Les déclarations de Abdoulaye Wade, qui assure qu’un membre de sa famille va diriger le Sénégal en 2017, ont fait sortir Amath Dansokho de ses gonds, lui qui accuse l’ancien président de la République d’avoir préparé un coup d’Etat lors de l’élection présidentielle de 2012.
«Lors de la présidentielle, il a été battu à plate couture. Il n’a pas pu réaliser son projet de coup d’Etat. Il l’avait envisagé, les généraux sénégalais lui ont clairement dit qu’il devra se conformer aux décisions issues des urnes. C’est ce qui l’a amené à féliciter Macky Sall. Il a pris l’argent des Sénégalais, des centaines de milliards, et le procès (de son fils Karim Wade) le montrera, même si le Sénégal est certain qu’il ne récupérera pas tout», accuse M. Dansokho.
D’ailleurs, Amath Dansokho est convaincu que l’argent qui est logé dans certains pays sera retourné au Sénégal. «Vous apprendrez un de ces quatre matins que l’argent qui est aux Etats-Unis a été retourné au Sénégal et d’autres pays vont suivre cette ligne, parce qu’ils non plus de ressources financières à donner. C’est ce qui est à l’origine de leur agitation pour que le procès n’ait pas lieu. Car, ils savent qu’une bonne partie de cet argent a été découvert. Maladie de Bibo Bourgi ici, silence de Karim par-là, agitation tumultueuse tous les jours lors du procès ; cela n’empêchera pas la sentence de tomber et les preuves sont là», affirme le leader du Pit.
Mieux, il dévoile les sources qui ont donné les informations et donne leur nom. «Ceux qui ont donné des preuves disponibles là-bas, ce sont les propres notaires de Abdoulaye Wade. Et l’une des notaires n’est personne d’autre que l’épouse de son neveu, Aziz Diop, et Tamaro Seydi. Ces notaires ont dit même qu’elles ont eu peur de ce qui se faisait. Les preuves sont là. On ne trouvera pas toute la somme ; peut-être, c’est le dixième qui sera trouvé», renseigne Amath Dansokho.
Qui a affirmé également que la bataille est loin d’être finie, car «des gens ont un projet de déstabiliser le pays, non pas de renverser Macky parce qu’ils savent que ce n’est pas possible. Le Président Macky Sall ne sera pas renversé par un coup d’Etat ni par un soulèvement populaire, mais il leur faut faire des agitations pour nous empêcher de travailler, pour effrayer le secteur public national et étranger, surtout en cette période où il y a des accords très importants avec la France.
Il faut défendre la République», a exhorté encore le leader du Pit, qui assure que c’est à ce projet que son parti va se consacrer. ‘’Comportement abject’’ de certains responsables de l’Apr ‘’vis-à-vis de Mbow’’
Sur un autre registre, Dansokho s’est également prononcé sur la coalition qui a porté le Président Macky Sall au pouvoir et c’est pour attaquer certains responsables de l’Apr. «Au lendemain des élections, il y a eu une agitation chez notre allié principal contre la volonté du Président qui a dit qu’il faut mettre fin à l’alliance et aussi a montré un mépris à l’endroit des conclusions des Assises nationales. Ils ont eu un comportement abject vis-à-vis de Mbow. C’est grâce au travail énorme de ce dernier que nous avons rapproché nos positions. On le traite aujourd’hui avec une haine pire que (celle qu’on avait pour) Wade. Nous disons non à cela. Nous sommes alliés et c’est pour défendre le Sénégal», dira Amath Dansokho.
Acte3: ‘’On n’a pas eu le temps de lire la réforme’’
Donnant son avis sur l’Acte 3 de la décentralisation, le responsable du Pit affirme haut et fort que ce ne sont pas des avantages qui le retiennent auprès de Macky Sall. Il considère que la réforme a été faite dans la précipitation.
«L’hypothèse qui a été retenue, dans un premier temps, c’est d’aller vers une nouvelle architecture décentralisée avec des pôles économiques importants. Et puis, subitement, on est passé à la réforme telle qu’elle est ; on n’a pas eu le temps de la lire. Maintenant il faut que cela fonctionne, il ne faut pas que cela soit comme la mairie qui ne connaît qu’une seule profession : vendre des terrains. Les villes sont sales. Depuis 1991, on parle de ces questions ; on commence et on laisse tomber. Avec l’ébola, les investisseurs ne vont pas mettre leur argent dans un pays sale, parce qu’ils ne veulent pas mourir. Qu’est-ce qui nous arrive ?», s’est interrogé Amath Dansokho.
