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De la Trinité Sainte Chrétienne … Dieu Unique!

Les récents événements, suites à la sortie du président de la république s’attaquant aux fondements de la foi chrétienne, posent encore une fois la question de la compréhension la Trinité Sainte. Je pense qu’il est, dans ce climat, opportun d’en tenter une explication compréhensible à notre raison cartésienne. J’aimerais d’emblé annoncer que la Trinité est un mystère au delà de notre raison, que notre raison ne saurait embrasser et dominer totalement : nous parlons de Dieu lui-même et de sa nature.


Rédigé par leral.net le Jeudi 31 Décembre 2009 à 22:57 | | 9 commentaire(s)|

De la Trinité Sainte Chrétienne … Dieu Unique!
Plusieurs Docteurs de l’Eglise ont réfléchi sur la question et plusieurs essais existent dessus. Saint Augustin d’Hippone (Algérie-Afrique), un des pères de l’Eglise fut l’un des premiers à se pencher sur la question. Il y consacre une œuvre en quinze livres dans son traité : «De la Trinité». Il raconte qu’un jour qu’il y réfléchissait sur la plage, il vit un petit garçon s’adonnant a un curieux manège. Ce garçon avait creusé un petit trou sur la plage et avec un coquillage allait prendre de l’eau de la mer et revenait le verser dans le trou. Ayant observé le petit garçon dans son continuel manège pendant un temps, il s’approcha de lui et lui demanda ce qu’il essayait de faire. Le garçon lui répondit : «J’essaye de transvaser la mer dans le trou». Il rit de la naïveté du garçon et lui répondit que cela était évidemment impossible à réaliser ; sur ce, le garçon lui dit alors que c’était la même chose que lui essayait de faire avec sa réflexion sur la Sainte Trinité et d’un coup, disparu de sa vue. Cette expérience lui montra que notre nature humaine et ses outils scientifiques et cartésiens sont trop peu dotés pour saisir et apprivoiser la nature même de Dieu.

Cependant, le besoin de compréhension de ce mystère n’en demeure pas moins prégnant dans l’esprit humain des croyants ou des incrédules. Nous avons donc besoins d’en référer à des images que notre esprit et nos outils intellectuels peuvent saisir pour nous faire une vague idée de la nature de Dieu. Saint Hilaire de Poitiers disait au début de son traité sur la Trinité : « Toute comparaison est davantage utile à l'homme qu'adaptée à Dieu car elle suggère plus qu'elle ne réalise une pleine intelligence (du mystère de la trinité). » (De Trinitate, I, 19.)

La Trinité se définit comme étant : « la réalité mystérieuse d'un seul Dieu dans l'unité d'amour de trois personnes distinctes, égales et indivisibles, le Père, le Fils, l'Esprit. C'est par l'enseignement et la vie de Jésus que les chrétiens ont pu comprendre la profondeur de cette révélation. » Un seul Dieu en trois personnes distinctes, égales et indivisibles. Prenons deux exemples pour illustrer des exemples de trinités existantes.

D’abord le soleil. Quand nous considérons le soleil, il peu être disséqué en trois aspects distincts et indivisibles : Le disque solaire lui-même qui est visible et que l’on peut pointer du doigt en disant : il est physiquement là ; je le vois de mes yeux. La chaleur émanant du soleil ensuite : Elle est une réalité consubstantielle au soleil et sans elle, il n’y aurait aucune vie sur terre. Enfin la lumière du soleil. Elle nous permet de différencier jour et nuit et sans elle aussi, il n’y aurait aucune vie sur terre puisque les végétaux qui se trouvent à la base des chaines alimentaires animales n’existeraient pas. Ces trois aspects du soleil lui sont indissociables et pourtant nous avons un et un seul soleil; en retrancher un aspect dénaturerait entièrement le soleil et je ne saurais pour ma part donner une plus grande dignité à l’un ou l’autre des trois aspects. De même ignorer ou nier une des personnes de la Trinité Divine implique que nous considérons autre chose que Dieu lui-même et pourtant c’est de Dieu Unique dont nous parlons.

L’autre exemple de trinité est la personne humaine elle même. Ceci n’est en fait pas surprenant puisque la Bible dit que l’Homme est à l’image de Dieu (Genèse 1; 27) qui est lui-même trinitaire. En considérant la personne humaine, nous pouvons avoir trois réalités distinctes: Le corps, l’esprit et l’âme. Tout ce qui touche à l’une de ces réalités affecte les autres. Sans notre corps, nous serions purement esprit. Sans notre esprit nous serions de simples animaux et sans notre âme notre essence même d’être humain se viderait de toute substance. Pourtant nous sommes un et un seul être humain dans ces trois aspects pourtant bien distincts. Si donc nous qui sommes humain avons besoins de ces trois aspects pour être, Dieu qui est de lui bien plus complexe ne peut-il donc pas être trinitaire ?

Le reste est une question de foi. Nous nous rendons encore une fois de plus à l’évidence que nous ne pouvons cerner la nature du Divin Etre par notre raison cartésienne cependant, comme le disait le Pape Benoit XVI à des enfants venus le voir et lui poser des questions, la raison ne peut nous démontrer les choses les plus importantes de la vie : l’intelligence, l’amour, les sentiments … Comment en effet démontrer de manière cartésienne ou mathématique que j’ai de l’amour pour quelqu’un ? C’est tout simplement impossible. Je le sais, je le sens … et c’est tout. Il en va de même pour les mystères de la foi.

Les témoignages des Écritures Saintes qui nous enseignent à croire en cette Sainte Trinité se retrouvent dans plusieurs passages de l’Ancien Testament. Nous en choisissons quelques-uns. Dans le livre de la Genèse, Dieu dit: “Faisons l’homme à notre image selon notre ressemblance… Dieu créa l’homme à son image… homme et femme il les créa.” Genèse 1:26-27 et “Maintenant que l’homme est devenu comme l’un de nous.” Genèse3 :22. Lorsque Dieu dit “Faisons l’homme à notre image”, il ressort clairement qu’il y a plus d’une personne en Dieu et, lorsqu’il dit “Dieu créa”, c’est le fait que Dieu est “un” qui est démontré. Il est vrai qu’il ne dit pas combien de personnes il y a, mais ce qui semble quelque peu obscur dans l’Ancien Testament est très clair dans le Nouveau Testament. Lorsque notre Seigneur Jésus Christ a été baptisé dans le Jourdain, la voix du Père a été entendue. Il a dit: “Celui-ci est mon Fils bien-aimé”. Matthieu 3:17. Le Fils a été vu dans l’eau et le Saint-Esprit est apparu sous la forme d’une colombe. De même, le Christ a donné l’ordre suivant pour le baptême de tous les fidèles: “Baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit”. Matthieu 28:19. Dans l’Évangile selon Luc, l’ange Gabriel parle ainsi à Marie, la mère de notre Seigneur Jésus Christ: “Le Saint-Esprit viendra sur toi et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi le saint enfant qui naîtra sera appelé Fils de Dieu.” Luc 1:35. Ailleurs, il est dit: “Il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel: le Père, la Parole et l’Esprit-Saint; et ces trois sont un” 1 Jean 5:7 . Tous ces passages nous enseignent pleinement qu’il y a trois personnes en une seule essence divine. Cette doctrine dépasse la compréhension humaine, cependant nous y croyons dans cette vie présente, en attendant d’en avoir la pleine connaissance et d’en jouir pleinement au ciel. Le Père est appelé notre Créateur par sa puissance, Malachie 2 :10. Le Fils Jésus Christ est notre Sauveur et notre Rédempteur par son sang 1 Pierre 1 :2 , le Saint-Esprit est notre Sanctificateur par sa demeure en nos coeurs Jean 14:16. Cette doctrine de la sainte Trinité a toujours été maintenue dans l’Église, depuis le temps des apôtres jusqu’à ce jour.

Il y en a qui disent que Jésus n’est pas Dieu parce que leur intelligence à du mal à accepter une telle affirmation. Si la Bible est leur référence, comment comprennent-ils cette parole du Christ : « Ne crois-tu pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même : mais le Père demeurant en moi fait ses œuvres. Croyez-m'en ! je suis dans le Père et le Père est en moi. Croyez du moins à cause des œuvres mêmes. » Jean 14 :10-11. Aujourd’hui encore les mathématiques démontrent l’égalité des ensembles par la double inclusion «Je suis dans le Père et le Père est en moi» en est un bon exemple.

Ce texte ne prétend en rien être exhaustif sur les références Bibliques sur la Trinité Sainte. Il en existe encore beaucoup d’autres qui y font référence de manière indéniable. Dans 1 Co 2, 10 il est dit de l’Esprit Saint :« il sonde tout, jusqu'aux profondeurs de Dieu » pour nous le partager. Qui donc peut sonder les profondeurs de Dieu sinon Dieu lui-même? Saint Hilaire de Poitiers disait avec beaucoup de sagesse : « C'est de Dieu même qu'il faut apprendre ce qu'on doit penser de Dieu. » (De Trinitate, V, 21).

Evidemment, l’Islam condamne toute déification du Christ Jésus et l’affirmation de la Sainte Trinité, cependant, il faut rappeler que nous ne parlons pas de la même trinité. L’idée et la présentation qu’en fait le Coran considère plutôt une triade composée de: Allah, Issa (Jésus) et sa Mère Mariama (La vierge Marie) tel qu’en atteste la sourate 5 au verset 116 : “Quand Dieu dira : ‘Îssa, fils de Marie, as-tu dit aux gens : Prenez-moi et ma mère pour deux divinités, à côté de [en dehors de] Dieu ?...” La sourate 5 au verset 75 en atteste en ces termes : “En vérité, ils recouvrent [la vérité] ceux qui disent : Certes, Dieu est le troisième de trois” . Ils sont libres de professer leur foi. C’est leur droit le plus absolu que nous respectons. J’aimerais cependant saisir comment ils comprennent les paroles du verset 171 du chapitre 4 du Coran où Jésus est présenté comme « Parole de Dieu » et « Souffle de Dieu »? Ce sont là vraisemblablement des attributs divins qui sont prêtés à Jésus.

