Au plan politique, c'est l'expression d'une vision nourrie de la continuité dans le renouvellement en inscrivant le changement sur la base d'acquis centenaires.
Au plan diplomatique, il y a urgence. En effet, la résidence du Représentant permanent du Sénégal à New York située à la 66e rue obtenue il y a plus de 50 ans est actuellement inutilisable et l'ambassadeur paye aujourd'hui des loyers se chiffrant à plusieurs dizaines de millions de nos francs par mois. Nos Représentations auprès de l'Organisation des Nations Unies et à Washington ne sont guère meilleures. Le Représentant Permanent sénégalais et notre Ambassadeur à Washington ne peuvent même plus y recevoir leurs homologues qui veulent leur rendre des visites de courtoisie. Ne parlons pas des investisseurs commerciaux ou touristiques intéressés par le hub que nous voulons faire du Sénégal.
Tous sont reçus dans des hôtels avec tout ce que cela comporte comme frais et inconfort et quelle image !
Notre ambassade à Washington voisine avec un magasin de vente de boissons alcoolisées ; qui plus est, l'exiguïté des locaux contraint notre ambassadeur et notre conseiller commercial à tenir les rencontres officielles en dehors de notre présentation diplomatique.
Comme nous le savons tous, une représentation diplomatique est une vitrine et un miroir. Elle nous présente comme nous sommes et présente au monde ce que nous ambitionnons de devenir. Nous voulons un siège au Conseil de Sécurité, nous voulons des partenaires pour l'éducation, la santé, l'emploi, la modernisation de l'agriculture, l'accès aux nouvelles technologies de l'information et de la communication, nous voulons accueillir des touristes du monde grâce à une nature que le bon dieu nous a gracieusement offerte ; nous voulons devenir un pays émergent. De telles ambitions exigent des préalables dont le moindre n'est pas des locaux décents.
Sur le plan financier, la Maison du Sénégal à New-York à l'avenir prendra en charge tous les diplomates sénégalais travaillant et vivant aux Etats-Unis. La Diplomatie est un domaine trop sérieux qui a fait la réputation de notre pays grâce aux ressources humaines dont la valeur est reconnue de tous.
Au plan diplomatique, il y a urgence. En effet, la résidence du Représentant permanent du Sénégal à New York située à la 66e rue obtenue il y a plus de 50 ans est actuellement inutilisable et l'ambassadeur paye aujourd'hui des loyers se chiffrant à plusieurs dizaines de millions de nos francs par mois. Nos Représentations auprès de l'Organisation des Nations Unies et à Washington ne sont guère meilleures. Le Représentant Permanent sénégalais et notre Ambassadeur à Washington ne peuvent même plus y recevoir leurs homologues qui veulent leur rendre des visites de courtoisie. Ne parlons pas des investisseurs commerciaux ou touristiques intéressés par le hub que nous voulons faire du Sénégal.
Tous sont reçus dans des hôtels avec tout ce que cela comporte comme frais et inconfort et quelle image !
Notre ambassade à Washington voisine avec un magasin de vente de boissons alcoolisées ; qui plus est, l'exiguïté des locaux contraint notre ambassadeur et notre conseiller commercial à tenir les rencontres officielles en dehors de notre présentation diplomatique.
Comme nous le savons tous, une représentation diplomatique est une vitrine et un miroir. Elle nous présente comme nous sommes et présente au monde ce que nous ambitionnons de devenir. Nous voulons un siège au Conseil de Sécurité, nous voulons des partenaires pour l'éducation, la santé, l'emploi, la modernisation de l'agriculture, l'accès aux nouvelles technologies de l'information et de la communication, nous voulons accueillir des touristes du monde grâce à une nature que le bon dieu nous a gracieusement offerte ; nous voulons devenir un pays émergent. De telles ambitions exigent des préalables dont le moindre n'est pas des locaux décents.
Sur le plan financier, la Maison du Sénégal à New-York à l'avenir prendra en charge tous les diplomates sénégalais travaillant et vivant aux Etats-Unis. La Diplomatie est un domaine trop sérieux qui a fait la réputation de notre pays grâce aux ressources humaines dont la valeur est reconnue de tous.
A titre d'exemple, le Ghana a investi des sommes conséquentes dans la construction de son ambassade à Washington où un espace agréable a été créé pour des investisseurs américains qui viennent faire plus ample connaissance avec ce pays et y parler affaires. Ce n'est donc pas un hasard que le Ghana ait été le seul pays en Afrique sub saharienne visité par le Président Obama et est devenu un des premiers partenaires commerciaux des Etats-Unis. Comme nous le savons tous, l'AGOA a été proposée aux Etats Africains pour les aider à booster leurs exportations. L'Île Maurice en a profité. Et il est frustrant que le Sénégal, pourtant pays africain le plus proche des côtes américaines soit un des derniers sur la liste des pays ayant profité de cet Acte formidable qui devrait nous permettre de booster nos exportations et cela parce que notre espace « ambassade du Sénégal » n'existe pratiquement pas.
Comme j'en ai exprimé la conviction dans mon livre « OSER, 12 propositions pour un Sénégal émergent », la vocation de notre pays est d'être un hub commercial, industriel voire intellectuel. Ce qui exige des relations d'une autre nature avec nos partenaires avec la fierté d'apporter ce que nous avons sans complexe.
Il s'y ajoute que, comme chacun le sait, notre pays pourrait briguer à juste raison un siège au conseil de sécurité des Nations Unies. Croyons-nous que cela est possible sans une représentation digne de ce nom ?
