‘’Le président ATT est encore à l’ambassade du Sénégal à Bamako. Cette situation mérite que nous échangions avec les nouvelles autorités (du Mali) pour les solliciter en vue de son transfert vers Dakar’’, a dit le chef de l’Etat sénégalais, à l’issue de sa première visite officielle en France.
Selon lui, des discussions sont en cours avec diverses autorités au mali et au niveau de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), pour une issue heureuse.
‘’Nous en avons discuté, moi-même avec le président ATT, de même qu’avec le président de la CEDEAO, le président Alassane Ouattara ainsi que le président Blaise Compaoré qui est le facilitateur’’, a dit M. Sall.
Après la Gambie, dimanche, la France a accueilli Macky Sall pour son deuxième voyage depuis son investiture le 2 avril, suite à son élection le 25 mars dernier comme président de la République du Sénégal. Les questions de sécurité régionale ont été au centre de ses déplacements.
‘’Nous avons au cours des discussions échanges (avec le président français Nicolas Sarkozy) sur la situation dans la sous-région, au Mali et en Guinée-Bissau. Et surtout nous sommes arrivés sur une convergence de vues sur la nécessité pour et l’autre pays de travailler à un retour à la normalité constitutionnelle’’, a ajouté M. Sall.
Se gardant d’interférer dans les questions intérieures des deux pays voisins, le nouveau président sénégalais a toutefois ‘’condamné de façon claire et nette les coups d’Etat qui perturbent l’ordre constitutionnel normal’’. L’élection présidentielle devait se tenir le 29 avril prochain.
‘’Pour ce qui est du Mali, a-t-il confié, nous avons constaté avec quelques inquiétudes la recrudescence que, depuis hier soir (mardi), il y a eu des arrestations’’, dont l’ex-Premier ministre Modibo Sidibé et l’ex-ministre Soumaïla Cissé, deux candidats à la future présidentielle.
Ces interpellations d’anciens responsables politiques et militaires sont intervenues alors qu’un président de transition a été désigné, Dioncounda Traoré, lequel a nommé l’astrophysicien Cheick Modibo Diarra, Premier ministre.
‘’J’ai aussi indiqué que la Guinée-Bissau était un pays qu’il fallait soutenir compte tenu de toutes les difficultés que ce pays connaît et que le Sénégal se mettait à (la) disposition (…) de la CEDEAO, des médiateurs désignés, pour apporter sa contribution dans une recherche de solutions durables’’.
Une "mutinerie corporatiste" s’est transformée en coup d’Etat,le 21 mars dernier, contre le président Amadou Toumani Touré, qui était en fin de mandat. M. Touré qui a épuisé ses deux mandats n’était pas candidat à l’élection.
Cette action des militaires maliens est suscitée par l’occupation du Nord-Mali par les sécessionnistes touaregs de l’AZAWAD, mêlés à des djihadistes. Les insurgés réclamaient des "moyens" pour combattre la rébellion. A leur arrivée au pouvoir, le pays était divisée en deux.
SOURCE:piccmi.com
Selon lui, des discussions sont en cours avec diverses autorités au mali et au niveau de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), pour une issue heureuse.
‘’Nous en avons discuté, moi-même avec le président ATT, de même qu’avec le président de la CEDEAO, le président Alassane Ouattara ainsi que le président Blaise Compaoré qui est le facilitateur’’, a dit M. Sall.
Après la Gambie, dimanche, la France a accueilli Macky Sall pour son deuxième voyage depuis son investiture le 2 avril, suite à son élection le 25 mars dernier comme président de la République du Sénégal. Les questions de sécurité régionale ont été au centre de ses déplacements.
‘’Nous avons au cours des discussions échanges (avec le président français Nicolas Sarkozy) sur la situation dans la sous-région, au Mali et en Guinée-Bissau. Et surtout nous sommes arrivés sur une convergence de vues sur la nécessité pour et l’autre pays de travailler à un retour à la normalité constitutionnelle’’, a ajouté M. Sall.
Se gardant d’interférer dans les questions intérieures des deux pays voisins, le nouveau président sénégalais a toutefois ‘’condamné de façon claire et nette les coups d’Etat qui perturbent l’ordre constitutionnel normal’’. L’élection présidentielle devait se tenir le 29 avril prochain.
‘’Pour ce qui est du Mali, a-t-il confié, nous avons constaté avec quelques inquiétudes la recrudescence que, depuis hier soir (mardi), il y a eu des arrestations’’, dont l’ex-Premier ministre Modibo Sidibé et l’ex-ministre Soumaïla Cissé, deux candidats à la future présidentielle.
Ces interpellations d’anciens responsables politiques et militaires sont intervenues alors qu’un président de transition a été désigné, Dioncounda Traoré, lequel a nommé l’astrophysicien Cheick Modibo Diarra, Premier ministre.
‘’J’ai aussi indiqué que la Guinée-Bissau était un pays qu’il fallait soutenir compte tenu de toutes les difficultés que ce pays connaît et que le Sénégal se mettait à (la) disposition (…) de la CEDEAO, des médiateurs désignés, pour apporter sa contribution dans une recherche de solutions durables’’.
Une "mutinerie corporatiste" s’est transformée en coup d’Etat,le 21 mars dernier, contre le président Amadou Toumani Touré, qui était en fin de mandat. M. Touré qui a épuisé ses deux mandats n’était pas candidat à l’élection.
Cette action des militaires maliens est suscitée par l’occupation du Nord-Mali par les sécessionnistes touaregs de l’AZAWAD, mêlés à des djihadistes. Les insurgés réclamaient des "moyens" pour combattre la rébellion. A leur arrivée au pouvoir, le pays était divisée en deux.
SOURCE:piccmi.com