Pour ce qui nous concerne, nous témoignons de la vérité selon qu’il est écrit « Mais sanctifiez dans vos coeurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l'espérance qui est en vous. » 1 Pierre 3 :15

Nous savons en qui nous avons mis notre espérance et sommes surs de sa parole. Des citoyens simples, ne partageant pas notre foi peuvent aux mépris des règles élémentaires de bienséance et de respect, s’attaquer aux vérités de foi que, dans son Amour Le Père tout puissant nous a transmis durant les âges par les prophètes et enfin par son Fils Jésus Christ dans sa révélation finale, pleine et entière; et que l’Esprit Saint Continue à attester dans l’Eglise et dans nos cœurs ; Mais qu’un chef d’état se laisse aller publiquement à une telle bassesse est pour le moins malvenu et tant justement mal accueilli.

Permettez moi, à la suite du son éminence, Théodore Adrien Cardinal SARR de rappeler : « les Chrétiens n’adorent pas de statues ; les Chrétiens adorent un Seul Dieu. ‘’ Je crois en un Seul Dieu’’, tel est notre Credo. »

Que la Paix, la Joie et la Grâce de notre Seigneur Jésus Christ soit avec vous tous. Dewenati ! Soyez bénis.

Guy Aris NDOUYE

gandouye@yahoo.fr

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1.Posté par boula le 01/01/2010 02:48 | Alerter
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MERCI MON FRERE ET COURAGE, VOTRE ARTICLE ME RECONFORTE DANS MA FOI,
CE NEST PAS FACILE DE FAIRE COMPRENDRE AUX AUTRES QUE LES CHRETIENS NE CROIENT PAS EN PLUSIEURS DIEU MAIS EN UN SEUL DIEU. VOTRE ARTICLE VA CERTAINEMENT AIDER A ECLAIRER CERTAINS ESPRITS.

2.Posté par aladin le 01/01/2010 15:15 | Alerter
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Le concept de la Trinité qui veut, comme vous tentez de nous l'expliquer, qu'il ne désigne en fait qu'un seul DIEU, peut en effet apparaitre comme difficile à saisir pour un homme ordinaire. SOIT !

Essayez-vous aussi de nous dire aussi que même Dieu "le Père" lui n'a rien compris à votre Trinité ou qu'il a mal compris ?

Sinon, pourquoi DIEU dit-il clairement "

« O gens du livre (Chrétiens) ! Ne soyez pas excessifs dans votre religion. Ne dites que la vérité a propos de Dieu. Le Messie, Jésus, fils de Marie est l’Envoyé de Dieu, Son Verbe déposé dans le sein de Marie. Un Esprit émanant du Seigneur. Croyez en Dieu et en ses Prophètes. Ne parlez pas de Trinité. Cessez de le faire. Cela vaudra mieux pour vous. Dieu est Unique. Gloire à Lui ! ». (Coran 4.171)

Tenter de faire croire que la Trinité ne désigne qu'il seul DIEU est plus difficile que de tenter de faire passe un elephant par le chass d'une aiguille.

Tenter de faire croire que Jesus (psl) partage les attributs de DIEU LE TOUT PUISSANT est un blasphème !

Et encore, relativement à ce point :

« Ceux qui disent : Dieu est le Messie, fils de Marie, » sont des impies. Demande-leur : « Qui aurait pu empêcher Dieu s’il avait voulu anéantir le Messie, fils de Marie, sa mère et l’humanité entière ? » (Coran 5.17)

« Rien ne lui est égal » (Coran 112.4)

Contrairement à ce que pensent les Israelites et les Chrétiens, rien ne saurait lui ressembler :

« … Il n'y a rien qui Lui ressemble; et c'est Lui l'Audient, le Clairvoyant. » (Coran 42.11)

Il est le Créateur Universel par excellence :

«N'ont-ils pas médité sur le royaume des cieux et de la terre, et toute chose qu'Allah a créée, et que leur terme est peut-être déjà proche ? En quelle parole croiront-ils après cela ? » (Coran 7.187)

Il a créé l’homme…

« C'est Lui qui vous a créés d'argile; puis Il vous a décrété un terme, et il y a un terme fixé auprès de Lui. Pourtant, vous doutez encore ! » (Coran 6.2)

… et tous les hommes

« Nous vous avons créés, puis Nous vous avons donné une forme, ensuite Nous avons dit aux Anges : "Prosternez-vous devant Adam." Ils se prosternèrent, à l'exception d'Iblis (Satan) qui ne fut point de ceux qui se prosternèrent. » (Coran 7.21)

Les dotant de facultés appropriées :

« Et c'est Lui qui a créé pour vous l'ouïe, les yeux et les cœurs. Mais vous êtes rarement reconnaissants. » (Coran 23.78)

A partir de l’eau, il a conçu tous les êtres vivants :

« Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte ? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas ? » (Coran 21.30)

Il n’est pas limité. Il crée ce qu’il veut. Il est puissant sur toute chose :

« Certes sont mécréants ceux qui disent : "Allah, c'est le Messie, fils de Marie ! " - Dis : "Qui donc détient quelque chose d'Allah (pour L'empêcher), s'Il voulait faire périr le Messie, fils de Marie, ainsi que sa mère et tous ceux qui sont sur la terre ? ... A Allah seul appartient la royauté des cieux et de la terre et de ce qui se trouve entre les deux". Il crée ce qu'Il veut. Et Allah est Omnipotent. » (Coran 5.17)

Sa Puissance est infinie, incomparablement supérieure a tout ce qui l’homme peut imaginer :

« Les mécréants n’estiment guère Dieu à sa vraie mesure, alors que le jour de la résurrection, il fera une poignée de la terre tout entière et les cieux seront ployés en sa dextre. Gloire a lui ! Il est au dessus de ce qu’on lui associe. » (Coran 39.67)

L’univers a été crée par un Acte de sa Puissance. A partir d’un noyau initial :

« Qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte que nous avons fait rompre ? [Pour donner naissance à l’univers] Et qu’au moyen de l’eau, Nous créons tout ce qui vit ? Ne croiront-ils donc pas ? » (Coran 21.30)

L’expansion de l’univers est un autre Acte de sa Puissance Illimitée :

« Le ciel, Nous l'avons construit par Notre puissance : et Nous l'étendons [constamment]: dans l'immensité. » (Coran 51.47)

C’est encore grâce à sa Puissance que l’univers évolue dans un ordre parfait :

« Allah retient les cieux et la terre pour qu'ils ne s'affaissent pas. Et s'ils s'affaissaient, nul autre après Lui ne pourra les retenir. Il est Indulgent et Pardonneur. » (Coran 35.41)

Il est l’Omniscient dont la Science s’étend à tous les domaines et qui connait tous les secrets :

« Ce qui est dans les cieux et ce qui est dans la terre appartient à Dieu. La Science de Dieu s’étend à toute chose ». (Coran 4.126)

« Tu ne te trouveras dans aucune situation, tu ne réciteras aucun passage du Coran, vous n'accomplirez aucun acte sans que Nous soyons témoin au moment où vous l'entreprendrez. Il n'échappe à ton seigneur ni le poids d'un atome sur terre ou dans le ciel, ni un poids plus petit [que l’atome] ou plus grand qui ne soit déjà inscrit dans le livre de l’évidence. » (Coran 5.7)

De même que les secrets insondables tels que le terme de la vie :

« Il a décrété un terme à chaque vie et un autre terme connu de Lui Seul, qui est celui de la Résurrection.. » (Coran 6.2)

Il est le Très Grand, le Plus Grand :

« Car il ne croyait pas en Allah, le Très Grand. » (Coran 69.33)

Le Dominateur suprême :

Dis : "Je ne suis qu'un avertisseur. Point de divinité à part Allah, l'Unique, le Dominateur Suprême. » (Coran 38.65)

Il est le Seigneur de toute chose, le Seigneur de l’univers :

« C'est Allah qui vous a assigné la terre comme demeure stable et le ciel comme un immense édifice et vous a donné votre forme, - et quelle belle forme Il vous a donnée ! - et Il vous a nourris de bonnes choses. Tel est Allah, votre Seigneur; gloire à Allah, Seigneur de l'univers !

C'est Lui le Vivant. Point de divinité à part Lui. Appelez-Le donc, en Lui vouant un culte exclusif. Louange à Allah, Seigneur de l'univers ! » (Coran 4O.64/65)

Il est le Clément le Miséricordieux. Ces deux mots sont employés plus de trois cents fois dans le Coran. Il est le Maitre de la Miséricorde :

« Et ton Seigneur est le Pardonneur, le Détenteur de la miséricorde. S'il s'en prenait à eux pour ce qu'ils ont acquis. Il leur hâterait certes le châtiment. Mais il y a pour eux un terme fixé (pour l'accomplissement des menaces) contre lequel ils ne trouveront aucun refuge. » Coran 18.57)



« Dis : "A qui appartient ce qui est dans les cieux et la terre ? " Dis : "A Allah ! " Il S'est à Lui-même prescrit la miséricorde. Il vous rassemblera, certainement, au Jour de la Résurrection : il n'y a pas de doute là-dessus. Ceux qui font leur propre perte sont ceux qui ne croient pas. » (Coran 6.12)

Cependant il ne pardonne pas le polythéisme qui est le crime le plus grave qui puisse être commis :

« Certes Allah ne pardonne pas qu'on Lui donne quelqu'associé. A part cela, Il pardonne à qui Il veut. Mais quiconque donne à Allah quelqu'associé commet un énorme péché » (Coran 4.48)

Mais il agrée la contrition des hommes sincères :

« Et c'est Lui qui agrée de Ses serviteurs le repentir, pardonne les méfaits et sait ce que vous faites. » (Coran 42.25)

Dieu est Celui qui peut se passer de l’univers. Il existe par Lui-même :

« Allah ! Point de divinité à part Lui, le Vivant, Celui qui subsiste par lui-même "al-Qayyum". Ni somnolence ni sommeil ne Le saisissent. A lui appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Qui peut intercéder auprès de Lui sans Sa permission ? Il connaît leur passé et leur futur. Et, de Sa science, ils n'embrassent que ce qu'Il veut. Son Trône "Kursiy" déborde les cieux et la terre, dont la garde ne Lui coûte aucune peine. Et Il est le Très Haut, le Très Grand. » (Coran 2.255)

Il est Eternel :

« Tout ce qui est sur elle [la terre] doit disparaître, [Seule] subsistera La Face [Wajh] de ton Seigneur, plein de majesté et de noblesse » (Coran 55.26/27)

Il est le Seul digne de Louanges :

