Chose inédite, l'armée, forte de blindés et de transports de troupes, s'est déployée dans le quartier de Midane, proche du centre de la capitale. Au même moment, les accrochages se poursuivaient, pour la deuxième journée, dans plusieurs quartiers périphériques du sud, de l'ouest et de l'est de Damas, hostiles au régime, selon une ONG syrienne et des militants.
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a estimé que la Syrie était désormais en situation de guerre civile, soulignant à l'intention de toutes les parties que le "droit international humanitaire doit s'appliquer".
"C'est la première fois qu'il y a des blindés et des transports de troupes à Midane. Avant, les forces de l'ordre étaient dépêchées pour réprimer les manifestations, aujourd'hui, il y a des soldats engagés dans des combats", a déclaré Rami Abdel Rahmane, président de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
La capitale était jusqu'à présent ultra-sécurisée et contrôlée principalement par la quatrième division du premier corps d'armée dirigée par Maher al-Assad, le frère du chef de l'Etat.
L'Armée syrienne libre (ASL), composée notamment de déserteurs, est faiblement équipée face à la puissance de feu de l'armée régulière, mais est plus mobile et bénéficie de l'aide d'une partie de la population.
"La révolution s'étend et resserre l'étau autour du régime dans des zones où il se sentait à l'abri de la colère du peuple", soulignait l'opposition dimanche.
Le quotidien al-Watan, proche du régime, titrait lundi à l'adresse des opposants, "Damas, vous ne l'aurez jamais".
"Ce qui se passe à Damas est un tournant", a pourtant estimé M. Abdel Rahmane. "Quand des combats se poursuivent dans la capitale pendant des heures, voire des jours, et que les troupes régulières n'arrivent pas à contrôler la situation, cela illustre la faiblesse du régime".
En Russie, principal alliée du régime, le chef de la diplomatie Sergueï Lavrov a estimé qu'il n'était "pas réaliste" d'espérer que Moscou puisse convaincre le président syrien de quitter le pouvoir, comme le souhaitent les Occidentaux.
M. Assad "ne partira pas, non pas parce que nous le soutenons, mais simplement parce qu'une part tout à fait significative de la population de la Syrie le soutient", a dit M. Lavrov qui a par ailleurs accusé les Occidentaux d'exercer un "chantage" pour forcer Moscou à accepter des sanctions du Conseil de sécurité contre Damas.
Cette déclaration intervient alors que le président russe Vladimir Poutine doit rencontrer mardi l'émissaire international Kofi Annan à Moscou pour lui faire part de "son soutien (à son) plan de paix", resté lettre morte.
SOURCE:7sur7
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a estimé que la Syrie était désormais en situation de guerre civile, soulignant à l'intention de toutes les parties que le "droit international humanitaire doit s'appliquer".
"C'est la première fois qu'il y a des blindés et des transports de troupes à Midane. Avant, les forces de l'ordre étaient dépêchées pour réprimer les manifestations, aujourd'hui, il y a des soldats engagés dans des combats", a déclaré Rami Abdel Rahmane, président de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
La capitale était jusqu'à présent ultra-sécurisée et contrôlée principalement par la quatrième division du premier corps d'armée dirigée par Maher al-Assad, le frère du chef de l'Etat.
L'Armée syrienne libre (ASL), composée notamment de déserteurs, est faiblement équipée face à la puissance de feu de l'armée régulière, mais est plus mobile et bénéficie de l'aide d'une partie de la population.
"La révolution s'étend et resserre l'étau autour du régime dans des zones où il se sentait à l'abri de la colère du peuple", soulignait l'opposition dimanche.
Le quotidien al-Watan, proche du régime, titrait lundi à l'adresse des opposants, "Damas, vous ne l'aurez jamais".
"Ce qui se passe à Damas est un tournant", a pourtant estimé M. Abdel Rahmane. "Quand des combats se poursuivent dans la capitale pendant des heures, voire des jours, et que les troupes régulières n'arrivent pas à contrôler la situation, cela illustre la faiblesse du régime".
En Russie, principal alliée du régime, le chef de la diplomatie Sergueï Lavrov a estimé qu'il n'était "pas réaliste" d'espérer que Moscou puisse convaincre le président syrien de quitter le pouvoir, comme le souhaitent les Occidentaux.
M. Assad "ne partira pas, non pas parce que nous le soutenons, mais simplement parce qu'une part tout à fait significative de la population de la Syrie le soutient", a dit M. Lavrov qui a par ailleurs accusé les Occidentaux d'exercer un "chantage" pour forcer Moscou à accepter des sanctions du Conseil de sécurité contre Damas.
Cette déclaration intervient alors que le président russe Vladimir Poutine doit rencontrer mardi l'émissaire international Kofi Annan à Moscou pour lui faire part de "son soutien (à son) plan de paix", resté lettre morte.
SOURCE:7sur7