Le Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM), le groupe rebelle le plus militarisé du Darfour, a capturé dimanche les membres de la force de maintien de la paix, principalement des Sénégalais, a annoncé Gibril Adam Bilal, porte-parole des rebelles.
"Ils sont entrés dans une zone contrôlée par le JEM sans permission et sans en avoir informé le JEM", a indiqué M. Bilal, sans préciser le lieu en question.
Il sont retenus le temps d'enquêter sur les raisons de leur entrée en territoire rebelle, a dit le porte-parole, ajoutant qu'une enquête serait aussi ouverte sur les trois Soudanais, soupçonnés d'être "des membres des services de renseignement et de sécurité du Soudan".
Une porte-parole de la Minuad (mission de maintien de la paix ONU-Union africaine) a pour sa part fait état d'un "évènement en cours" sans donner plus de détails.
M. Bilal a assuré que les membres de la Minuad étaient saufs et leur matériel pas endommagé, précisant que 46 d'entre eux sont sénégalais, dont deux officiers, et les trois autres sont un Yéménite, un Ghanéen et un Rwandais.
Les soldats sénégalais opèrent principalement dans le nord-ouest du Darfour, près de la frontière tchadienne.
Cinq Turcs, retenus par le JEM pendant plusieurs mois ont été libérés début février. Ils avaient été embauchés pour forer des puits pour les forces armées soudanaises et ont été enlevés par le JEM près de la frontière du Soudan avec le Tchad, avait alors indiqué M. Bilal.
Le nouveau chef du JEM, Gibril Ibrahim, avait affirmé le 26 janvier que son mouvement ne dialoguerait pas avec Khartoum et continuerait à oeuvrer pour faire tomber le régime du président soudanais Omar el-Béchir, qui fait l'objet d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale pour génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre au Darfour.
Gibril Ibrahim a été choisi par le JEM pour succéder à son frère Khalil, tué fin décembre par l'armée soudanaise.
Les rebelles affirment lutter pour la "démocratie et les droits civiques" contre un régime dominé par les Arabes qui ne représente pas selon eux la diversité politique, ethnique et religieuse du pays.
Le JEM a refusé de se joindre à l'accord de paix conclu en juillet à Doha entre Khartoum et le Mouvement de libération pour la justice (LJM, une coalition de petites factions rebelles).
Il estimait notamment que cet accord ne résolvait pas les problèmes clés du partage du pouvoir et des richesses, des violations des droits de l'Homme, et du sort des 1,8 million de déplacés.
Au moins 300.000 personnes ont été tuées et 1,8 million déplacées depuis le début en 2003 de la guerre entre rebelles et forces gouvernementales soutenues par des milices locales arabes, selon une estimation des Nations unies. Khartoum évoque de son côté le chiffre de 10.000 morts.
La Minuad compte quelque 17.000 soldats et 5.000 policiers ayant pour mandat de protéger la population civile.
"Ils sont entrés dans une zone contrôlée par le JEM sans permission et sans en avoir informé le JEM", a indiqué M. Bilal, sans préciser le lieu en question.
Il sont retenus le temps d'enquêter sur les raisons de leur entrée en territoire rebelle, a dit le porte-parole, ajoutant qu'une enquête serait aussi ouverte sur les trois Soudanais, soupçonnés d'être "des membres des services de renseignement et de sécurité du Soudan".
Une porte-parole de la Minuad (mission de maintien de la paix ONU-Union africaine) a pour sa part fait état d'un "évènement en cours" sans donner plus de détails.
M. Bilal a assuré que les membres de la Minuad étaient saufs et leur matériel pas endommagé, précisant que 46 d'entre eux sont sénégalais, dont deux officiers, et les trois autres sont un Yéménite, un Ghanéen et un Rwandais.
Les soldats sénégalais opèrent principalement dans le nord-ouest du Darfour, près de la frontière tchadienne.
Cinq Turcs, retenus par le JEM pendant plusieurs mois ont été libérés début février. Ils avaient été embauchés pour forer des puits pour les forces armées soudanaises et ont été enlevés par le JEM près de la frontière du Soudan avec le Tchad, avait alors indiqué M. Bilal.
Le nouveau chef du JEM, Gibril Ibrahim, avait affirmé le 26 janvier que son mouvement ne dialoguerait pas avec Khartoum et continuerait à oeuvrer pour faire tomber le régime du président soudanais Omar el-Béchir, qui fait l'objet d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale pour génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre au Darfour.
Gibril Ibrahim a été choisi par le JEM pour succéder à son frère Khalil, tué fin décembre par l'armée soudanaise.
Les rebelles affirment lutter pour la "démocratie et les droits civiques" contre un régime dominé par les Arabes qui ne représente pas selon eux la diversité politique, ethnique et religieuse du pays.
Le JEM a refusé de se joindre à l'accord de paix conclu en juillet à Doha entre Khartoum et le Mouvement de libération pour la justice (LJM, une coalition de petites factions rebelles).
Il estimait notamment que cet accord ne résolvait pas les problèmes clés du partage du pouvoir et des richesses, des violations des droits de l'Homme, et du sort des 1,8 million de déplacés.
Au moins 300.000 personnes ont été tuées et 1,8 million déplacées depuis le début en 2003 de la guerre entre rebelles et forces gouvernementales soutenues par des milices locales arabes, selon une estimation des Nations unies. Khartoum évoque de son côté le chiffre de 10.000 morts.
La Minuad compte quelque 17.000 soldats et 5.000 policiers ayant pour mandat de protéger la population civile.