« Les sept cieux et la terre et ceux qui s'y trouvent, célèbrent Sa gloire. Et il n'existe rien qui ne célèbre Sa gloire et Ses louanges. Mais vous ne comprenez pas leur façon de Le glorifier. Certes c'est Lui qui est Indulgent et Pardonneur. » (Coran 17.44)



Il est glorifié par les Anges :

« Et tu verras les Anges faisant cercle autour du Trône, célébrant les louanges de leur Seigneur et Le glorifiant. Et il sera jugé entre eux en toute équité, et l'on dira : "Louange à Allah, Seigneur de l'univers". (Coran 39.75)

« Et supporte patiemment la décision de ton Seigneur. Car en vérité, tu es sous Nos yeux. Et célèbre la gloire de ton Seigneur quand tu te lèves. Glorifie-Le une partie de la nuit et au déclin des étoiles. » (Coran 52.48/49)

Il est très éloigné de toutes les descriptions qu’on se fait de lui :

« Gloire au Seigneur des cieux et de la terre, Seigneur du Trône; Il transcende de ce qu'ils décrivent. » (Coran 43.82)

Il est le Vivant, sur Lequel, ni l’assoupissement ni le sommeil n’ont de prise :

« Allah ! Point de divinité à part Lui, le Vivant, Celui qui subsiste par lui-même "al-Qayyum". Ni somnolence ni sommeil ne Le saisissent. A lui appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Qui peut intercéder auprès de Lui sans Sa permission ? Il connaît leur passé et leur futur. Et, de Sa science, ils n'embrassent que ce qu'Il veut. Son Trône "Kursiy" déborde les cieux et la terre, dont la garde ne Lui coûte aucune peine. Et Il est le Très Haut, le Très Grand. » (Coran 2.255)




3.Posté par aladin le 01/01/2010 15:31 | Alerter
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Ceci n’est en fait pas surprenant puisque la Bible dit que l’Homme est à l’image de Dieu (Genèse 1;
Vous dites que l'homme est à l'image de DIEU ?

Dans tous les cas, chez les Israelites ainsi que chez les Chrétiens, Dieu apparait sous les extérieurs d’un superman, un homme supérieur dont la force essentielle réside dans l’accomplissement des miracles les plus surprenants. Ce rapprochement entre Dieu et les hommes peut être parfaitement perçu à travers la Bible qui abonde dans ce sens « Dieu dit enfin « Faisons des êtres humains qu’ils nous ressemblent vraiment… » Dieu créa les êtres humains à sa propre image, il les créa homme et femme » Genèse 1-26/27

Avec des traits humains, Dieu se devait d’avoir un comportement qui concordait avec ce qu’on était en droit d’attendre d’un homme, même doué de facultés supérieures.
Et l’univers qui en était forgé était forcement en rapport et en harmonie avec le Créateur. On se représentait alors le monde sous la forme d’un disque plat, avec pour centre géographique et spirituel la ville de Jérusalem.

Au point ou sur la mappemonde les géographes actuels situent le Pole Nord, se trouvait le Paradis, d’une superficie a peu près égale a celle de Jérusalem. Quelques territoires existaient évidemment, et étaient affectés aux régions les plus connues à l’époque (Europe-Moyen Orient, Afrique du Nord). Le ciel formait une coupole qui venait se poser sur cet univers minuscule, animé du mouvement du soleil, de la lune et des planètes. Le fonctionnement d’un si petit univers se contentait de l’action d’une Dieu à son échelle.



En, l’affectant d’une apparence humaine et d’un comportement en conséquence on n’avait plus de difficulté à imaginer une divinité bien proche des préoccupations quotidiennes, toujours prête à intervenir pour mettre de l’ordre dans la création. La Bible nous apprend que Dieu était sollicité de jour comme de nuit et qu’il répondait à cela par une grande disponibilité.

Le Coran est venu apporter un bouleversement total à ce schéma un peu trop simpliste. Au niveau de l’univers d’abord qui n’était plus cantonné aux limites de notre globe et voyait son horizon s’élargir considérablement. La terre, aussi importante par elle-même pour ses occupants, devenait une simple planète, négligeable, perdue dans l’immensité cosmique. L’homme qui s’était assimilé à l’image de Dieu, perdait son auréole. La création devenait extraordinairement grandiose et complexe :

« La création des cieux et de la terre, est quelque chose de plus grandiose que la création des hommes, mais la plupart d’entre eux n’y réfléchissent pas ». (Coran 4O.57)


4.Posté par le dieu qui exista jamais le 01/01/2010 16:09 | Alerter
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Le Dieu qui n'exista jamais
(de Ahmed Deedat)





LA NAISSANCE DE DIEU


"Dieu" est né de la descendance de David : "Il concerne son Fils, né de la descendance de David selon la chair." (Romains 1:3)

"Dieu" était le fruit des descendants de David : "Comme il était prophète et qu'il savait que Dieu lui avait juré par serment de faire asseoir un de ses descendants sur son trône." (Actes 2:30)


Les ancêtres de "Dieu" : "Généalogie de Jésus-Christ, fils d'Abraham" (Matthieu 1:1)


Le sexe de "Dieu" : Quand le huitième jour fut accompli, il fut circoncis et fut appelé Jésus..." (Luc 2:21)


Comment Marie conçut et donna 1er jour à "Dieu", Marie conçut Jésus comme toutes les autres femmes : "Pendant qu'ils étaient là, le temps où Marie devait accoucher arriva" (Luc 2:6)

ce qui signifie qu'elle traversa toutes les étapes de la grossesse, qu'elle accoucha comme toutes les autres femmes enceintes : "Elle était enceinte et elle criait dans le travail et les douleurs de l'enfantement" (Apocalypse 12:2)


"Dieu" téta le sein d'une femme : "Tandis que Dieu parlait ainsi, une femme éleva la voix du milieu de la foule et lui dit : Heureux le sein qui t'a porté et les mamelles qui t'ont allaité !" (Luc 11:27)


Le pays d'origine de "Dieu" : "Jésus était né à Bethléhem en Judée, au temps du roi Hérode." (Matthieu 2:1)


La profession de "Dieu" : "N'est-ce pas le charpentier...?" (Marc 6:3), "n'est-ce pas le fils du charpentier...?" (Matthieu 13:55)


Le moyen de transport de "Dieu" : "... Voici que ton roi vient à toi; plein de douceur et monté sur une ânesse..." (Matthieu 21:5) "Jésus trouva un ânon et s'assit dessus." (Jean 12:14)


Boisson et nourriture de "Dieu" : "Le Fils de l'homme est venu, mangeant et buvant et l'on dit : C'est un homme qui fait bonne chair et un buveur de vin, un ami des péagers et des pêcheurs." (Matthieu 11:19, Luc 7:34)


Pauvreté de "Dieu" : "Jésus lui dit : Les renards ont des tannières, et les oiseaux du ciel ont des nids, mais le Fils de l'homme n'a pas où reposer sa tête." (Matthieu 8:20)


Les maigres richesses de "Dieu" : "Sandales de Jésus" (Luc 3:16) "Ses vêtements... sa tunique" (Jean 19:23)


"Dieu" était un juif dévôt : "Vers le matin, pendant qu'il faisait encore très sombre, il se leva et sortit pour aller dans un lieu désert où il se mit à prier" (Marc 1:35)


"Dieu" était un citoyen loyal : Jésus fut un bon citoyen, loyal à César. Il dit : "... Rendez donc à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu" (Matthieu 22:21)
"Il payait ses taxes régulièrement." (Matthieu 17:24-27)



LA FAMILLE DE DIEU

"Dieu" était le fils de Joseph : "Philippe trouva Nathanaël et lui dit : Nous avons trouvé celui dont il est parlé dans la loi de Moïse et dans les prophètes, Jésus de Nazareth, fils de Joseph" (Jean 1:45).


Les frères et beaux frères de "Dieu" : "Il se rendit dans sa patrie et se mit à enseigner dans leur synagogue de telle sorte qu'ils étaient étonnés et disaient : D'où lui viennent cette sagesse et ces miracles ? N'est-ce pas le fils du charpentier ? Sa mère ne s'appelle-t-elle pas Marie ? Et ses frères, Jacques, Joseph, Simon et Jude ? Et ses soeurs ne sont-elles pas toutes parmi nous ? D'où lui vient donc tout cela ? (Matthieu 13:54-56)


LE DÉVELOPPEMENT DE "DIEU"

Le développement spirituel de "Dieu" : "Or le petit enfant grandissait et se fortifiait : il était rempli de sagesse..." (Luc 2:40)

Le développement mental, physique et moral de "Dieu" : "Et Jésus croissait en sagesse, en stature et en grâce, devant Dieu et devant les hommes." (Luc 2:52)

"Dieu" avait douze ans lorsque ses parents le conduisirent à Jérusalem : "Ses parents allaient chaque année à Jérusalem pour la fête de la Pâque. Lorsqu'il eut douze ans, ils y montèrent selon la coutume de la fête." (Luc 2:41-42)

L'impuissance de "Dieu"; Jésus dit : "Moi, je ne peux rien faire par moi-même..." (Jean 5:30)

"Dieu" ne connaissait pas le temps : Jésus dit : "Pour ce qui est du jour ou de l'heure, personne ne les connait, pas même les anges dans le ciel, pas même le Fils, mais le Père (seul)" (Marc 13:32)

"Dieu" ne connaissait pas les saisons : "Le lendemain, comme ils sortaient de Bethanie, Jésus eut faim. Apercevant de loin un figuier qui avait des feuilles, il alla voir s'il y trouverait quelque chose, mais s'en étant approché, il n'y trouva que des feuilles, car ce n'était pas la saison des figues." (Marc 11:12-13)

"Dieu" était illettré : "On était déjà au milieu de la fête, quand Jésus monta au temple, et il enseignait. Les juifs s'étounaient et disaient : Comment connait-il les Ecritures lui qui n'a pas étudié ?" (Jean 7:14-15)

"Dieu" apprenait grâce à l'expérience : "II a appris, bien qu'il fut le Fils, l'obéissance parce qu'il a souffert " (Hébreux 5:7-8)


LA TENTATION DE "DIEU"

Le diable soumit "Dieu" à la tentation 40 jours durant : "Aussitôt l'Esprit poussa Jésus dans le désert. II passa dans le désert quarante jours, tenté par Satan..." (Marc 1:12-13)


