Une vingtaine de maisons, vieilles de plus de 30 ans, sont visées. Le domaine de 5 hectares où elles se trouvent, appartiendrait, d’après le chef du village et les notables, à Mme Madjiguène Diatta. Le périmètre servait de cultures vivrières dans les années quatre-vingt.
A en croire les habitants, le marabout Hamidou Banne qui réside à Sicap Urbam et ses hommes, voudraient les déposséder de leurs maisons. Cette situation constitue une bombe à retardement. Ces nombreux pères de familles ont tous reçu des convocations et des sommations à quitter. Ils se disent prêts à y laisser leur vie et sont très remontés contre le ministre des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement des territoires et maire de la commune de Sangalkam, Oumar Guèye.
Le camp du marabout s’explique
si tous les chemins mènent à Rome comme le veut l’adage, dans ce cas de conflit foncier, impossible d’accéder au marabout. Une véritable forteresse.
Orienté vers son conseiller domanial, Cheikh Tidiane Ndoye, celui-ci a écourté la conversation, après que nous lui avons exposé le motif de notre appel. Le lendemain, alors que nous rédigions cet article, c’est lui qui se trouve au bout du fil. Après ses excuses pour son comportement de la veille, il y va de ses explications.
« La délibération du domaine foncier du marabout date de 2002. Et c’est le maire qui l’avait livrée. Donc, nous avons suivi la procédure qui est très longue et qui a abouti à la signature du décret d’immatriculation du président de la République. Ensuite, on l’amène au niveau du domaine qui procède à l’établissement du bail. Mais ils ont leur bail sur le titre foncier 70-75. Ils ont le certificat et leur état de droit réel. Nous étions à la police et à la gendarmerie. La dame Madiguene Diatta n’a produit aucun papier. Il y a même certains qui ont de fausses délibérations. Une fois à la gendarmerie, nous avions arrêté toute la procédure. Ici le titre foncier nous appartient, nous société Safinatou Sarati. Qui est une coopérative d’habitat et nous sommes en règle », fait savoir M. Cheikh Tidiane Ndoye.
Prié de nous remettre le contact du marabout, M. Ndoye refuse catégoriquement et se déclare le seul interlocuteur dans cette affaire.
« Quand Djibril Diome construisait sa maison, nous lui avions dit qu’il occupe une terre qui ne lui appartient pas. Malgré nos avertissements, il avait continué de construire. Djibril Diome est un parent du ministre de l’Intérieur, qui est même intervenu dans le dossier. Mais il sait que son parent n’est pas en règle », consent à dire Cheikh Tidiane Ndoye, membre de l’administration du Cadastre et en même temps, conseiller domanial du marabout et de la société de coopérative d’habitat Safinatou Sarati du même marabout.
Quant à la dame Madiguene Diatta qui serait la propriétaire de ces 5 hectares d’après les notables et les vieux du village, elle a mystérieusement disparu.
Aucun de ses contacts ne fonctionne.
Le Témoin
A en croire les habitants, le marabout Hamidou Banne qui réside à Sicap Urbam et ses hommes, voudraient les déposséder de leurs maisons. Cette situation constitue une bombe à retardement. Ces nombreux pères de familles ont tous reçu des convocations et des sommations à quitter. Ils se disent prêts à y laisser leur vie et sont très remontés contre le ministre des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement des territoires et maire de la commune de Sangalkam, Oumar Guèye.
Le camp du marabout s’explique
si tous les chemins mènent à Rome comme le veut l’adage, dans ce cas de conflit foncier, impossible d’accéder au marabout. Une véritable forteresse.
Orienté vers son conseiller domanial, Cheikh Tidiane Ndoye, celui-ci a écourté la conversation, après que nous lui avons exposé le motif de notre appel. Le lendemain, alors que nous rédigions cet article, c’est lui qui se trouve au bout du fil. Après ses excuses pour son comportement de la veille, il y va de ses explications.
« La délibération du domaine foncier du marabout date de 2002. Et c’est le maire qui l’avait livrée. Donc, nous avons suivi la procédure qui est très longue et qui a abouti à la signature du décret d’immatriculation du président de la République. Ensuite, on l’amène au niveau du domaine qui procède à l’établissement du bail. Mais ils ont leur bail sur le titre foncier 70-75. Ils ont le certificat et leur état de droit réel. Nous étions à la police et à la gendarmerie. La dame Madiguene Diatta n’a produit aucun papier. Il y a même certains qui ont de fausses délibérations. Une fois à la gendarmerie, nous avions arrêté toute la procédure. Ici le titre foncier nous appartient, nous société Safinatou Sarati. Qui est une coopérative d’habitat et nous sommes en règle », fait savoir M. Cheikh Tidiane Ndoye.
Prié de nous remettre le contact du marabout, M. Ndoye refuse catégoriquement et se déclare le seul interlocuteur dans cette affaire.
« Quand Djibril Diome construisait sa maison, nous lui avions dit qu’il occupe une terre qui ne lui appartient pas. Malgré nos avertissements, il avait continué de construire. Djibril Diome est un parent du ministre de l’Intérieur, qui est même intervenu dans le dossier. Mais il sait que son parent n’est pas en règle », consent à dire Cheikh Tidiane Ndoye, membre de l’administration du Cadastre et en même temps, conseiller domanial du marabout et de la société de coopérative d’habitat Safinatou Sarati du même marabout.
Quant à la dame Madiguene Diatta qui serait la propriétaire de ces 5 hectares d’après les notables et les vieux du village, elle a mystérieusement disparu.
Aucun de ses contacts ne fonctionne.
Le Témoin