"On ne peut pas dire aujourd'hui que les Sénégalais n'ont pas leurs cartes parce que les 3,5 millions qui ont voté en 2007 et en 2009 ont leurs cartes d'électeurs", a déclaré M. Sall à la presse.
"Ceux qui n'ont pas leurs cartes et qui peuvent les retirer" jusqu'au 25 février, "ça doit tourner autour de 300.000 à 350.000", a-t-il ajouté.
Il réagissait à un communiqué de la Mission d'observation électorale de l'Union européenne au Sénégal (MOE UE), qui a appelé à "plus de transparence" dans le processus de distribution des cartes d'électeurs.
"Depuis 2005, on distribue des cartes d'électeurs" et, selon M. Sall, "l'essentiel" a été distribué. Les électeurs qui se sont rendus aux urnes depuis 2007 peuvent voter avec leurs cartes qui "ne sont pas périmées", a-t-il affirmé.
Le Sénégal a organisé une présidentielle en 2007, ainsi que des municipales et locales en 2009. Entre-temps, il y a eu des découpages administratifs, ayant des répercussions sur les lieux de vote "d'à peu près 80.000 personnes", ainsi que "de nouveaux inscrits, qui tournent autour de 285.000 personnes", selon lui.
"Donc, c'est à ce niveau là qu'on parle de distribution de cartes pour le moment. Et les anciennes cartes qui sont là depuis 2005 ou 2006, et qui n'ont jamais été distribuées" pour diverses raisons, a-t-il expliqué.
D'après les chiffres du ministère sénégalais chargé des élections, 5.307.962 électeurs sont appelés à voter au Sénégal et à l'étranger pour la présidentielle du 26 février. Les militaires et paramilitaires sont convoqués aux urnes samedi et dimanche, une semaine avant les civils.
Au total, 14 candidats ont été autorisés à se présenter, dont le président sortant Abdoulaye Wade, élu en 2000 et réélu en 2007, une candidature contestée par des partis et organisations de la société civile.
Issa Sall a par ailleurs indiqué que la Céna, financée par l'Etat sénégalais, n'a pas encore reçu son budget pour la présidentielle, alors qu'elle doit déployer quelque "18.000 contrôleurs et superviseurs", sans compter les agents de ses structures décentralisées.
"Nous n'avons pas encore reçu notre budget électoral", d'environ 3 milliards de FCFA (près de 4,6 millions d'euros), un montant faisant partie du budget prévisionnel de 9 milliards de FCFA (plus de 13,7 millions d'euros) pour l'année 2012 "concernant l'élection présidentielle, les législatives, les sénatoriales, plus le budget de fonctionnement de la Céna", a-t-il affirmé.
"Nous avons reçu une partie de notre budget de fonctionnement que nous utilisons actuellement pour mettre en place tout le processus. (...) C'est encore extrêmement pénible pour nous. Il faut beaucoup de moyens pour mettre en branle une administration aussi importante", a-t-il dit.
© Agence France-Presse
"Ceux qui n'ont pas leurs cartes et qui peuvent les retirer" jusqu'au 25 février, "ça doit tourner autour de 300.000 à 350.000", a-t-il ajouté.
Il réagissait à un communiqué de la Mission d'observation électorale de l'Union européenne au Sénégal (MOE UE), qui a appelé à "plus de transparence" dans le processus de distribution des cartes d'électeurs.
"Depuis 2005, on distribue des cartes d'électeurs" et, selon M. Sall, "l'essentiel" a été distribué. Les électeurs qui se sont rendus aux urnes depuis 2007 peuvent voter avec leurs cartes qui "ne sont pas périmées", a-t-il affirmé.
Le Sénégal a organisé une présidentielle en 2007, ainsi que des municipales et locales en 2009. Entre-temps, il y a eu des découpages administratifs, ayant des répercussions sur les lieux de vote "d'à peu près 80.000 personnes", ainsi que "de nouveaux inscrits, qui tournent autour de 285.000 personnes", selon lui.
"Donc, c'est à ce niveau là qu'on parle de distribution de cartes pour le moment. Et les anciennes cartes qui sont là depuis 2005 ou 2006, et qui n'ont jamais été distribuées" pour diverses raisons, a-t-il expliqué.
D'après les chiffres du ministère sénégalais chargé des élections, 5.307.962 électeurs sont appelés à voter au Sénégal et à l'étranger pour la présidentielle du 26 février. Les militaires et paramilitaires sont convoqués aux urnes samedi et dimanche, une semaine avant les civils.
Au total, 14 candidats ont été autorisés à se présenter, dont le président sortant Abdoulaye Wade, élu en 2000 et réélu en 2007, une candidature contestée par des partis et organisations de la société civile.
Issa Sall a par ailleurs indiqué que la Céna, financée par l'Etat sénégalais, n'a pas encore reçu son budget pour la présidentielle, alors qu'elle doit déployer quelque "18.000 contrôleurs et superviseurs", sans compter les agents de ses structures décentralisées.
"Nous n'avons pas encore reçu notre budget électoral", d'environ 3 milliards de FCFA (près de 4,6 millions d'euros), un montant faisant partie du budget prévisionnel de 9 milliards de FCFA (plus de 13,7 millions d'euros) pour l'année 2012 "concernant l'élection présidentielle, les législatives, les sénatoriales, plus le budget de fonctionnement de la Céna", a-t-il affirmé.
"Nous avons reçu une partie de notre budget de fonctionnement que nous utilisons actuellement pour mettre en place tout le processus. (...) C'est encore extrêmement pénible pour nous. Il faut beaucoup de moyens pour mettre en branle une administration aussi importante", a-t-il dit.
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