Le diable soumit "Dieu" à la tentation continuellement : "Après avir achevé de le tenter, le diable s'éloigna de lui jusqu'à une autre occasion" (Luc 4:13)
Comme les Pécheurs, "Dieu" fut soumis à la tentation de toutes choses : "... mais il a été tenté comme nous à tous égards sans (commettre de) péché" (Hébreux 4:15)


Le vrai Dieu ne peut pas succomber à la tentation du mal : "... Dieu ne peut être tenté par le mal et ne tente lui même personne." (Jacques 1:13)


Seuls ceux qui ne sont pas Dieu peuvent être soumis à la tentation du mal : "Mais chacun est tenté, parce que sa propre convoitise l'attire et le séduit " (Jacques. 1:14)


LA MISSION DE "DIEU"

La confession et le repentir de "Dieu";Avant que débute son ministère public : "Alors Jésus vint ... vers Jean, pour être baptisé par lui" (Matthieu 3:13). "... en confessant leurs péchés" (Matthieu 3:6). "... en vue de la repentance." (Matthieu 3:11)

"Dieu" ne vint pas pour sauver les pécheurs : "Lorsqu'il fut en particulier, ceux qui l'entouraient avec les douze l'interrogèrent sur la parabole. II leur dit : C'est à vous qu'a été donné le mystère du royaume de Dieu, mais pour ceux du dehors, tout se passe en paraboles, afin que tout en regardant bien, ils ne voient pas et qu'en entendant bien, ils ne comprennent pas, de peur qu'ils ne se convertissent et qu'll ne leur soit pardonné" (Marc 4:10-12)


LES ORIGINES DE "DIEU"

"Dieu" était un juif tribal : "Le lion de la tribu de Juda." (Révélation 5:5)


"Dieu" vint seulement pour les juifs : "Il répondit : je n'ai été envoyé qu'aux brebis perdues de la maison d'Israël." (Matthieu 15:24)


La discrimination raciale de "Dieu" : "Tels sont les douze que Jésus envoya après leur avoir donné les recommandations suivantes : N'allez pas vers les païens, et n'entrez pas dans les villes des Samaritains; allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d'Israël." (Matthieu 10:5-6)


Selon "Dieu", les Gentiles sont des chiens : "... Il n'est pas bien de prendre le pain des enfants, et de le jeter aux petits chiens." (Matthieu 15:26)


Le royaume de "Dieu" : "Il (Jésus) règnera sur la maison de Jacob éternellement et son règne n'aura pas de fin."(Luc 1:33)


Les titres de "Dieu" : "Le roi des juifs." (Matthieu 2:2) "Le roi d'Israël." (Jean 1:49; 12:13)



UN "DIEU" QUI N'A RIEN D'UN DIEU

Un "Dieu" affamé : "II jeûna quarante jours et quarante nuits, puisqu'il eut faim." (Matthieu 4:2) "Le matin, en retournant à la ville, il eut faim." (Matthieu 21:18) "Le lendemain, comme ils sortaient de Bethanie, Jésus eut faim." (Marc 11:12)


Un "Dieu" assoiffé : "... Jésus ... dit ... J'ai soif." (Jean 19:28)


Un "Dieu" endormi : "... Et lui, il dormait" (Matthieu 8:24). "... Jésus s'endormit ..." (Luc 8:23) "Et lui, il dormait à la poupe sur le coussin." (Marc 4:38)


Un "Dieu" épuisé : "... Jésus, fatigué du voyage, était assis au bord du puits..." (Jean 4:6)


Un "Dieu" qui gémit : "... il frémit en son esprit et fut troublé." (Jean 11:33) "Jésus, frémissant de nouveau en lui-même, se rendit au tombeau..." (Jean 11:38)


Un "Dieu" qui pleure : "Jésus pleura." (Jean 11:35)


Un "Dieu" triste : "... et il commença à être saisi de tristesse et d'angoisse." (Matthieu 26:37) "Et il leur dit alors : Mon âme est triste jusqu'à la mort..." (Matthieu 26:38)


Un "Dieu" hystérique : "... et il commença à être saisi d'effroi et d'angoisse." (Marc 14:33)


Un "Dieu" faible : "Alors un ange lui apparut du ciel, pour le fortifier" (Luc 22:43)



LE DIEU "GUERRIER"

La méthode forte de "Dieu" : "Il entra dans le temple et se mit à chasser les marchands." (Luc 19:45) "La Pâque des juifs était proche, et Jésus monta à Jérusalem. Il trouva établis dans le temple les vendeurs de boeufs, de brebis et de pigeons, et les changeurs. II fit un fouet de corde et les chassa tous hors du temple, ainsi que les brebis et les boeufs; il dispersa la monnaie des changeurs, renversa les tables." (Jean 2:13-15)


Le "Dieu" de la guerre; Jésus dit :"Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l'épée." (Matthieu 10:34)


Le "Dieu" qui croise le fer; Jésus dit : "... que celui qui n'a pas d'épée vende son vêtement et en achète une" (Luc 22:36)



LE "DIEU" EN FUITE

"Dieu" en proie à la punique : "Après cela, Jésus parcourait la Galilée, car i! ne voulait point parcourir la Judée, parce que les juifs cherchaient à le faire mourir." (Jean 7:1)


"Dieu" prit de peur devant les juifs : "Dès ce jour, ils résolurent de le faire mourir. Jésus donc ne circula plus ouvertement parmi les juifs..." (Jean 11:53-54)


"Dieu" tourne les talons : "Ils cherchèrent encore à l'arrêter; mais il s'échappa de leurs mains." (Jean 10:39)


"Dieu" se cacha pour fuir : "Là-dessus, ils prirent des pierres pour les lui jeter; mais Jésus se cacha et sortit du temple." (Jean 8:59)



L'ARRESTATION DE "DIEU"

Un ami trahit le secret de la cachette de "Dieu" : "Judas, qui le livrait, connaissait l'endroit, parce que Jésus et ses disciples s'y étaient souvent réunis. Judas prit donc la cohorte et des gardes envoyés par les principaux sacrificateurs et les Pharisiens, et s'y rendit avec des torches, des lanternes et des armes." (Jean 18:2-3)


"Dieu" fut arrêté, lié et emmené : "La cohorte, le tribun et les gardes des juifs saisirent alors Jésus et le lièrent " (Jean 18:12)


"Dieu" fut humilié : "Les hommes qui tenaient Jésus se moquaient de lui et le frappaient. Ils lui voilaient le visage et l'interrogeaient, en disant : Devine qui t'a frappé." (Luc 22:63-64) «Là-dessus, ils lui crachèrent au visage et lui donnèrent des coups de poings; d'autres le giflèrent..." (Matthieu 26:67)


"Dieu" sans défense : "... un des gardes qui se trouvaient là donna une gifle à Jésus..." il dit "... si j'ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ?" (Jean 18:22-23)


"Dieu" condamné à mort : "... Tous le condamnèrent comme passible de mort " (Marc 14:64) "Ils répondirent: II est passible de mort" (Matthieu 26:66)


"Dieu" muet et docile : "... II a été mené comme une brebis à l'abattoir. Et comme un agneau muet devant celui qui le tond. Il n'ouvre pas la bouche" (Actes 8:32)



LA SOI-DISANT FIN DE "DIEU"

Le "Dieu" mourant : "Mais Jésus jeta un grand cri, puis il expira." (Marc 15:37)


Le "Dieu" que l'on disait mort et décédé : "... Christ ... est mort ..." (Romains 5:6) "... Jésus ... déjà mort ..." (Jean 19:33)


Le soi-disant corps de "Dieu" : "Il (Joseph d'Arimathie) se rendit vers Pilate et demanda le corps de Jésus. Alors Pilate ordonna de le lui remettre." (Matthieu 27:58)


Le linceul de "Dieu" :"Joseph prit le corps; l'enveloppa d'un linceul immaculé." (Matthieu 27:59)


L'oraison funèbre du dernier et regretté "Dieu" : "Le centurion à la vue de ce qui était arrivé, glorifia Dieu et dit : Réellement cet homme était juste." (Luc 23:47)

5.Posté par Samba le 01/01/2010 17:01 | Alerter
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Trinité chrétienne
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La Trinité chrétienne, dans les principaux courants du christianisme, désigne Dieu, unique, en trois hypostases, Père, Fils et Esprit Saint, égales et participant à une même essence (consubstantialité ou homoousia).

L'énoncé du dogme de la Trinité se présente comme la conséquence de ce qui est dit du mystère de Dieu dans les Écritures : Dans l'Ancien Testament, Dieu a révélé son existence et son unicité ; dans le Nouveau Testament ont été affirmés la divinité de Jésus-Christ et le caractère personnel de l'Esprit-Saint.

Le Père. Il est « celui qui est éternel » (Elohim) (אלוהים), ainsi que l'a compris la Septante et la Bible de Jérusalem dans leurs traductions du passage du Livre de l'Exode où est révélé le nom divin. Le Nouveau Testament souligne la paternité de Dieu, déjà reconnue dans l'Ancien Testament.
Le Fils, le Verbe ou la Parole de Dieu (YHVH), identifié comme celui qui était avec Dieu (Jn 11). Il est le créateur du ciel et de la terre ainsi que de toutes choses (comparer (Col 115-16) et (Hé 110) [où l'on voit dans Hébreux 1:8 que c'est le Père qui parle à son Fils]), et s'est incarné en Jésus-Christ (Jn 114). En lui « habite corporellement toute la plénitude de la divinité » (Col 29). En outre il est aussi l'Alpha et Omega (Ap 2213) qui signifie « le premier et le dernier », expression que l'on trouve déjà dans Es 4812). Dans le livre de Jean selon la TOB, Jésus se déclare lui-même être « Je Suis » (Jn 858s; 24; 28 et Ex 314))ce qu'il confirme en disant qu'il était au temps d'Abraham.Jn 856s).
Le Saint-Esprit, en grec Πνευμα / Pneuma, est aussi appelé Παρακλητος / Paraclet, d'un mot qui signifie « avocat, intercesseur » (Jn 1426), et se distingue du Père et du Fils (Jn 14 ; Jn 1526 ; Jn 165s). Dans la doctrine chrétienne, il est l'« Esprit de Dieu » ou le « Souffle de Dieu » de l'Ancien Testament, hébreu רוח אלוהית, Rûah, celui qui a inspiré les prophètes, s'est manifesté à la Pentecôte, et continue d'inspirer l'Église chrétienne. Il est surtout représenté par des symboles : la colombe, la tempête, le feu. Le texte évangélique précise : « Tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l'Esprit ne sera point pardonné. » (Mt 1231 ; voir aussi Mc 329).

