Le «tùss» a connu, au fil des années, plusieurs mutations. A de simples pas de danses, il est devenu aujourd’hui une chorégraphie jouée sur une symphonie achevée. Il y a quelques années, les lutteurs rivalisaient autour des meilleurs «baak». Maintenant, les mouvements enchaînés à chaque entrée constituent un véritable baromètre de popularité. D’ailleurs, ceux qui ont la côte son connu pour les innovations apportées à cet aspect de la lutte.
Tyson le précurseur
C’est avec Mouhamed Ndao «Tyson», leader de la génération «Boul Falé», que la danse dans l’arène a connu une véritable révolution. L’enfant de Ndangane a tout bouleversé. Il a initié une chorégraphie qui lui a permis non seulement d’avoir sa propre identité, mais aussi de créer le spectacle. Ce qui a participé à l’intérêt que les sponsors ont porté à la discipline. Depuis maintenant une dizaine d’années, les choses n’ont cessé de progresser dans le bon sens. Avec un rythme particulier et des pas de danses sur mesure, il sait tenir en haleine son public. Mouhamed Ndao «Tyson» est l’homme par qui est passée la nouvelle dimension du «tùss».
Depuis lors, tout le monde s’y met. Et les espoirs de la lutte essaient d’être à la hauteur. Les supporteurs de Balla Gaye 2, Modou Lô ou encore Gris Bordeaux sont aux anges lorsque leurs lutteurs préférés sont engagés dans une journée de lutte. Mieux, ils ont leurs propres chorégraphies. Et c’est un plaisir que de les regarder se produire. Sur un air spécifique, ils s’en donnent à cœur joie. Dans ce registre, il y a Zoss, le show man, et Bathie Séras, l’enfant de Guinaw Rail, Ama Baldé ou encore Issa Pouye et Baye Mandione. Tous ces lutteurs sont passés maîtres dans l’art de mettre l’ambiance dans l’arène. Et cela fait tache d’huile, d’autant que tous les lutteurs de la jeune génération ont fini de créer leur propre chorégraphie et leur propre air pour satisfaire les exigences des amateurs de lutte. Dont certains viennent dans l’arène que pour voir les lutteurs à l’œuvre.
Les orthodoxes
A côté de ses vrais bêtes de scène, il y a les orthodoxes. En réalité, il s’agit des vieux routiers. Qui n’ont pas jugé nécessaire de s’adapter à la nouvelle réalité. Les Yékini, Bombardier, Boy Kaïré et autres lutteurs sérères s’en tiennent aux «tùss» traditionnels exécutés sur un air baroque. Mais, cela a le mérite d’enchanter les puristes et les traditionalistes. Les pas de danses qu’exécute Yakhya Diop Yékini ne laisse pas indifférents, surtout lorsqu’il y ajoute la mimique de l’égorgement par la nuque avec sa corne. Bombardier y ajoute, quant à lui, des coups de poings de façon saccadée.
Toutes ses options participent à la beauté des chorégraphies. D’ailleurs, les jeunes lutteurs s’adaptent à la mode. Depuis un certain temps, la danse dite «Goana» s’invite dans les chorégraphies. Il y a eu, dans un passé récent, le «raw taac». C’est dire qu’il y a un effet de mode dans l’arène.
La danse a de beaux jours devant elle dans l’arène, puisqu’elle est devenue incontournable. Les danseurs professionnels Papa Ndiaye et autre Ahmet Thiou doivent surveiller leurs arrières car, ils ne manquent pas de concurrents. Et lesquels encore ?
Les amateurs et les sponsors ne s’y trompent pas, eux qui sont enclins à débourser de l’argent quand certains lutteurs sont engagés dans les grands événements
xibar.net
Tyson le précurseur
C’est avec Mouhamed Ndao «Tyson», leader de la génération «Boul Falé», que la danse dans l’arène a connu une véritable révolution. L’enfant de Ndangane a tout bouleversé. Il a initié une chorégraphie qui lui a permis non seulement d’avoir sa propre identité, mais aussi de créer le spectacle. Ce qui a participé à l’intérêt que les sponsors ont porté à la discipline. Depuis maintenant une dizaine d’années, les choses n’ont cessé de progresser dans le bon sens. Avec un rythme particulier et des pas de danses sur mesure, il sait tenir en haleine son public. Mouhamed Ndao «Tyson» est l’homme par qui est passée la nouvelle dimension du «tùss».
Depuis lors, tout le monde s’y met. Et les espoirs de la lutte essaient d’être à la hauteur. Les supporteurs de Balla Gaye 2, Modou Lô ou encore Gris Bordeaux sont aux anges lorsque leurs lutteurs préférés sont engagés dans une journée de lutte. Mieux, ils ont leurs propres chorégraphies. Et c’est un plaisir que de les regarder se produire. Sur un air spécifique, ils s’en donnent à cœur joie. Dans ce registre, il y a Zoss, le show man, et Bathie Séras, l’enfant de Guinaw Rail, Ama Baldé ou encore Issa Pouye et Baye Mandione. Tous ces lutteurs sont passés maîtres dans l’art de mettre l’ambiance dans l’arène. Et cela fait tache d’huile, d’autant que tous les lutteurs de la jeune génération ont fini de créer leur propre chorégraphie et leur propre air pour satisfaire les exigences des amateurs de lutte. Dont certains viennent dans l’arène que pour voir les lutteurs à l’œuvre.
Les orthodoxes
A côté de ses vrais bêtes de scène, il y a les orthodoxes. En réalité, il s’agit des vieux routiers. Qui n’ont pas jugé nécessaire de s’adapter à la nouvelle réalité. Les Yékini, Bombardier, Boy Kaïré et autres lutteurs sérères s’en tiennent aux «tùss» traditionnels exécutés sur un air baroque. Mais, cela a le mérite d’enchanter les puristes et les traditionalistes. Les pas de danses qu’exécute Yakhya Diop Yékini ne laisse pas indifférents, surtout lorsqu’il y ajoute la mimique de l’égorgement par la nuque avec sa corne. Bombardier y ajoute, quant à lui, des coups de poings de façon saccadée.
Toutes ses options participent à la beauté des chorégraphies. D’ailleurs, les jeunes lutteurs s’adaptent à la mode. Depuis un certain temps, la danse dite «Goana» s’invite dans les chorégraphies. Il y a eu, dans un passé récent, le «raw taac». C’est dire qu’il y a un effet de mode dans l’arène.
La danse a de beaux jours devant elle dans l’arène, puisqu’elle est devenue incontournable. Les danseurs professionnels Papa Ndiaye et autre Ahmet Thiou doivent surveiller leurs arrières car, ils ne manquent pas de concurrents. Et lesquels encore ?
Les amateurs et les sponsors ne s’y trompent pas, eux qui sont enclins à débourser de l’argent quand certains lutteurs sont engagés dans les grands événements
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