Le retour de l’enfant prodigue. Je ne suis pas un enfant de cœur et de chorale mais un enfant de la guerre politico-médiatique ! Cela, Michelin le sait et il en prend pour son grade et aussi à toutes celles et à tous ceux qui le soutiennent dans son combat diabolique. N’eût été Karim, mon fils, le plus illustre et le mieux coté de mes ex minsitrons, Macky Sall ne serait rien aujourd’hui. Je n’ai jamais pensé qu’il deviendrait un Premier ministre.
Viviane, ma compagne, au bout de la table tout en levant le coude avec moi avait opposé un niet catégorique, jugeant qu’il ne serait jamais à la hauteur de la tâche qui lui incomberait. Etre Premier ministre sous mes ordres et sous les lambris dorés n’est pas qui veut mais diantre, Michelin a été de facto forcé par l’avis de Karim, le prince. A Macky Sall, le défi lui est lancé et j’espère qu’il pourra déchiffrer les hiéroglyphes. Travail d’orfèvre et la parole est modulable comme de l’or chez moi. Je pourrais même vendre un margouillat à un prix cher à un commerçant rompu aux amarres du commerce.
La ruse grouille en moi et mon égo est surdimensionné. La preuve en est palpable et concrète. Ah la Génération du Concret de mon fils ! Le flambeau éteint et perdu à jamais et l’instigateur de ce mouvement, quel traître ! Il se marmonne que Michelin veut bien le récupérer et le recycler dans une autre vie. Pauvre Afrique, on n’en finira jamais avec ce terme et plus bête est le terme transhumance ! Vers les vertes prairies où l’herbe pousse à foison ! Macky a pris de moi et beaucoup même. Il n’est pas bête tout de même.
Dès qu’il a été débarqué du perchoir, je me souviens qu’il est allé se faire initier et adouber par quelques sénateurs français qui m’on mené une guerre sans merci et même si je faisais partie des leurs. Politique ! Quand tu nous tiens par les tripes ! Et ma déclaration dans Jeune Afrique Magazine ? Elle a secoué le baobab sur lequel s’est perché Macky. Il tombera et se dégonflera. Deux petites phrases de moi et la République bananière est secouée. Et me demande si j’ai encore cette aura et cette puissance de persuader quelques énergumènes prêts à se sacrifier pour moi. Même Farba, lui, rire sous cape, irait à reculons se faire jeter dans les grilles du palais. Les lancer sur le palais de la République ne sera pas chose aisée.
L’homosénégalensis a beaucoup changé ; cela je l’ai senti à mon arrivée mais bon le nerf de la guerre est là. Ce qu’un de mes autres fils sait pertinemment, raison pour laquelle il en a planqué une bonne note dans un endroit qu’il garde en toute sûreté et en toute quiétude. Je parle de l’idylle de Thiès, bandit de grand chemin parmi les autres et qui me ressemble le plus. La ressemblance esrt très frappante. Ce que Macky reproche à mon fils et indirectement à moi est ce qu’il a fait. Il a fait fortune grâce à moi. Il a bien profité de mes guichets automatiques de banques. Et le voilà qui se retourne contre son père qui l’a façonné et enrichi. Il ne sait pas encore ce qui l’attend au tournant de son mandat et je me demande s’il pourra le terminer. Regardez-le quand il marche, on dirait qu’il porte une calebasse très lourde de responsabilités.
A mon époque, cette belle calebasse, je la portais avec élégance et avec fraicheur. Pardi ! Le peuple aurait pu me donner deux années supplémentaires et le Sénégal en serait fort aisé. Regardez ce que devient ce pays que j’ai pétri avec mon intelligence libérale ! Tout effort fait jadis est battu en brèche, voire sapé à la base. L’actuel locataire du palais veut ma mort politique, naturelle, oups ! Je ne le pense pas. Qui sait ? La politique est un ogre et mange ses propres enfants. Le pouvoir rend aveugle comme c’est mon cas avec l’idée de me faire succéder par Karim, le seul capable et la seule constance dans mon propre parti.
Le seul qui peut rivaliser avec Michelin à l’horizon 2017. J’ai l’âme chevillée au corps de dire que s’il sort de prison, il aura un destin national et oui comme son pater ! De Reubeuss au palais de la République ! Ce sera encore vu. Libérer Karim et le jeter dans le chaudron bouillant de la politique, tel sera son destin mais pourvu qu’il sache parler le langage des signes qu’est le wolof. Même les douches reçues dans les différentes familles religieuses ne me feront pas reculer. Un homme averti en vaut deux. Dixit Abdoulaye WADE, alias, Ndiombor.
