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De fortes présomptions pèsent sur les nervis arrêtés dans l'affaire L'AS et 24H Chrono

Huit présumés assaillants ayant mis à sac les rédactions de L’As et 24 heures Chrono ont été déférés au parquet hier, en fin de matinée. Ils ont été mis à la disposition du procureur qui devrait les faire inculper. Une seule personne a été libérée par les enquêteurs de la Sûreté urbaine, qui bouclent ainsi une enquête sur cette affaire qui défraie la chronique. ImageHuit présumés assaillants ayant mis à sac les rédactions de L’As et 24 heures Chrono ont été déférés au parquet hier, en fin de matiné


Rédigé par leral.net le Samedi 30 Août 2008 à 11:52 | | 0 commentaire(s)|

De fortes présomptions pèsent sur les nervis arrêtés dans l'affaire L'AS et 24H Chrono
Ils ont été mis à la disposition du procureur qui devrait les faire inculper. Une seule personne a été libérée par les enquêteurs de la Sûreté urbaine, qui bouclent ainsi une enquête sur cette affaire qui défraie la chronique.
Le dimanche 17 août, aux environs de 20h 30, les sièges de L’As et de 24 heures Chrono ont été saccagés par une dizaine de nervis à bord d’une voiture de l’Administration. Les assaillants ont utilisé des gaz neutralisants et roué de coups un vigile qu’ils ont blessé. Les nervis, supposés avoir été envoyés par le ministre et chargé de la Propagande du Pds, ont détruit des tables et chaises du journal. Mais, leur cible a surtout été le matériel informatique du journal : ordinateurs, télécopieurs et imprimantes. C’est après cette attaque des locaux des journaux 24 heures Chrono et L’As, que la sûreté urbaine a ouvert une enquête pour «retrouver les auteurs et les commanditaires» de ces exactions. Les responsables du journal L’As ont été auditionnés dès le lendemain des faits. Ils ont confirmé leur plainte et se sont constitués partie civile. M. El Malick Seck, directeur de publication du journal 24 heures Chrono avait désigné nommément Farba Senghor, ministre des Transports aériens, comme le commanditaire de ces agressions, suite aux articles faisant état de ses relations avec sa première épouse. «Nous accusons directement le ministre Farba Senghor, parce qu’il a eu à dire dans les médias à travers un communiqué qu’il a signé et daté avec son empreinte de ministre, qu’il va exercer des violences physiques sur nos confrères de L’AS, de Pic, d’un autre journal et de nous. Dans un pays normal, quelqu’un n’ose pas produire un communiqué de la sorte sans être inquiété», avait-il accusé. Cheikh Oumar Ndao, rédacteur en chef du quotidien L’AS avait déclaré que «le commanditaire est connu. Il suffit de lire les éditions de jeudi dernier, pour voir un ministre de la République se permettre de dire qu’il allait détruire tous les journaux qui ont parlé de lui. L’acte d’aujourd’hui est un acte prémédité, le juge est mis devant ses responsabilités», conclut-il.
La suite de l’enquête a confirmé, selon la presse, cette piste. Ce qui explique le limogeage du ministre Farba Senghor du gouvernement.

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