Icône dite de la Trinité de saint André l'Iconographe. Il s'agit des trois anges apparus à Abraham aux chênes de Mambré Gn 181] qu'André Roublev interprête comme une figure du mystère de la Trinité invisible.Sommaire [masquer]
1 Vocabulaire trinitaire
2 La doctrine de la Trinité
2.1 Ancien Testament
2.2 Nouveau Testament
2.3 Exposé de la doctrine
3 Théologie historique
3.1 Période anténicéenne
3.2 Le premier concile de Nicée
3.3 Le premier concile de Constantinople
3.4 Augustin d'Hippone
3.5 Le concile d'Éphèse
3.6 Le concile de Chalcédoine
3.7 Le deuxième concile de Constantinople
3.8 Principales hérésies
3.9 Les symboles
3.9.1 Le Filioque
3.10 Époque scolastique : Thomas d’Aquin
3.10.1 Commentaire
3.11 Époque moderne et contemporaine
4 Positions actuelles des Églises
4.1 Église catholique romaine et Église orthodoxe
4.1.1 Résumé de la foi catholique sur la Trinité
4.2 Églises issues de la Réforme
5 Antitrinitarismes
6 Citations
6.1 Notes et références
7 Annexes
7.1 Articles connexes
7.2 Bibliographie
7.2.1 Auteurs anciens
7.2.2 Auteurs modernes
7.3 Liens externes


Vocabulaire trinitaire [modifier]
Le mot « Trinité » n’appartient pas au vocabulaire du Nouveau Testament, ni, par conséquent, au kérygme originel de la première communauté chrétienne. Il est un résumé, de nature théologique, pour signifier le dogme central de la foi chrétienne. On trouve le mot grec Τριας / Trias, qui signifie « trois », à propos des trois Personnes divines, pour la première fois (vers 180) dans les écrits de Théophile d'Antioche (A Autolycus, II, 15), qui lui-même n’affirme pas être l’inventeur du mot dans cette acception, puis est employé par Hippolyte de Rome (Contre Noët, 14). C’est Tertullien (v. 155 – v. 222) qui a introduit le terme Trinitas dans le lexique théologique latin (Contre Praxeas). Trias n'est pas employé aux conciles de Nicée, Constantinople I, Chalcédoine ; le mot s'est imposé avec Athanase d'Alexandrie[1].

Cependant, les notions qui constituent la doctrine trinitaire sont contenues dans les Écritures. À ce sujet, Claude Tresmontant précise :

« Si, comme c'est le cas dans tous les écrits du Nouveau Testament — sans exception — le terme « fils » désigne Jésus de Nazareth pris concrètement, c'est-à-dire l'Homme véritable uni à Dieu véritable, alors, comme c'est le cas aussi dans tous les écrits du Nouveau Testament, le terme « père » signifie et désigne Dieu, purement et simplement. Dieu est le père de tous les êtres, parce qu'il est le Créateur. » ; « Dans le langage ultérieur par contre, le terme de « fils » ne désigne plus directement Jésus de Nazareth pris concrètement, mais le Logos[2], de Dieu considéré en son éternité, avant l'incarnation, et indépendamment de l'incarnation. Dans ce cas, le terme de « père » ne peut plus signifier, comme c'est le cas dans les écrits du Nouveau Testament, Dieu purement et simplement. Il en vient à signifier Celui qui, en Dieu, est le père de son propre Logos, qui est son fils ![3] »
Tertullien a aussi employé les mots substantia, équivalent du grec ουσια / ousia (« essence », « substance », « être ») et persona qui signifie « masque d'acteur », « rôle » puis « personnalité » et correspond au grec προσωπον / prosôpon. Le mot υποστασις / upostasis, « hypostase », signifiant « base », « fondement » puis « matière », « substance » a été employé au concile de Nicée indifféremment avec ousia. À la suite de Basile de Césarée, s'imposera la formule : « une seule ousia en trois hypostases ».

La doctrine de la Trinité [modifier]
La Bible, ainsi que le précise le théologien protestant Louis Berkhof, « ne traite jamais de la doctrine de la Trinité comme d’une vérité abstraite, mais révèle la vie trinitaire dans ses diverses relations comme une réalité vivante, en rapport, en général, avec les œuvres de création et de providence et, en particulier, avec l’œuvre de rédemption. Sa révélation la plus fondamentale est donnée par les faits plutôt que par les mots. Et cette révélation s’éclaire au fur et à mesure que l’œuvre rédemptrice de Dieu est plus clairement révélée, comme l’incarnation du Fils et l’effusion du Saint-Esprit[4]. »

Cependant, des ouvrages de références donnent à la Trinité une origine différente. Dans son Dictionnaire universel, Maurice Lachâtre écrit: « La trinité platonique, qui ne fut elle-même au fond qu’une sorte d’arrangement, de disposition nouvelle, des trinités plus anciennes des peuples qui avaient précédé, nous paraît bien être la trinité philosophique, rationnelle, c’est-à-dire la trinité d’attributs qui a donné naissance à la triplicité d’hypostases ou de personnes divines des Églises chrétiennes (...). Cette conception de la Trinité divine du philosophe grec [Platon, IVe siècle av. J.-C.] se trouve partout dans les anciennes religions.[5]»

Ancien Testament [modifier]
« Dès le début de la Bible, Dieu apparaît comme un être mystérieux qui n'exclut pas une certaine pluralité que relèvent les Pères de l'Église »[1] : en témoignent le mot אלהים Elohim qui est un pluriel, de même que le verbe en Gn 126 (« Faisons l'homme à notre image »), la distinction entre l'ange de YHWH et YHWH lui-même (Gn 167s), la théophanie des chênes de Mambré où Abraham a vu « trois hommes » (Gn 182), la personnification de la Sagesse, de la Parole et du Souffle (Ps 336 ; Pr 8).

Cependant, l'usage de la langue hébraïque n'appuie pas cette supposition, selon laquelle Elohim désignerait une pluralité de dieux ou une combinaison d'êtres spirituels. La forme plurielle du nom qui est utilisée ici en hébreu est un pluriel de majesté ou pluriel d'excellence [1]. En Genèse 1:1, les traducteurs de la LXX (La Septante, traduction grecque) ont fait correspondre ὁ θεοϛ / ho Théos (Dieu au singulier) à Elohim [2], car le pluriel de majesté n'existe pas en grec.

Nouveau Testament [modifier]
C’est dans le Nouveau Testament qu’on trouve l’essentiel de la révélation d’un Dieu qui est Trinité. Le mot n’y figure pas ; mais les trois personnes y sont clairement nommées, y agissent et s’y manifestent, à la fois dans leur distinction et dans leur unité.

Selon, l'Encyclopaedia Britannica: « Ni le mot Trinité, ni la doctrine explicite de la Trinité n'apparaissent dans le Nouveau Testament; Jésus et ses disciples n'avaient pas l'intention de contredire le Shema [une prière hébraïque] de l'Ancien Testament, savoir : ‘ Écoute, Israël! l'Éternel, notre Dieu, est le seul Éternel. ’ Deut 64 » [3]

La première révélation de la Trinité fut une révélation privée, au profit de Marie. Elle se produisit lors de l’Annonciation par la voix de l’ange Gabriel : « Le Saint Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très Haut te couvrira de son ombre. C'est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu » (Lc 135). On a bien là le Père dans les cieux ; le Fils dans le sein de Marie ; et l’Esprit Saint descendant du ciel sur Marie pour la féconder.

La deuxième révélation de la Trinité, et la première qui fût publique, eut lieu au Jourdain, lors du baptême du Christ. « et le Saint Esprit descendit sur lui sous une forme corporelle, comme une colombe. Et une voix fit entendre du ciel ces paroles: Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi j'ai mis toute mon affection. » (Lc 322). Elle eut Jean-Baptiste, le précurseur, comme principal témoin. « J'ai vu l'Esprit descendre du ciel comme une colombe et s'arrêter sur lui. » (Jn 132).

Cette révélation de la divinité du Fils sera confirmée sur le sommet du mont Hermon, pour le compte des trois disciples privilégiés, déjà présents au Jourdain, Pierre, Jacques et Jean, au moment de la Transfiguration : « Celui-ci est mon Fils, l’élu, écoutez-le. » (Lc 935).

Le Nouveau Testament est rempli de formules qui affirment, ou supposent, la parfaite divinité du Fils, d’une part, et qui d’autre part associent pleinement l’Esprit à la vie, à l’intimité et à l’action du Père et du Fils.

L’Évangile selon Marc s’ouvre par une profession de foi : « Commencement de l’Évangile de Jésus Christ, Fils de Dieu. » (Mc 11). Et l’évangile de Matthieu se termine quasiment par cette consigne universaliste : « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. » (Mt 2819).

Mais c’est dans Jean qu’on trouve la doctrine trinitaire la plus élaborée, à tel point qu’on a pu qualifier Jean de « théologien ».

« Au commencement était la Parole et la Parole était avec Dieu et la Parole était Dieu. » (Jn 11). « Tout fut par lui et sans lui rien ne fut. » (Jn 13). « Et la Parole s’est faite chair. » (Jn 114). « Nul n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l'a fait connaître. » (Jn 118). « Je suis la lumière du monde. » (Jn 812). « En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu'Abraham fût, je suis. » (Jn 858 ; cf. Ex 314). « Moi et le Père nous sommes un. » (Jn 1030). Et encore : « Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. Il me glorifiera, parce qu'il prendra de ce qui est à moi, et vous l'annoncera. Tout ce que le Père a est à moi; c'est pourquoi j'ai dit qu'il prend de ce qui est à moi, et qu'il vous l'annoncera. » (Jn 1613-15)..

