Selon Mamadou Fall, un habitant du quartier, la situation est due à l'endommagement d'un tuyau de la Sde, qui a été atteint lorsque les techniciens de la Société africaine de raffinage (Sar) réparaient une fuite de la Sar.
«Il y avait une fuite d'un pipeline de la Sar. Lorsque les techniciens réparaient la panne, ils ont cassé un tuyau de la Sde. Le tuyau a été réparé, mais apparemment, il a été mal refait. Depuis une dizaine de jours, nous constatons que l'eau qui coule de nos robinets dégage une odeur d'essence», fait remarquer Mamadou Fall.
Selon cet habitant du quartier Mandiaye Diop, la situation est très préoccupante. «Cinq maisons sont concernées au quartier Mandiaye Diop. Et d’autres maisons aussi vers les rails. Quand vous buvez l'eau ou vous vous lavez avec, vous sentez nettement l'odeur de l'essence qui s'y dégage. C'est horrible», déplore M. Fall.
À l'en croire, le tuyau de la Sde qui a été endommagé n'est très grand. «Cela ne concerne qu'une portion de 20 mètres. Nous invitons les autorités à venir réparer le tuyau avant qu'il ne soit trop tard. Nous n'avons pas les moyens d'acheter de l'eau minérale. C'est cette eau que nous consommons. Donc notre santé est en jeu», tonne Seckane Fall.
Il faut relever que ce pas la première qu'une telle situation est vécue à Thiaroye-sur-mer, département de Pikine. Il y a deux ans, l'eau du robinet au quartier Mandiaye Diop, s'était mélangé avec du carburant, suite à une fuite d'un pipeline de la Sar. L'eau avait même changé carrément de couleur. Elle était rougeâtre, avec une teneur élevée en essence.
En janvier 2020, un liquide visqueux a été découvert sur le littoral de Thiaroye-sur-mer. Le liquide dégageait une forte odeur d'essence. La localité de Thiaroye-sur-mer est aussi traversée par les rails.
Les riverains de la voie ferrée sont «condamnés» à inhaler chaque jour l'odeur du souffre sulfurique, déversé par les trains qui acheminent les produits chimiques. Avec plus d'une vingtaine d'usines dans la localité, l'environnement des "Thiaroyois" est sérieusement menacé, en atteste la pollution de l'usine Senchim, qui crée d'énormes désagréments aux populations, précisément celle de la cité Famara Ibrahima Sagna.
Autant de "bombes" que l'État doit désamorcer à Thiaroye-sur-mer.
Tribune
«Il y avait une fuite d'un pipeline de la Sar. Lorsque les techniciens réparaient la panne, ils ont cassé un tuyau de la Sde. Le tuyau a été réparé, mais apparemment, il a été mal refait. Depuis une dizaine de jours, nous constatons que l'eau qui coule de nos robinets dégage une odeur d'essence», fait remarquer Mamadou Fall.
Selon cet habitant du quartier Mandiaye Diop, la situation est très préoccupante. «Cinq maisons sont concernées au quartier Mandiaye Diop. Et d’autres maisons aussi vers les rails. Quand vous buvez l'eau ou vous vous lavez avec, vous sentez nettement l'odeur de l'essence qui s'y dégage. C'est horrible», déplore M. Fall.
À l'en croire, le tuyau de la Sde qui a été endommagé n'est très grand. «Cela ne concerne qu'une portion de 20 mètres. Nous invitons les autorités à venir réparer le tuyau avant qu'il ne soit trop tard. Nous n'avons pas les moyens d'acheter de l'eau minérale. C'est cette eau que nous consommons. Donc notre santé est en jeu», tonne Seckane Fall.
Il faut relever que ce pas la première qu'une telle situation est vécue à Thiaroye-sur-mer, département de Pikine. Il y a deux ans, l'eau du robinet au quartier Mandiaye Diop, s'était mélangé avec du carburant, suite à une fuite d'un pipeline de la Sar. L'eau avait même changé carrément de couleur. Elle était rougeâtre, avec une teneur élevée en essence.
En janvier 2020, un liquide visqueux a été découvert sur le littoral de Thiaroye-sur-mer. Le liquide dégageait une forte odeur d'essence. La localité de Thiaroye-sur-mer est aussi traversée par les rails.
Les riverains de la voie ferrée sont «condamnés» à inhaler chaque jour l'odeur du souffre sulfurique, déversé par les trains qui acheminent les produits chimiques. Avec plus d'une vingtaine d'usines dans la localité, l'environnement des "Thiaroyois" est sérieusement menacé, en atteste la pollution de l'usine Senchim, qui crée d'énormes désagréments aux populations, précisément celle de la cité Famara Ibrahima Sagna.
Autant de "bombes" que l'État doit désamorcer à Thiaroye-sur-mer.
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