C’est, donc là, une alerte de plus, sur de possibles violences préélectorales. Apparemment, le verdict très attendu du Conseil constitutionnel fait plus peur, que le scrutin du 26 février lui-même. Le Département d’Etat américain a publié, le 12 décembre, un communiqué dans lequel il est demandé aux autorités américaines de reporter «tous les voyages non-essentiels au Sénégal» à compter du 16 janvier au 2 mars 2012. Tout est donc fait pour prévenir le plus tôt possible les citoyens américains des risques de troubles dans les 15 jours au moins avant la proclamation de la liste des candidats. Ce n’est pas la première fois que les Américains prennent de telles mesures préventives. A la suite de la condamnation du Secrétaire général de Convergence socialiste, Malick Noël Seck, en novembre dernier, pour outrage à magistrat et menaces de mort, l’ambassade américaine avait exprimé sa «préoccupation» quant aux violences qui pourraient en découler. Les chiens et les nervis qui avaient élu domicile chez les leaders de l’opposition, Moustapha Niasse et Tanor avaient installé la psychose. Paris n’est pas en reste. En fin octobre dernier, les Eléments français (anciennement Forces françaises du Cap-Vert) avaient entamé des exercices de simulation d’évacuation de leurs ressortissants. Avec des navires postés en mer et des points de regroupement érigés en cas de troubles.
Cette subite attention des Occidentaux et des Nations unies sur le Sénégal est partie des évènements du 23 juin provoqués par le ticket Président/Vice-président, et ceux du 27 du même mois qui avaient plongé Dakar dans la violence.
PiccMi.Com - La Rédaction
Cette subite attention des Occidentaux et des Nations unies sur le Sénégal est partie des évènements du 23 juin provoqués par le ticket Président/Vice-président, et ceux du 27 du même mois qui avaient plongé Dakar dans la violence.
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