Paul de Tarse, dans ses Épîtres, dit que Jésus est Seigneur, Κυριος, Kurios, mot employé pour Dieu dans la Septante où il traduit le Tétragramme יהוה, YHWH, et dans le Nouveau Testament (par ex. Mc 1211, citation de Ps 11822 ; Jn 1237-38 qui reprend Is 531), et par conséquent qu'il est Dieu. Il le nomme expressément Dieu (Θεος, Théos) à plusieurs reprises (Rm 95 ; Tt 213) et Fils de Dieu (Rm 13 ; Rm 5,10 ; Ga 220 ; Col 13 ; Col 113 ; etc). Le même Paul utilise souvent des formules trinitaires (Cf. 2Co 1313 etc.) qui associent les trois personnes divines.

De même l’épître aux Hébreux développe une christologie déjà fort avancée. « Mais [Dieu le Père] a dit au Fils : Ton trône, ô Dieu est éternel ; le sceptre de ton règne est un sceptre d'équité » (He 18). L'Apocalypse donne à Jésus les titres divins de l'Ancien Testament : « Je suis l'alpha et l'oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout Puissant.» (Ap 18) ; « Je suis l'alpha et l'oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin » (Ap 22)13 ; cf. Ex 314, Gn 4925, Is 446.

Exposé de la doctrine [modifier]

Le « bouclier » ou l' « écusson » de la Trinité, un symbole traditionnel dans le christianisme occidental.« Je vous donne une seule Divinité et Puissance, existant Une dans les Trois, et contenant les Trois d’une manière distincte. » (Grégoire de Nazianze, Discours, 40, 41)
« La Trinité est le mystère d'un seul Dieu en trois personnes, le Père, le Fils et le Saint-Esprit, reconnues comme distinctes dans l'unité d'une seule nature, ou essence, ou substance[1] », mystère qui n'est connu que par révélation, et « même révélé, ne peut pas être pénétré par l'intelligence créée.[6] » Concernant les propositions que comprend la doctrine trinitaire, Marie-Joseph Nicolas précise : « il faudrait en effet pour les concilier entre elles comprendre comment se réalisent en Dieu la notion de Père, de Fils, d'Esprit, de relation, de Verbe, d'Amour, de Personne, et même d'être. Nous savons seulement que les réalités créées que nous appelons de ces noms sont des analogies de ce qui est réalisé à l'Infini en Dieu[7]. »

Le Catéchisme de l'Église catholique, publié en 1992, indique :

« La vérité révélée de la Sainte Trinité a été dès les origines à la racine de la foi vivante de l’Église, principalement au moyen du baptême. Elle trouve son expression dans la règle de la foi baptismale, formulée dans la prédication, la catéchèse et la prière de l’Église. De telles formulations se trouvent déjà dans les écrits apostoliques, ainsi cette salutation, reprise dans la liturgie eucharistique du rite romain : « La grâce du Seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu le Père et la communion du Saint-Esprit soient avec vous tous »[8]. »
« Au cours des premiers siècles, l’Église a cherché de formuler plus explicitement sa foi trinitaire tant pour approfondir sa propre intelligence de la foi que pour la défendre contre des erreurs qui la déformaient. Ce fut l’œuvre des Conciles anciens, aidés par le travail théologique des Pères de l’Église et soutenus par le sens de la foi du peuple chrétien. Pour la formulation du dogme de la Trinité, l’Église a dû développer une terminologie propre à l’aide de notions d’origine philosophique : « substance », « personne » ou « hypostase », « relation », etc. Ce faisant, elle n’a pas soumis la foi à une sagesse humaine mais a donné un sens nouveau, inouï à ces termes appelés à signifier désormais aussi un mystère ineffable, « infiniment au-delà de tout ce que nous pouvons concevoir à la mesure humaine ». »
« L’Église utilise le terme « substance » (rendu aussi parfois par « essence » ou par « nature ») pour désigner l’être divin dans son unité, le terme « personne » ou « hypostase » pour désigner le Père, le Fils et le Saint-Esprit dans leur distinction réelle entre eux, le terme « relation » pour désigner le fait que leur distinction réside dans la référence des uns aux autres.
La Trinité est Une. Nous ne confessons pas trois dieux, mais un seul Dieu en trois hypostases : « la Trinité consubstantielle ». Les personnes divines ne se partagent pas l’unique divinité mais chacune d’elles est Dieu tout entier : « Le Père est cela même qu’est le Fils, le Fils cela même qu’est le Père, le Père et le Fils cela même qu’est le Saint-Esprit, c’est-à-dire un seul Dieu par nature ». « Chacune des trois personnes est cette réalité, c’est-à-dire la substance, l’essence ou la nature divine ».

Les personnes divines sont réellement distinctes entre elles. « Dieu est unique mais non pas solitaire » . Père, Fils, Esprit Saint, ne sont pas simplement des noms désignant des modalités de l’être divin, car ils sont réellement distincts entre eux : « Celui qui est le Fils n’est pas le Père, et celui qui est le Père n’est pas le Fils, ni le Saint-Esprit n’est celui qui est le Père ou le Fils ». Ils sont distincts entre eux par leurs relations d’origine : « C’est le Père qui engendre, le Fils qui est engendré, le Saint-Esprit qui procède ». L’Unité divine est Trine. »
« Les personnes divines sont relatives les unes aux autres. Parce qu’elle ne divise pas l’unité divine, la distinction réelle des personnes entre elles réside uniquement dans les relations qui les réfèrent les unes aux autres : « Dans les noms relatifs des personnes, le Père est référé au Fils, le Fils au Père, le Saint-Esprit aux deux ; quand on parle de ces trois personnes en considérant les relations, on croit cependant en une seule nature ou substance ». En effet, « tout est un [en eux] là où l’on ne rencontre pas l’opposition de relation ». « À cause de cette unité, le Père est tout entier dans le Fils, tout entier dans le Saint-Esprit ; le Fils est tout entier dans le Père, tout entier dans le Saint-Esprit ; le Saint-Esprit tout entier dans le Père, tout entier dans le Fils ». »
Selon Louis Berkhof[4], cette doctrine comprend les affirmations suivantes :

a) L’Être divin est constitué d’une seule essence indivisible (ousia, essentia).
b) Dans cet Être divin unique, il existe trois personnes ou existences individuelles: le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
c) La totalité de l’essence de Dieu appartient également à chacune des trois personnes.
d) L’existence et le mode d’opération des trois personnes de l’Être divin sont marqués par un ordre précis et défini.
e) Les trois personnes se distinguent par des attributs personnels.
f) L’Église confesse que la Trinité est un mystère que l’homme ne peut comprendre.
Deux erreurs sont à éviter : Le trithéisme (trois êtres distincts), qui serait contraire au strict monothéisme hébreu dont se réclame le christianisme, et le modalisme (trois modalités apparentes d'un seul être), incompatible avec l'existence du Père, du Fils et de l'Esprit en tant que personnes distinctes.

Théologie historique [modifier]
Période anténicéenne [modifier]
L’Église des premiers siècles a maintenu fermement la foi apostolique, comme on le voit par les écrits des Pères de l'Église : Ignace d'Antioche, Polycarpe de Smyrne, Clément d'Alexandrie, Justin de Naplouse, Tertullien et même Novatien ; mais surtout Irénée de Lyon dont la formule suivante est extraite de la Démonstration de la prédication apostolique, 3 :

« Nous avons reçu le baptême pour la rémission des péchés au nom de Dieu père et au nom de Jésus Christ le fils de Dieu incarné et mort et ressuscité, et dans l'Esprit saint de Dieu ».
Un symbole baptismal du IIIe siècle, en grec, indique :

« Je crois en Dieu le père tout-puissant et dans le Christ Jésus, son fils, son unique, notre Seigneur, engendré de l'Esprit saint et de Maria la vierge, qui sous Ponce Pilate a été crucifié, a été mis au tombeau, et le troisième jour s'est relevé des morts, qui est monté aux cieux, et qui s'est assis à la droite du père, d'où il viendra juger les vivants et les morts. Et dans l'Esprit saint, la Sainte Église, la rémission des péchés, la résurrection de la chair, la vie éternelle[9] »
Toutefois la conception d’un Dieu Trinité eut à se défendre contre des déviations, non seulement de la part des sectes, manichéisme, marcionisme, gnosticisme, mais encore de penseurs catholiques. Les principales furent le modalisme (théorie de Sabellius) qui faisait des personnes divines de simples modalités, ou représentations, de l’unique essence divine et le subordinatianisme qui voyait dans le Fils et dans l’Esprit des personnes inférieures au Père.

Arius, prêtre alexandrin du début du IVe siècle, porta le subordinatianisme à son comble en affirmant du Fils qu’il était une simple créature, ayant eu un commencement dans le temps.

Le premier concile de Nicée [modifier]
Article détaillé : Premier concile de Nicée.
Le Ier concile œcuménique se réunit à Nicée en 325 pour statuer au sujet de l'arianisme. Les principales personnalités engagées dans ce débat étaient présentes, dont Arius, Eusèbe de Nicomédie qui lui était favorable, Eusèbe de Césarée, modéré, Alexandre d'Alexandrie (accompagné d'Athanase d'Alexandrie comme secrétaire) qui s'opposait à lui, de même que, de façon intransigeante, Eustathe d'Antioche et Marcel d'Ancyre. Une quasi unanimité s'est prononcé pour condamner les thèses ariennes et rédiger un symbole affirmant que le Fils est consubstantiel (homoousios) au Père, c’est-à-dire de même nature que lui.

Le premier concile de Constantinople [modifier]

Jean Chrysostome et Grégoire de Nazianze.Voir article spécifique Ier concile de Constantinople

Le concile réuni à Constantinople en 381, deuxième concile oecuménique auquel assistaient Basile de Césarée, Grégoire de Nysse, Pierre de Sébaste, Grégoire de Nazianze, Amphiloque d'Iconium, Mélèce, Cyrille de Jérusalem, Diodore de Tarse, a confirmé le concile de Nicée et proclamé la divinité du Saint-Esprit.

Il en est issu le symbole connu sous le nom de Nicée-Constantinople, utilisé jusqu'à nos jours dans la liturgie tant grecque que latine.

Ce symbole a été attribué aux Pères qui ont participé au concile, mais ceux-ci ont utilisé un texte préexistant d'origine indéterminée (l'hypothèse qu'il était du à Épiphane de Salamine n'est plus retenue).

Augustin d'Hippone [modifier]
Dans le De trinitate, Augustin d'Hippone montre l'inadéquation du langage et de nos représentations sur la Trinité (ch. V, 9, 10 ; VII, 6, 11 ; XV, 22, 42).

