En novembre 2007, le ministre de l’Artisanat et des Transports aériens annonçait que le Sénégal se retirerait de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna). Farba Senghor s’était donné un délai de six mois. Il tint promesse. L’Etat du Sénégal s’était résolu à gérer lui-même son Fir (Région d’information de vol en français) terrestre et maritime ; et à ce titre, il prenait à l’Asecna les redevances d’atterrissage et de balisage.
A travers une correspondance datée du 9 mai 2008 adressée au Directeur général de l’Asecna, le Nigérien Youssouf Mahamat, le ministre des Transports aériens informa celui-ci de la décision de l’Etat du Sénégal de « percevoir (dorénavant) toutes les redevances aéronautiques et extra-aéronautiques, en dehors de celles relatives au survol collectées par l’Asecna, à l’aéroport international Léopold Sédar Senghor de Dakar et dans tous les aérodromes régionaux, de même que toutes les redevances pour services rendus aux tiers sont transférées à l’Etat ».
Ainsi, la quote-part reversée à l’Article 10 et qui était jusque-là de 46% sera portée - selon la note injonctive de Farba Senghor – à 100% pour l’atterrissage et de 100% aussi pour le balisage au bénéfice de la nouvelle « Agence des Aéroports du Sénégal ».
Cette agence s’avérera fantomatique au regard de la décision du Sénégal qui s’est débiné quant à son option de quitter l’Asecna. Il décide d’y rester, mais s’entête à percevoir, lui-même, les redevances. Deux attitudes inconciliables.
Et la 48ème réunion de l’Asecna à Malabo en Guinée Equatoriale, tranchera. Les pays signataires de la convention de Dakar prennent des résolutions demandant au Sénégal de restituer les redevances perçues sur l’aéroport de Dakar depuis le 10 mai 2008 et transférant le siège de l’Asecna.
Face à ces mesures jugées irrégulières - que le ministre Farba Senghor compte attaquer en justice -, le maintien du Sénégal dans l’Asecna se révèle provisoire. Il se chuchote dans les cercles du pouvoir que dans les prochains jours, Dakar va rompre définitivement avec cette agence qu’il a contribué, avec d’autres pays, à bâtir.
A travers une correspondance datée du 9 mai 2008 adressée au Directeur général de l’Asecna, le Nigérien Youssouf Mahamat, le ministre des Transports aériens informa celui-ci de la décision de l’Etat du Sénégal de « percevoir (dorénavant) toutes les redevances aéronautiques et extra-aéronautiques, en dehors de celles relatives au survol collectées par l’Asecna, à l’aéroport international Léopold Sédar Senghor de Dakar et dans tous les aérodromes régionaux, de même que toutes les redevances pour services rendus aux tiers sont transférées à l’Etat ».
Ainsi, la quote-part reversée à l’Article 10 et qui était jusque-là de 46% sera portée - selon la note injonctive de Farba Senghor – à 100% pour l’atterrissage et de 100% aussi pour le balisage au bénéfice de la nouvelle « Agence des Aéroports du Sénégal ».
Cette agence s’avérera fantomatique au regard de la décision du Sénégal qui s’est débiné quant à son option de quitter l’Asecna. Il décide d’y rester, mais s’entête à percevoir, lui-même, les redevances. Deux attitudes inconciliables.
Et la 48ème réunion de l’Asecna à Malabo en Guinée Equatoriale, tranchera. Les pays signataires de la convention de Dakar prennent des résolutions demandant au Sénégal de restituer les redevances perçues sur l’aéroport de Dakar depuis le 10 mai 2008 et transférant le siège de l’Asecna.
Face à ces mesures jugées irrégulières - que le ministre Farba Senghor compte attaquer en justice -, le maintien du Sénégal dans l’Asecna se révèle provisoire. Il se chuchote dans les cercles du pouvoir que dans les prochains jours, Dakar va rompre définitivement avec cette agence qu’il a contribué, avec d’autres pays, à bâtir.