Un soir, mes 18 ans révolus, à la fin des entraînements, le coach était rentré avant nous. Je me souviens une de mes camarades qui était presque nue s’est présentée devant moi ». Et notre interlocutrice d’ajouter : « J’étais dans un coin, en retrait par rapport au reste du groupe dans la pénombre. Elle a commencé à me souffler des mots à l’oreille. J’étais presque dans un état second quand, elle a mis de manière osée sa main sur ma culotte. Mon attitude de surprise a dû l’encourager.
Dans la mesure où sa main se faisait plus caressante l’instant d’après ». À en croire F. Samaké , la découverte a ses plaisirs : « Titanisée, je la laissais faire. Il faut dire que j’ai ressenti un plaisir que je n’ai jamais connu avant ». Elle s’arrête un bref instant dans sa narration. Des souvenirs s’enchevêtrent dans sa tête. Et soudainement elle enchaîne nostalgique?: « Ce fut le début d’une nouvelle vie pour moi. Je la suivais partout à chaque fois que l’occasion se présentait comme une folle.
J’étais dépendante des caresses sexuelles de Fary B. Et cela a duré presque trois ans jusqu’au voyage de mon amie qui vit présentement au Canada. Cette séparation m’avait beaucoup affectée ». Des dégâts collatéraux vont s’y greffer : «J’ai dû entraîner mes cousines qui vivaient chez mes parents à ces pratiques. À cause de pressions familiales, je me suis mariée pendant quatre ans.
Mais, le mariage n’a pas vraiment marché car je ne suis pas attirée par les hommes ».confesse-t-elle avant de faire remarquer : « C’est avec des femmes aux formes généreuses que je m’extasie. Il m’arrivait même de prétexter un voyage d’affaires auprès de mon ex-mari pour aller retrouver des lesbiennes regroupées dans une sorte de club qui a son siège aux Almadies. Dans le groupe, les femmes mariées sont nombreuses ».
Possédée par le démon, j’étais ferrée : » De mon côté, j’ai fini par demander le divorce. C’était devenu invivable à la maison. Je suis lesbienne et je l’assume jusqu’au bout. Je dois avouer que cela ne m’empêche d’être une maman qui s’occupe bien de mes enfants dont j’ai la garde ». lâche -t-elle.
La cité Claudel contaminée
« Je suis devenue lesbienne à cause de ma voisine de chambre. À chaque fois que je m’apprêtais à prendre mon bain, elle ne cessait de me complimenter pour ma belle poitrine. Un jour, elle m’a caressée les seins. Contre toute attente, j’ai éprouvé un vif plaisir. Du coup, je l’ai laissée faire. Depuis lors, j’ai pris goût à ses attouchements ». Le propos est d’une étudiante.
Selon elle : « Je me rends compte que je ne pouvais plus m’en passer. Il m’est même arrivé en plein cours, avoir envie de me retrouver avec ma camarade de chambre pour passer de bons moments avec elle », confie F. S, une étudiante en Droit à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Nous sommes en plein coeur de la cité Claudel. Certaines étudiantes forment une queue devant les restaurants pour le repas du soir.
Tandis que d’autres sortent avec leur pain à la main pour regagner leur chambre. C’est l’ambiance habituelle qui rythme la vie de cette cité universitaire où loge une bonne partie des étudiantes boursières de l’Ucad. F.S partage sa chambre avec une étudiante de Lettres modernes. Et c’est avec sa voisine qu’elle a commencé à vivre son expérience de lesbienne.
« J’ai commencé à ignorer mon petit copain à cause de ma voisine. Elle a même voulu que je me sépare de lui pour qu’on puisse mener notre vie ensemble. J’avoue que maintenant, j’éprouve d’énormes difficultés pour abandonner cette pratique ». regrette t-elle.
Un autre témoignage d’une étudiante qui préfère garder l’anonymat, en dit long sur l’ampleur du phénomène dans ce milieu. « C? est par le biais de l’internet que j’ai connu une fille lesbienne qui m’a ensuite influencée. Sur le site, elle avait fait une annonce comme quoi, elle est à la recherche de fille lesbienne, tout en prenant le soin les hommes à s’abstenir.
Comme j’étais connectée, j’ai échangé des messages avec elle. Par la suite, cela a abouti à des échanges de numéros téléphoniques. Depuis ce jour, on échange des messages de déclaration d’amour. Notre première rencontre a eu lieu dans un fast-food de la place. La fille est aussi étudiante dans un établissement de formation professionnelle.
Elle loge seule à la Gueule tapée à quelques encablures de la cité Claudel où je loge. Depuis notre rencontre, on s’adonne à des caresses très osées, une fois dans sa chambre. C’est ainsi que j’en ai parlé avec ma voisine de chambre qui est « Ibadou ». Elle m’a sermonnée et j’ai finalement mis fin à cette relation. Aujourd’hui, j’ai laissé tomber cette pratique pour retrouver mon petit copain », renseigne l’étudiante.
La forte concentration dans certaines chambres dans la cité des jeunes filles, incite parfois ces dernières à s’adonner à la pratique lesbienne. Même dans les internats de certains établissements scolaires de la place, certaines se livrent à des jeux sexuels entre filles.
« L’établissement où j’étais, il y a cinq ans, dispose d’un internat où logent uniquement des jeunes filles. Les pensionnaires rentrent le week-end mais il y a d’autres qui préfèrent rester. Certaines parmi celles qui restaient le week-end, s’adonnaient à des attouchements sexuels.