Avant de conclure : «On a l’impression d’avoir une malédiction divine.»
Le Quotidien
«Lors de la présidentielle, il a été battu à plate couture. Il n’a pas pu réaliser son projet de coup d’Etat. Il l’avait envisagé, les généraux sénégalais lui ont clairement dit qu’il devra se conformer aux décisions issues des urnes. C’est ce qui l’a amené à féliciter Macky Sall. Il a pris l’argent des Sénégalais, des centaines de milliards, et le procès (de son fils Karim Wade) le montrera, même si le Sénégal est certain qu’il ne récupérera pas tout», accuse M. Dansokho.
D’ailleurs, Amath Dansokho est convaincu que l’argent qui est logé dans certains pays sera retourné au Sénégal. «Vous apprendrez un de ces quatre matins que l’argent qui est aux Etats-Unis a été retourné au Sénégal et d’autres pays vont suivre cette ligne, parce qu’ils non plus de ressources financières à donner. C’est ce qui est à l’origine de leur agitation pour que le procès n’ait pas lieu. Car, ils savent qu’une bonne partie de cet argent a été découvert. Maladie de Bibo Bourgi ici, silence de Karim par-là, agitation tumultueuse tous les jours lors du procès ; cela n’empêchera pas la sentence de tomber et les preuves sont là», affirme le leader du Pit.
Mieux, il dévoile les sources qui ont donné les informations et donne leur nom. «Ceux qui ont donné des preuves disponibles là-bas, ce sont les propres notaires de Abdoulaye Wade. Et l’une des notaires n’est personne d’autre que l’épouse de son neveu, Aziz Diop, et Tamaro Seydi. Ces notaires ont dit même qu’elles ont eu peur de ce qui se faisait. Les preuves sont là. On ne trouvera pas toute la somme ; peut-être, c’est le dixième qui sera trouvé», renseigne Amath Dansokho.
Qui a affirmé également que la bataille est loin d’être finie, car «des gens ont un projet de déstabiliser le pays, non pas de renverser Macky parce qu’ils savent que ce n’est pas possible. Le Président Macky Sall ne sera pas renversé par un coup d’Etat ni par un soulèvement populaire, mais il leur faut faire des agitations pour nous empêcher de travailler, pour effrayer le secteur public national et étranger, surtout en cette période où il y a des accords très importants avec la France.
Il faut défendre la République», a exhorté encore le leader du Pit, qui assure que c’est à ce projet que son parti va se consacrer. ‘’Comportement abject’’ de certains responsables de l’Apr ‘’vis-à-vis de Mbow’’
Sur un autre registre, Dansokho s’est également prononcé sur la coalition qui a porté le Président Macky Sall au pouvoir et c’est pour attaquer certains responsables de l’Apr. «Au lendemain des élections, il y a eu une agitation chez notre allié principal contre la volonté du Président qui a dit qu’il faut mettre fin à l’alliance et aussi a montré un mépris à l’endroit des conclusions des Assises nationales. Ils ont eu un comportement abject vis-à-vis de Mbow. C’est grâce au travail énorme de ce dernier que nous avons rapproché nos positions. On le traite aujourd’hui avec une haine pire que (celle qu’on avait pour) Wade. Nous disons non à cela. Nous sommes alliés et c’est pour défendre le Sénégal», dira Amath Dansokho.
Acte3: ‘’On n’a pas eu le temps de lire la réforme’’
Donnant son avis sur l’Acte 3 de la décentralisation, le responsable du Pit affirme haut et fort que ce ne sont pas des avantages qui le retiennent auprès de Macky Sall. Il considère que la réforme a été faite dans la précipitation.
«L’hypothèse qui a été retenue, dans un premier temps, c’est d’aller vers une nouvelle architecture décentralisée avec des pôles économiques importants. Et puis, subitement, on est passé à la réforme telle qu’elle est ; on n’a pas eu le temps de la lire. Maintenant il faut que cela fonctionne, il ne faut pas que cela soit comme la mairie qui ne connaît qu’une seule profession : vendre des terrains. Les villes sont sales. Depuis 1991, on parle de ces questions ; on commence et on laisse tomber. Avec l’ébola, les investisseurs ne vont pas mettre leur argent dans un pays sale, parce qu’ils ne veulent pas mourir. Qu’est-ce qui nous arrive ?», s’est interrogé Amath Dansokho.
Avant de conclure : «On a l’impression d’avoir une malédiction divine.»
Le Quotidien