DSK et le commissaire Jean-Christophe Lagarde". Ce commissaire est mis en examen dans l'affaire de proxénétisme du Carlton de Lille, dans laquelle DSK est également poursuivi pour "proxénétisme aggravé en bande organisée".
Le commissaire Lagarde avait été entendu fin 2011 par la "police des polices" (IGPN) après avoir mis en cause des services de renseignements français dans une surveillance de DSK. Selon Le Nouvel Observateur, il se serait "rétracté" lors de cette audition. La procédure pénale contre DSK a été abandonnée à New York, mais un juge doit se prononcer mardi sur la poursuite ou non d'une procédure civile engagée par la femme de chambre pour obtenir des dommages et intérêts.
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