Et à la longue, elles sont devenues des lesbiennes. Parfois, je recevais des avances de la part d’une copine de classe mais je ne donnais pas de suite. C’est ainsi qu’elle a fini par me laisser en paix », témoigne S. B., ancienne fille, pensionnaire d’un internant d’établissement scolaire.
Dossier réalisé par Diaw MBODJI et Massaër DIA
Dans la mesure où sa main se faisait plus caressante l’instant d’après ». À en croire F. Samaké , la découverte a ses plaisirs : « Titanisée, je la laissais faire. Il faut dire que j’ai ressenti un plaisir que je n’ai jamais connu avant ». Elle s’arrête un bref instant dans sa narration. Des souvenirs s’enchevêtrent dans sa tête. Et soudainement elle enchaîne nostalgique?: « Ce fut le début d’une nouvelle vie pour moi. Je la suivais partout à chaque fois que l’occasion se présentait comme une folle.
J’étais dépendante des caresses sexuelles de Fary B. Et cela a duré presque trois ans jusqu’au voyage de mon amie qui vit présentement au Canada. Cette séparation m’avait beaucoup affectée ». Des dégâts collatéraux vont s’y greffer : «J’ai dû entraîner mes cousines qui vivaient chez mes parents à ces pratiques. À cause de pressions familiales, je me suis mariée pendant quatre ans.
Mais, le mariage n’a pas vraiment marché car je ne suis pas attirée par les hommes ».confesse-t-elle avant de faire remarquer : « C’est avec des femmes aux formes généreuses que je m’extasie. Il m’arrivait même de prétexter un voyage d’affaires auprès de mon ex-mari pour aller retrouver des lesbiennes regroupées dans une sorte de club qui a son siège aux Almadies. Dans le groupe, les femmes mariées sont nombreuses ».
Possédée par le démon, j’étais ferrée : » De mon côté, j’ai fini par demander le divorce. C’était devenu invivable à la maison. Je suis lesbienne et je l’assume jusqu’au bout. Je dois avouer que cela ne m’empêche d’être une maman qui s’occupe bien de mes enfants dont j’ai la garde ». lâche -t-elle.
La cité Claudel contaminée
« Je suis devenue lesbienne à cause de ma voisine de chambre. À chaque fois que je m’apprêtais à prendre mon bain, elle ne cessait de me complimenter pour ma belle poitrine. Un jour, elle m’a caressée les seins. Contre toute attente, j’ai éprouvé un vif plaisir. Du coup, je l’ai laissée faire. Depuis lors, j’ai pris goût à ses attouchements ». Le propos est d’une étudiante.
Selon elle : « Je me rends compte que je ne pouvais plus m’en passer. Il m’est même arrivé en plein cours, avoir envie de me retrouver avec ma camarade de chambre pour passer de bons moments avec elle », confie F. S, une étudiante en Droit à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Nous sommes en plein coeur de la cité Claudel. Certaines étudiantes forment une queue devant les restaurants pour le repas du soir.
Tandis que d’autres sortent avec leur pain à la main pour regagner leur chambre. C’est l’ambiance habituelle qui rythme la vie de cette cité universitaire où loge une bonne partie des étudiantes boursières de l’Ucad. F.S partage sa chambre avec une étudiante de Lettres modernes. Et c’est avec sa voisine qu’elle a commencé à vivre son expérience de lesbienne.
« J’ai commencé à ignorer mon petit copain à cause de ma voisine. Elle a même voulu que je me sépare de lui pour qu’on puisse mener notre vie ensemble. J’avoue que maintenant, j’éprouve d’énormes difficultés pour abandonner cette pratique ». regrette t-elle.
Un autre témoignage d’une étudiante qui préfère garder l’anonymat, en dit long sur l’ampleur du phénomène dans ce milieu. « C? est par le biais de l’internet que j’ai connu une fille lesbienne qui m’a ensuite influencée. Sur le site, elle avait fait une annonce comme quoi, elle est à la recherche de fille lesbienne, tout en prenant le soin les hommes à s’abstenir.
Comme j’étais connectée, j’ai échangé des messages avec elle. Par la suite, cela a abouti à des échanges de numéros téléphoniques. Depuis ce jour, on échange des messages de déclaration d’amour. Notre première rencontre a eu lieu dans un fast-food de la place. La fille est aussi étudiante dans un établissement de formation professionnelle.
Elle loge seule à la Gueule tapée à quelques encablures de la cité Claudel où je loge. Depuis notre rencontre, on s’adonne à des caresses très osées, une fois dans sa chambre. C’est ainsi que j’en ai parlé avec ma voisine de chambre qui est « Ibadou ». Elle m’a sermonnée et j’ai finalement mis fin à cette relation. Aujourd’hui, j’ai laissé tomber cette pratique pour retrouver mon petit copain », renseigne l’étudiante.
La forte concentration dans certaines chambres dans la cité des jeunes filles, incite parfois ces dernières à s’adonner à la pratique lesbienne. Même dans les internats de certains établissements scolaires de la place, certaines se livrent à des jeux sexuels entre filles.
« L’établissement où j’étais, il y a cinq ans, dispose d’un internat où logent uniquement des jeunes filles. Les pensionnaires rentrent le week-end mais il y a d’autres qui préfèrent rester. Certaines parmi celles qui restaient le week-end, s’adonnaient à des attouchements sexuels.
Et à la longue, elles sont devenues des lesbiennes. Parfois, je recevais des avances de la part d’une copine de classe mais je ne donnais pas de suite. C’est ainsi qu’elle a fini par me laisser en paix », témoigne S. B., ancienne fille, pensionnaire d’un internant d’établissement scolaire.
Dossier réalisé par Diaw MBODJI et Massaër DIA