« Mais s’agit-il de définir ce qu’est une personne divine, soudain toute parole humaine devient impuissante. Aussi disons-nous trois personnes, moins pour dire quelque chose que pour ne pas garder un silence absolu. » (Trin. V, 9, 10).
Le concile d'Éphèse [modifier]
Le troisième concile œcuménique,qui a été ouvert en 431 par Cyrille d'Alexandrie à Éphèse, s'est référé à « la foi de Nicée » en refusant d'en modifier le symbole, a condamné le nestorianisme et a reconnu à la Vierge Marie le titre de « Mère de Dieu » (Théotokos).

Le concile de Chalcédoine [modifier]
Ce fut seulement au concile de Chalcédoine, quatrième concile œcuménique, en 451, que le vocabulaire théologique acquit sa pleine stabilité, au sujet du mystère trinitaire. Ce concile, surtout christologique (consacré à la personne du Fils), a déclaré qu’il fallait assimiler les notions latines de substance et de personne (introduites par Tertullien) respectivement à celles (grecques et tirées des spéculations d’un Plotin) d’essence (ousia) et d’hypostase (hupostasis), et que Jésus-Christ, Dieu fait homme, réunit en une seule personne les deux natures, « sans confusion », « sans changement », « sans division », « sans séparation », cela par opposition au monophysisme proclamé par le moine Eutychès.

Le deuxième concile de Constantinople [modifier]
Cinquième concile oecuménique, tenu en 553, il précisa la doctrine du concile de Chalcédoine en déclarant non orthodoxes trois écrits représentatifs de l'École d'Antioche (ceux de Théodore de Mopsueste, de Théodoret de Cyr et la Lettre à Maris le Perse d'Ibas d'Edesse: condamnation dite des Trois Chapîtres).

Principales hérésies [modifier]
Articles détaillés : Arianisme, adoptianisme, Apollinarisme, Docétisme, Miaphysisme, Modalisme, Monophysisme, Monothélisme, Monoénergisme, Nestorianisme, Subordinatianisme, Trithéisme

Les symboles [modifier]
À la suite de celles de Nicée puis de Constantinople, différents symboles (ou confessions de foi) sont venus apporter des précisions remarquables sur l’intelligence qu’on doit avoir du mystère trinitaire : le symbole d'Épiphane, celui dit d'Athanase, celui des conciles de Tolède.

Symbole de Nicée-Constantinople :

« Nous croyons en un seul Dieu, le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, de toutes les choses visibles et invisibles. Nous croyons en un seul Seigneur, Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles, Dieu venu de Dieu, lumière issu de la lumière, vrai Dieu issu du vrai Dieu, engendré et non créé, d'une même substance que le Père et par qui tout a été fait ; qui pour nous les hommes et pour notre salut, est descendu des cieux et s'est incarné par le Saint- Esprit dans la vierge Marie et a été fait homme. Il a été crucifié pour nous sous Ponce-Pilate, il a souffert et il a été mis au tombeau ; il est ressuscité des morts le troisième jour, conformément aux Écritures; il est monté aux cieux où il siège à la droite du Père. De là, il reviendra dans la gloire pour juger les vivants et les morts, et son règne n'aura pas de fin. Nous croyons en l'Esprit-Saint, qui règne et qui donne la vie, qui procède du Père, qui a parlé par les Prophètes, qui avec le Père et le Fils est adoré et glorifié ; nous croyons une seule Église, sainte, catholique et apostolique. Nous confessons un seul baptême pour la rémission des péchés ; nous attendons la résurrection des morts et la vie du monde à venir. Amen. »
Extraits du XIe concile de Tolède (675) : « Nous professons que le Père n’est ni engendré ni créé, mais qu’il est inengendré. Il ne tire son origine de personne ; de lui le Fils reçoit sa naissance et le Saint Esprit sa procession. Il est donc lui-même source et origine de toute la divinité ; il est aussi le Père de sa propre essence et, de son ineffable substance, il a engendré ineffablement le Fils ; et cependant il n’a pas engendré autre chose que ce qu’il est lui-même : Dieu a engendré Dieu, la lumière, la lumière »

« Nous affirmons aussi que le Fils est né de la substance du Père sans avoir eu de commencement, avant les siècles, et cependant il n’a pas été fait. Car le Père n’a jamais existé sans le Fils, ni le Fils jamais sans le Père. Cependant, le Père n’est pas du Fils comme le Fils du Père, parce que le Père n’a pas reçu du Fils la génération, mais le Fils l’a reçue du Père. Le Fils est donc Dieu issu du Père, mais le Père n’est pas Dieu issu du Fils. Père du Fils, il n’est pas Dieu par le Fils. Celui-ci est Fils du Père et Dieu par le Père. Le Fils est cependant égal en toutes choses à Dieu, le Père, parce qu’il n’a jamais commencé ni cessé de naître. »

« Nous croyons aussi que l’Esprit Saint, qui est la troisième personne dans la Trinité, est Dieu, un et égal au Père et au Fils, de même substance et aussi de même nature. Il n’est cependant ni engendré ni créé, mais il procède de l’un et de l’autre, il est l’Esprit de tous les deux. »

Le Filioque [modifier]
Le mot Filioque (« et du Fils », en latin) a été ajouté au symbole de Nicée-Constantinople dans l'Église latine pour affirmer que l'Esprit Saint procède du Père et du Fils.

Il a été introduit, sans doute en Espagne à la fin du VIe siècle mais la proposition se trouvait déjà chez Ambroise de Milan, de même que dans le symbole d'Athanase (dont l'attribution est incertaine) et a été explicitée par Augustin d'Hippone. Il a fait partie du Credo liturgique romain à la suite de Benoît VII.

Dans la chrétienté grecque, on estime que l'Esprit procède du Père seul, « par le Fils », ce qui est affirmé d'abord par Maxime le Confesseur, ensuite, nettement, par Jean Damascène puis par le IIe concile de Nicée en 787.

Le concile de Francfort en 794, jugera qu'il n'y a pas équivalence entre les deux expressions. Ce fut une des causes du schisme en 1054 et continue d'être une difficulté entre les Églises d'Orient et d'Occident malgré les tentatives de compromis comme ce fut le cas au concile de Florence en 1439 pour qui le Filioque était justifié mais qui n'exigeait pas sa reconnaissance par les Grecs.

À l'époque actuelle, les papes professent le Credo indifféremment sous les deux formes : avec ou sans le Filioque.

Époque scolastique : Thomas d’Aquin [modifier]

Gentile da Fabriano : Thomas d'AquinDans les questions 27 à 43 de la Somme théologique (appelées, peut-être improprement, traité De Deo trino : du Dieu trine) Thomas d’Aquin a résumé ainsi la foi trinitaire en posant qu’on pouvait distinguer :

Un seul Dieu, une seule essence, ou substance, ou nature.
Deux processions : la génération (du Fils) et la spiration (du Saint Esprit), et deux actes notionnels : l'acte de connaissance qui constitue le Fils et l'acte de volonté qui constitue l'Esprit.
Trois personnes : le Père, le Fils et le Saint Esprit.
Quatre relations : la paternité, la filiation, la spiration active (du Père et du Fils à l'Esprit) et la spiration passive (de l'Esprit au Père et au Fils).
Cinq propriétés : l'innascibilité (du Père); la paternité (du Père); la filiation (du Fils); la spiration active (par le Père et le Fils); la procession passive (du Saint Esprit).
On peut considérer aussi qu'en Dieu il y a deux actes notionnels : l'acte de connaissance qui constitue le Fils et l'acte de volonté qui constitue l'Esprit.

En Dieu tout est un s'il n'y a pas opposition des relations. Les trois personnes agissent de façon inséparable à l'extérieur d'elles-mêmes.

Quant à l'appropriation, elle consiste à attribuer à seule Personne une propriété (par exemple la création attribuée au Père) qui est en réalité commune aux trois Personnes divines.

Commentaire [modifier]
Selon Thomas d’Aquin, l’Esprit Saint procède du Père immédiatement, et du Père par le Fils médiatement. Dans les processions divines, le Fils joue donc en quelque sorte le rôle d’un Medium, si le Père en est le Commencement ou l’Origine, tandis que le Saint Esprit en est la Fin.

De même dans les œuvres ad extra le Fils, par son incarnation, tient-il le rang d’un Medium, puisqu’il est l’unique médiateur entre Dieu et les hommes, entre le monde créé et le monde incréé.

Le monde interne de Dieu est en soi nécessaire et absolu. Mais il ne nous est pas connu comme tel, puisque il n'est accessible qu’indirectement, et par révélation, et donc par grâce.

Les œuvres externes de Dieu ne sont jamais nécessaires, mais dépendent de sa libre initiative et libéralité, autrement dit de sa grâce. En effet l’Amour est diffusif de soi.

Époque moderne et contemporaine [modifier]
La Réforme ne remet pas en cause le dogme trinitaire, mais l'indépendance vis-à-vis de l'autorité de l'Église favorise les interprétations personnelles dans une perspective de théologie « humaniste » puis « libérale ». Karl Barth, Karl Rahner, en particulier, réagiront pour lui redonner sa prééminence, l'un centré sur les modes de la révélation, l'autre différenciant, pour constater qu'elles se confondent, la Trinité de Dieu (immanente) et celle qui apparaît à l'homme (« économique ») ; il en est de même d'autres théologiens notamment orthodoxes, ces derniers insistant sur la transcendance divine. Pour Hans Urs von Balthasar, toute la Trinité est impliquée en Jésus-Christ et la croix réalise analogiquement ce qui s'y vérifie dans l'amour et le don.

Après Vatican II, un intérêt nouveau se manifeste concernant la théologie de la période anténicéenne.

Positions actuelles des Églises [modifier]
Église catholique romaine et Église orthodoxe [modifier]
Dans le catholicisme, comme dans les Églises des sept conciles, c'est l'un des dogmes centraux du christianisme : Césaire d'Arles († 542), un des Père de l'Église, écrit ainsi dans son Expositio symboli : « La foi de tous les chrétiens repose sur la Trinité ».

Tous les baptisés chrétiens de ces Églises ainsi que de celles issues de la Réforme, le sont « au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit », d'après la formule qui termine l'Évangile selon Matthieu

Pour montrer son importance dans la foi et souligner le caractère inconcevable par l'esprit humain de la réalité divine, les catholiques parlent souvent du mystère de la Trinité, au sens de vérité de foi non accessible aux lumières de la seule raison humaine. C'est l'un des trois principaux mystères avec la Rédemption et l'Incarnation.