Ceux qui fréquentent les milieux diplomatiques savent ce qu'une bonne image peut apporter dans les négociations entre Etats, dans les discussions entre ambassadeurs et dans les contacts avec l'étranger. Qui plus est, au-delà des océans et des mers, nous sommes réputés comme le pays de la Téranga et cette hospitalité ne saurait rimer avec misérabilisme. Tout en étant sensible aux dossiers urgents dont la solution peut aussi venir de l'extérieur en plus de notre apport indispensable, il nous faut aussi penser à l'avenir des générations montantes. Nous nous présentons comme des Diambars parce que nos devanciers ont eu la vision du présent qui fait actuellement notre fierté. Nous ne saurions faire moins pour ceux qui continueront le long chemin du Sénégal éternel qui ne peut exister que dans la grandeur. Si la grandeur a un coût, elle n'a pas de prix, surtout que comme en l'espèce, l'investissement est plus qu'avantageux au vu des faits et du plan de financement.
Comme j'en ai exprimé la conviction dans mon livre « OSER, 12 propositions pour un Sénégal émergent », la vocation de notre pays est d'être un hub commercial, industriel voire intellectuel. Ce qui exige des relations d'une autre nature avec nos partenaires avec la fierté d'apporter ce que nous avons sans complexe.
Il s'y ajoute que, comme chacun le sait, notre pays pourrait briguer à juste raison un siège au conseil de sécurité des Nations Unies. Croyons-nous que cela est possible sans une représentation digne de ce nom ?
Ceux qui fréquentent les milieux diplomatiques savent ce qu'une bonne image peut apporter dans les négociations entre Etats, dans les discussions entre ambassadeurs et dans les contacts avec l'étranger. Qui plus est, au-delà des océans et des mers, nous sommes réputés comme le pays de la Téranga et cette hospitalité ne saurait rimer avec misérabilisme. Tout en étant sensible aux dossiers urgents dont la solution peut aussi venir de l'extérieur en plus de notre apport indispensable, il nous faut aussi penser à l'avenir des générations montantes. Nous nous présentons comme des Diambars parce que nos devanciers ont eu la vision du présent qui fait actuellement notre fierté. Nous ne saurions faire moins pour ceux qui continueront le long chemin du Sénégal éternel qui ne peut exister que dans la grandeur. Si la grandeur a un coût, elle n'a pas de prix, surtout que comme en l'espèce, l'investissement est plus qu'avantageux au vu des faits et du plan de financement.
Faits :
- Achat par l'Etat du Sénégal d'un terrain de 500 m² à la 44e et la 2e avenue pour un montant de $ 27 Millions ;
- Réalisation par le cabinet Atépa et le cabinet Urbahn Architects de New-York d'une Tour de 23 niveaux ;
- Coût estimatif du projet hors terrain environ $ 60 Millions.
Schéma de financement :
- Le terrain étant propriété de l'état, sert de garantie pour un prêt de $ 60 Millions
- Le représentation du Sénégal occupe les 5 premiers et les 5 derniers niveaux pour y loger la Représentation du Sénégal aux Nations Unis ainsi que notre Consulat.
- La Résidence de Monsieur l'Ambassadeur du Sénégal aux Nations Unies ainsi que les appartements de passage de Monsieur le Président de la République et des Présidents des grandes institutions.
- Le promoteur dispose de 11 niveaux de 320 m² soit 3 500 m² de bureaux à mettre en location pour amortir son investissement (y compris son bénéfice) après 15 à 20 ans.
- Tout l'immeuble nous revient et la totalité de la location des 10 ou 11 niveaux revient au Sénégal et pourrait servir au payement des salaires.
En fait, pour une mise de $ 27 Millions en 2010, le Sénégal sera en possession en 2030 d'un immeuble d'une valeur de plus de $ 200 Millions à Manhattan au cœur de New-York, à 5 minutes de marche du Siège des Nations Unies. Beaucoup d'entre nous ne seront certainement plus là, mais nos enfants auront entre 20 et 60 ans, peut-être plus.
Pierre GOUDIABY ATEPA
Architecte
- Achat par l'Etat du Sénégal d'un terrain de 500 m² à la 44e et la 2e avenue pour un montant de $ 27 Millions ;
- Réalisation par le cabinet Atépa et le cabinet Urbahn Architects de New-York d'une Tour de 23 niveaux ;
- Coût estimatif du projet hors terrain environ $ 60 Millions.
Schéma de financement :
- Le terrain étant propriété de l'état, sert de garantie pour un prêt de $ 60 Millions
- Le représentation du Sénégal occupe les 5 premiers et les 5 derniers niveaux pour y loger la Représentation du Sénégal aux Nations Unis ainsi que notre Consulat.
- La Résidence de Monsieur l'Ambassadeur du Sénégal aux Nations Unies ainsi que les appartements de passage de Monsieur le Président de la République et des Présidents des grandes institutions.
- Le promoteur dispose de 11 niveaux de 320 m² soit 3 500 m² de bureaux à mettre en location pour amortir son investissement (y compris son bénéfice) après 15 à 20 ans.
- Tout l'immeuble nous revient et la totalité de la location des 10 ou 11 niveaux revient au Sénégal et pourrait servir au payement des salaires.
En fait, pour une mise de $ 27 Millions en 2010, le Sénégal sera en possession en 2030 d'un immeuble d'une valeur de plus de $ 200 Millions à Manhattan au cœur de New-York, à 5 minutes de marche du Siège des Nations Unies. Beaucoup d'entre nous ne seront certainement plus là, mais nos enfants auront entre 20 et 60 ans, peut-être plus.
Pierre GOUDIABY ATEPA
Architecte