Ousmane Ngom traine avec lui un lourd passif. Celui d’un homme commode devenu l’ouvrier visible de la plus grosse arnaque électorale de l’histoire du Sénégal révélée par l’ancien président de la Commission Electorale Autonome (CENA). Il s’agit de Moustapha Touré (celui-là même que Wade voulait humilier il y a quelques jours). Voilà pourquoi il est important de rappeler comment Ousmane Ngom a mené de main de maître la plus grosse escroquerie électorale de l’histoire du Sénégal.
Le 29 novembre 2006, sous le numéro 1686.Mint/Dge/Doe, la CENA avait reçu du Directeur général des Elections la lettre au contenu suivant : « Je vous transmets ci-joint le fichier électoral provisoire sous forme de support informatique (clé USB) ». En exploitant ladite clé Usb, la CENA dans sa réponse déclare s‘être rendu compte que « la publication concerne 3 375 120 citoyens qui se sont inscrits sur les listes électorales, alors que la dernière publication hebdomadaire du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, à la date du 30 novembre 2006, concernait 4 907 088 inscrits, ce qui fait ressortir un déficit de 1 531 968 que l’on pourrait attribuer soit à des omissions, soit à des radiations régulièrement notifiées ou non encore notifiées, soit aux deux à la fois« .
Moustapha Touré et son organe estiment alors que les dysfonctionnements sont si nombreux qu’on en est « à la limite de la régularité » « […] l’intervention des juges du contentieux est absolument requise […] » car selon lui, la date de la dernière publication n’étant pas connue, il y a lieu de présumer que « la période contentieuse ne pourra être connue avant la fin du mois de janvier 2007, soit un mois avant les élections avec tous les inconvénients qui peuvent en découler« . Moustapha Touré tient ensuite ce langage directe à Wade en tant qu’arbitre du processus: « le respect de la loi électorale et des autres dispositions réglementaires par toutes les parties engagées dans le processus électoral, et principalement par l’organe qui a en charge l’organisation des élections (le ministère de l’intérieur), est la condition nécessaire et suffisante pour assurer la régularité, la transparence et la sincérité des scrutins« . Malheureusement pour le président de la CENA de l’époque, l’opposition s’embourbait dans une fièvre de précampagne désordonnée et néglige cette énormité qui a aboutit à la victoire mystérieuse au point de surprendre Wade lui-même au soir du 25 Février 2007.
Dans son rapport post élection, Moustapha Touré va plus loin et exige du ministre de l’intérieur Ousmane Ngom la copie de tous les marchés passés pour l’acquisition des différents matériels ayant servi au processus électoral. Il dénoncera l’absence de scellés sur des enveloppes provenant de certains bureaux de vote lors de la présidentielle tout comme il avait dénoncé les nombreux dysfonctionnements qui ont émaillé ce scrutin. Ce rapport fut pourtant
Le 29 novembre 2006, sous le numéro 1686.Mint/Dge/Doe, la CENA avait reçu du Directeur général des Elections la lettre au contenu suivant : « Je vous transmets ci-joint le fichier électoral provisoire sous forme de support informatique (clé USB) ». En exploitant ladite clé Usb, la CENA dans sa réponse déclare s‘être rendu compte que « la publication concerne 3 375 120 citoyens qui se sont inscrits sur les listes électorales, alors que la dernière publication hebdomadaire du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, à la date du 30 novembre 2006, concernait 4 907 088 inscrits, ce qui fait ressortir un déficit de 1 531 968 que l’on pourrait attribuer soit à des omissions, soit à des radiations régulièrement notifiées ou non encore notifiées, soit aux deux à la fois« .
Moustapha Touré et son organe estiment alors que les dysfonctionnements sont si nombreux qu’on en est « à la limite de la régularité » « […] l’intervention des juges du contentieux est absolument requise […] » car selon lui, la date de la dernière publication n’étant pas connue, il y a lieu de présumer que « la période contentieuse ne pourra être connue avant la fin du mois de janvier 2007, soit un mois avant les élections avec tous les inconvénients qui peuvent en découler« . Moustapha Touré tient ensuite ce langage directe à Wade en tant qu’arbitre du processus: « le respect de la loi électorale et des autres dispositions réglementaires par toutes les parties engagées dans le processus électoral, et principalement par l’organe qui a en charge l’organisation des élections (le ministère de l’intérieur), est la condition nécessaire et suffisante pour assurer la régularité, la transparence et la sincérité des scrutins« . Malheureusement pour le président de la CENA de l’époque, l’opposition s’embourbait dans une fièvre de précampagne désordonnée et néglige cette énormité qui a aboutit à la victoire mystérieuse au point de surprendre Wade lui-même au soir du 25 Février 2007.
Dans son rapport post élection, Moustapha Touré va plus loin et exige du ministre de l’intérieur Ousmane Ngom la copie de tous les marchés passés pour l’acquisition des différents matériels ayant servi au processus électoral. Il dénoncera l’absence de scellés sur des enveloppes provenant de certains bureaux de vote lors de la présidentielle tout comme il avait dénoncé les nombreux dysfonctionnements qui ont émaillé ce scrutin. Ce rapport fut pourtant