Dans l'Église orthodoxe : (à compléter).

Résumé de la foi catholique sur la Trinité [modifier]
Il existe un seul Dieu personnel, transcendant au monde qui renferme en lui toutes les perfections. Il est omniscient, omnipotent, et il est l’Amour.

Il y a en Dieu trois personnes, le Père, le Fils et le Saint Esprit, qui nous sont révélées par l’incarnation du Fils et par l’envoi du Saint Esprit. Elles possèdent l’unique nature divine et c’est la divinité entière et indivisible qui est en chacune des personnes, dans le Père, dans le Fils et dans l’Esprit. Entre les trois personnes divines il existe une distinction réelle, qui se fonde uniquement sur les relations mutuelles que ces personnes entretiennent entre elles. Le Père tient de lui-même la nature divine. Le Fils procède du Père par génération éternelle. Le Saint Esprit procède du Père et du Fils, ou encore du Père par le Fils, comme d’un seul et même principe, en tant qu’ils sont un seul Dieu.

Le Père, le Fils et le Saint Esprit se compénètrent mutuellement dans la plus parfaite circumincession d’Amour, en grec : périchorèse, et agissent par une seule et même opération sur le monde, en dehors d’eux.

Le monde interne de Dieu (œuvres ad intra) ne nous est connu que par leurs œuvres externes (ad extra), autrement dit par la création, l’incarnation, la rédemption et l’envoi de l’Esprit. Les œuvres ad extra de Dieu imitent les processions internes et nous parlent d’elles.

Le monde de Dieu, celui de la Trinité, est une parfaite vie d’Amour et d’unité, Amour et unité étant corrélatifs.

Églises issues de la Réforme [modifier]
La situation est différente selon qu'il s'agit des Églises américaines, fréquemment évangélicalistes ou des Églises des courants historiques, le plus souvent européennes. Dans ce dernier courant, le Libre examen prédomine en sorte que la problématique est moins de croire en la doctrine de la Trinité que d'avoir une position à son propos. Pour le courant confessant de ces églises, la compréhension de celle-ci est largement modaliste.

En ce qui concerne la Communion anglicane, les fidèles de cette église bénéficient de la liberté de conscience depuis un synode des années 1980 ; ce qui les met dans une situation identique à celle des fidèles des autres églises européennes.

Des auteurs protestants font observer que la trinité n'est pas dans le Nouveau Testament. Il en résulte que le débat théologique continue ouvrant des perspectives à des théologies chrétiennes non chalcédonniennes.

Quand ces églises ont une position contrastée sur les confessions de foi, on parle d'églises non confessantes pour manifester que, pour leurs fidèles, aucun dogme n'est un point central de la vraie foi. La théologie de ces églises considère que tout discours réputé définitif sur les sentiments intérieurs à Dieu heurte la Transcendance que lui reconnaissent les trois monothéismes.[10] Bien entendu, ces courants comme ces églises ne se vivent pas moins orthodoxes que les églises confessantes ou professantes, où l'adhésion à une confession de foi est indispensable pour être membre de l'église.

Antitrinitarismes [modifier]
Article détaillé : Antitrinitarisme.
Les participants au concile de Nicée ne furent pas sur une position unanime. Arius, un des trois opposants au credo du concile, est à l'origine de l'arianisme, qualifiée d'hérésie par l'Église catholique.

À partir de la Réforme, plusieurs courants de pensée antitrinitaires se formèrent. La première église unitarienne chrétienne vit le jour au XVIIe, à Londres.

De nos jours, plusieurs courants chrétiens minoritaires réfutent le dogme de la Trinité : L'Église Unitariste, la Science chrétienne, le Christadelphisme, l'Église universelle de Dieu, certains groupes adventistes y compris dans l'adventisme du septième jour, l'Antoinisme, les mouvements issus de l'œuvre de Charles Taze Russell (Témoins de Jéhovah, l'Association des Étudiants de la Bible et l'Association philanthropique des amis de l'Homme) et les mouvements qui s'inspirent de la doctrine spirite.

Le mormonisme rejette également le dogme de la Trinité : Dieu le Père, son Fils Jésus-Christ et le Saint-Esprit y sont considérés comme trois entités distinctes et physiquement séparées (mais unies dans leur objectif de salut de l'humanité).

Citations [modifier]
« Que te sert de discuter profondément sur la Trinité, si tu manques d'humilité, par quoi tu déplais à la Trinité ? » (Imitation de Jésus-Christ, 1, 6).
Notes et références [modifier]
↑ a, b et c Dictionnaire critique de théologie, dir. Yves Lacoste, article Trinité, PUF, 1998.
↑ Le mot λογος, logos, « parole », « raison », « pensée », quand il est employé pour désigner Jésus, est habituellement traduit par « Verbe » en français, transcription du mot latin Verbum qui se trouve dans la Vulgate.
↑ Claude Tresmontant, Les premiers éléments de la théologie, OEIL, 1987.
↑ a et b Revue Réformée, n° 222 – mars 2003 – tome LIV. Le Dieu Trinitaire et ses attributs selon Louis Berkhof ; traduction dynamique des chapitres II à VIII de sa Théologie systématique par Marie-José de Visme.
↑ Dictionnaire universel, Maurice Lachâtre, Paris, 1865-1870, tome II, p. 1467
↑ Petit dictionnaire de théologie catholique, Karl Rahner, Herbert Vorgrimler, Seuil, 1970.
↑ Marie-Joseph Nicolas, o.p., Court traité de Théologie, Desclée, 1990.
↑ (2Co 13 [archive]13 ; cf. 1Co 12 [archive]4-6 ; Ep 4 [archive]4-6)
↑ Hahn, Bibliothek der Symbole und Glaubensregeln der alten Kirche, Georg Olms Veragsbuchhandlung, Hideesheim, 1962.[réf. incomplète]
↑ Cette propension à préférer se taire sur des sujets métaphysiques plutôt que réduire certains aspects du Divin à des dimensions humaines se nomme l'apophatisme.
Annexes [modifier]
Articles connexes [modifier]
Antiquité tardive
Antitrinitarisme
Arianisme
Bible
Christianisme
Christologie
Concile
Dieu
Hérésie
Jésus-Christ
Protestantisme libéral
Subordinatianisme
Roscelin
Saint-Esprit
Théologie chrétienne
Théologie catholique
Théologie du mormonisme
Trimurti
Unitarisme
Bibliographie [modifier]
Auteurs anciens [modifier]
Boèce, De Trinitate.
Augustin d'Hippone, De Trinitate, Édition numérique
Hilaire de Poitiers, De Trinitate (De la Trinité), Édition numérique (extraits).
Richard de Saint-Victor De trinitate
Thomas d'Aquin, Somme théologique, Édition numérique.
Auteurs modernes [modifier]
Catéchisme de l'Église catholique, Mame/Plon, 1992. Édition numérique.
Dictionnaire critique de théologie, dir. Yves Lacoste, PUF, 1998.
Revue Réformée, n° 222 – mars 2003 – tome LIV. Le Dieu Trinitaire et ses attributs selon Louis Berkhof ; traduction dynamique des chapitres II à VIII de sa Théologie systématique par Marie-José de Visme, VII, La Sainte Trinité. Édition numérique.
Dumeige, La foi catholique, 1961.
Marie-Joseph Nicolas, o.p., Court traité de Théologie, Desclée, 1990.
Yanick Farmer, Trinité et quaternité chez C.G. Jung, Laval théologique et philosophique, vol.57, no.2, 2001, pp.291-304. En ligne: http://www.erudit.org/revue/ltp/2001/v57/n2/401352ar.pdf
Panikkar (R.), La Trinité : Une expérience humaine primordiale, « Parole présente », Cerf, 2003
Maxence Caron, Saint Augustin. La Trinité, Paris, 2004.
Karl Rahner, Herbert Vorgrimler, Petit dictionnaire de théologie catholique, Seuil, 1997.
Jean-Marc Rouvière Brèves méditations sur la création du monde, Ed. L'Harmattan, Paris 2006
James E. Talmage, La Sainte Trinité Articles de Foi, Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, Salt Lake City, 1890.
Claude Tresmontant, Les premiers éléments de la théologie, OEIL, 1987. Édition numérique.
Claude Tresmontant, Introduction à la théologie chrétienne, Seuil, 1970. Édition numérique.
Richard E. Rubenstein, Le jour où Jésus devint Dieu, La Découverte, 2004 (Sous-titre : L' « affaire Arius » ou la grande querelle sur la divinité du Christ au dernier siècle de l'Empire romain)

6.Posté par sam le 01/01/2010 22:03 | Alerter
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s'il vous plait, des commentaire courte, si non on peut pas passer le temp a lire tous ca merci

7.Posté par kingkouka le 01/01/2010 22:41 | Alerter
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« Le ciel, Nous l'avons construit par Notre puissance : et Nous l'étendons [constamment]: dans l'immensité. » (Coran 51.47)

Pourquoi "Nous" dans tous les versets ??? Pourquoi pas « Le ciel, JE l'ai construit par MA puissance : et JE l'étends [constamment]: dans l'immensité. » (Coran 51.47) ??

Nous = Trinité

8.Posté par aladin le 02/01/2010 12:45 | Alerter
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la Trinité, c'est comme trois triplés, qui ne font qu'une seule personne.
Si l'un des triplés commet un crime, on prend n'importe lequel des trois et on le condamne. C'est logique tout ça ?


9.Posté par aladin le 02/01/2010 12:58 | Alerter
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@kingkouka

En langue Arabe, il existe deux sorte de pluriel,
1) le pluriel de nombre
2) le pluriel de respect ou le pluriel de deference

Le "NOUS" employé dans le verset cité est un pluriel de respect. C'est Dieu qui parle et il est Unique.

C'est un peu comme dans les décrets royaux ! Lorsque le ROI dit "Nous décrétons..." est ce que ce "Nous" veut dire le Roi, son fils et sa femme,ou veut-il dire le "ROI".seul ?

Si les Dieux avaient été plusieurs, pourquoi ne trouvons-nous aucun verset dans la Bible qui dit, par exemple " Au commencement, "LES DIEUX" ont crées les cieux et la terre" ?

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