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De quel crime, l’État du Sénégal est-il l'auteur ? Député Mbaye Dione

Alors que nous attendions qu'un projet de loi abrogeant la loi d'amnistie, le gouvernement du Sénégal nous prend à la renverse, en annonçant ces indemnités qui seraient renversées aux "victimes" du Pastef. Ce précédent, en sus d'être dangereux, consacre la prime à la casse, au mépris des dispositions du Droit positif en vigueur. Il piétine l’État de droit, à même de garantir la liberté d'entreprendre, qui veille sur la protection des investissements et assure aux entrepreneurs, la sécurité de leur environnement.


Rédigé par leral.net le Mardi 4 Février 2025 à 10:17 | | 0 commentaire(s)|

C'est dire qu'au-delà de ce qui s'apparente, de toute évidence, à une justice des vainqueurs, des balafres portées contre notre institution judiciaire, cette décision gouvernementale fait peser une lourde hypothèque sur la cohésion sociale et l'équité entre les citoyens.

Si les casseurs embastillés sont considérés comme des victimes, selon, non pas une décision de justice, mais le narratif captieux du parti Pastef, alors quid des franchisés, entrepreneurs sénégalais, dont le seul tort tient du branding des enseignes françaises, que le populisme remarqué a classé injustement au rang des ennemis de la nation ?

Qui va indemniser ces entrepreneurs sénégalais victimes collatérales d'une idéologie de la haine des Français, pour avoir eu le tort d'acquérir des franchises d'enseignes françaises, telles qu'Auchan ou Total, des professeurs et des employés de l'université Cheikh Anta Diop de Dakar, qui ont vu leurs véhicules incendiés, des centaines d'acteurs du secteur informel : vulganisateurs, menuisiers, ébénistes, petits commerce,...

Au demeurant, il importe pour ce gouvernement de garder toujours à l'esprit, que la République ne peut faire l'économie sur la vertu. Que la vertu est ce qui améliore l'Homme.

Ce faisant, il nous importe tous de garder à l'esprit les enseignements de Socrate, lorsqu'il excipe qu'"on ne rend pas le méchant meilleur en cherchant à lui nuire : si la vertu est ce qui améliore l'homme, alors le juste doit faire du bien à ses ennemis comme à ses amis, sans quoi la justice ne serait pas une vertu."

Puisse la raison guider nos actions et nous inspirer à sublimer les vertus républicaines, sans lesquelles aucune concorde nationale, moins encore de cohésion sociale, ne peuvent être envisagées.




Honorable Député Maire
Monsieur Mbaye Dione