POUYE Ibra
Critique de l’actu politique
Viviane, ma compagne, au bout de la table tout en levant le coude avec moi avait opposé un niet catégorique, jugeant qu’il ne serait jamais à la hauteur de la tâche qui lui incomberait. Etre Premier ministre sous mes ordres et sous les lambris dorés n’est pas qui veut mais diantre, Michelin a été de facto forcé par l’avis de Karim, le prince. A Macky Sall, le défi lui est lancé et j’espère qu’il pourra déchiffrer les hiéroglyphes. Travail d’orfèvre et la parole est modulable comme de l’or chez moi. Je pourrais même vendre un margouillat à un prix cher à un commerçant rompu aux amarres du commerce.
La ruse grouille en moi et mon égo est surdimensionné. La preuve en est palpable et concrète. Ah la Génération du Concret de mon fils ! Le flambeau éteint et perdu à jamais et l’instigateur de ce mouvement, quel traître ! Il se marmonne que Michelin veut bien le récupérer et le recycler dans une autre vie. Pauvre Afrique, on n’en finira jamais avec ce terme et plus bête est le terme transhumance ! Vers les vertes prairies où l’herbe pousse à foison ! Macky a pris de moi et beaucoup même. Il n’est pas bête tout de même.
Dès qu’il a été débarqué du perchoir, je me souviens qu’il est allé se faire initier et adouber par quelques sénateurs français qui m’on mené une guerre sans merci et même si je faisais partie des leurs. Politique ! Quand tu nous tiens par les tripes ! Et ma déclaration dans Jeune Afrique Magazine ? Elle a secoué le baobab sur lequel s’est perché Macky. Il tombera et se dégonflera. Deux petites phrases de moi et la République bananière est secouée. Et me demande si j’ai encore cette aura et cette puissance de persuader quelques énergumènes prêts à se sacrifier pour moi. Même Farba, lui, rire sous cape, irait à reculons se faire jeter dans les grilles du palais. Les lancer sur le palais de la République ne sera pas chose aisée.
L’homosénégalensis a beaucoup changé ; cela je l’ai senti à mon arrivée mais bon le nerf de la guerre est là. Ce qu’un de mes autres fils sait pertinemment, raison pour laquelle il en a planqué une bonne note dans un endroit qu’il garde en toute sûreté et en toute quiétude. Je parle de l’idylle de Thiès, bandit de grand chemin parmi les autres et qui me ressemble le plus. La ressemblance esrt très frappante. Ce que Macky reproche à mon fils et indirectement à moi est ce qu’il a fait. Il a fait fortune grâce à moi. Il a bien profité de mes guichets automatiques de banques. Et le voilà qui se retourne contre son père qui l’a façonné et enrichi. Il ne sait pas encore ce qui l’attend au tournant de son mandat et je me demande s’il pourra le terminer. Regardez-le quand il marche, on dirait qu’il porte une calebasse très lourde de responsabilités.
A mon époque, cette belle calebasse, je la portais avec élégance et avec fraicheur. Pardi ! Le peuple aurait pu me donner deux années supplémentaires et le Sénégal en serait fort aisé. Regardez ce que devient ce pays que j’ai pétri avec mon intelligence libérale ! Tout effort fait jadis est battu en brèche, voire sapé à la base. L’actuel locataire du palais veut ma mort politique, naturelle, oups ! Je ne le pense pas. Qui sait ? La politique est un ogre et mange ses propres enfants. Le pouvoir rend aveugle comme c’est mon cas avec l’idée de me faire succéder par Karim, le seul capable et la seule constance dans mon propre parti.
Le seul qui peut rivaliser avec Michelin à l’horizon 2017. J’ai l’âme chevillée au corps de dire que s’il sort de prison, il aura un destin national et oui comme son pater ! De Reubeuss au palais de la République ! Ce sera encore vu. Libérer Karim et le jeter dans le chaudron bouillant de la politique, tel sera son destin mais pourvu qu’il sache parler le langage des signes qu’est le wolof. Même les douches reçues dans les différentes familles religieuses ne me feront pas reculer. Un homme averti en vaut deux. Dixit Abdoulaye WADE, alias, Ndiombor.
POUYE Ibra
Critique de l’actu politique