Ce projet, qui en est à sa troisième édition, se réalise tous les deux ans depuis 2005.
«On est préparé, on sait à quoi s’attendre, mais c’est quand même stressant», avoue Véronique Sevigny Leclerc, une des étudiantes qui s’apprête à partir. Une autre des participantes au voyage, Patricia Brunette, a bien hâte de pouvoir aider les jeunes locaux. «Nous avons la chance de donner quelque chose aux enfants là-bas, c’est unique comme projet.» Les élèves sont préparés depuis plusieurs mois déjà au choc culturel qui les attend; dès le mois de mai, les élèves déposent leur candidature. Puis, suivent les multiples rencontres d’informations et de préparation au voyage.
Dès leur arrivée à Joal-Fatiouth, une ville d’environ 40 000 habitants située à 200 km de la capitale de Dakar, les étudiants se mettront au travail. Chaque élève doit assurer cinq heures d’enseignement par jour. «Nous ne sommes pas là en touristes», explique Claude Leblanc, qui est à l’origine du projet.
Professeur au collège Beaubois depuis plusieurs années, M Leblanc a toujours été fasciné par l’Afrique. «Ce genre d’expérience va les transformer, c’est certain, affirme-t-il. Ils vont vivre des moments qui vont les marquer pour le restant de leurs jours.» L’enseignant est aussi très enthousiaste face aux découvertes que ces étudiants feront en terre africaine. Il espère que les préjugés et les notions préconçues se remplacent par des savoirs concrets. «On connaît très peu de choses de l’Afrique, le berceau de l’humanité, déplore-t-il. Par exemple, les femmes ont eu le droit de vote au Sénégal bien avant le Québec.»
Les étudiants seront aussi accompagnés de deux anciennes étudiantes qui ont participé au voyage de 2007. Sophie Bélanger-Laflamme est l’une de ces deux accompagnatrices. Elle n’a pas hésité à répéter l’expérience. «Ce type de voyage est très valorisant, même si on sait qu’on ne changera pas le monde en une semaine.»
Les étudiants sont préparés au choc culturel qui les attend au Sénégal, mais le plus dur sera le retour à la vie normale. «Revenir a été très difficile pour moi, raconte Sophie. La vie au Sénégal est vraiment axée sur la famille. On s’aperçoit en revenant chez soi à quel point nous vivons dans une société individualiste. On réussit, après une expérience comme celle-là, à mettre les choses en perspective.»
«On est préparé, on sait à quoi s’attendre, mais c’est quand même stressant», avoue Véronique Sevigny Leclerc, une des étudiantes qui s’apprête à partir. Une autre des participantes au voyage, Patricia Brunette, a bien hâte de pouvoir aider les jeunes locaux. «Nous avons la chance de donner quelque chose aux enfants là-bas, c’est unique comme projet.» Les élèves sont préparés depuis plusieurs mois déjà au choc culturel qui les attend; dès le mois de mai, les élèves déposent leur candidature. Puis, suivent les multiples rencontres d’informations et de préparation au voyage.
Dès leur arrivée à Joal-Fatiouth, une ville d’environ 40 000 habitants située à 200 km de la capitale de Dakar, les étudiants se mettront au travail. Chaque élève doit assurer cinq heures d’enseignement par jour. «Nous ne sommes pas là en touristes», explique Claude Leblanc, qui est à l’origine du projet.
Professeur au collège Beaubois depuis plusieurs années, M Leblanc a toujours été fasciné par l’Afrique. «Ce genre d’expérience va les transformer, c’est certain, affirme-t-il. Ils vont vivre des moments qui vont les marquer pour le restant de leurs jours.» L’enseignant est aussi très enthousiaste face aux découvertes que ces étudiants feront en terre africaine. Il espère que les préjugés et les notions préconçues se remplacent par des savoirs concrets. «On connaît très peu de choses de l’Afrique, le berceau de l’humanité, déplore-t-il. Par exemple, les femmes ont eu le droit de vote au Sénégal bien avant le Québec.»
Les étudiants seront aussi accompagnés de deux anciennes étudiantes qui ont participé au voyage de 2007. Sophie Bélanger-Laflamme est l’une de ces deux accompagnatrices. Elle n’a pas hésité à répéter l’expérience. «Ce type de voyage est très valorisant, même si on sait qu’on ne changera pas le monde en une semaine.»
Les étudiants sont préparés au choc culturel qui les attend au Sénégal, mais le plus dur sera le retour à la vie normale. «Revenir a été très difficile pour moi, raconte Sophie. La vie au Sénégal est vraiment axée sur la famille. On s’aperçoit en revenant chez soi à quel point nous vivons dans une société individualiste. On réussit, après une expérience comme celle-là, à mettre les choses en perspective.»