En matière d’Alerte-Mobilisation-Projection-Intervention, se souvient « Le Témoin » quotidien, le bataillon des parachutistes a battu un record jamais égalé. C’était lors de l’opération Kolwezi (Zaire) en 1978, quand le colonel Ousmane Ndoye alias Ndoye Mbao et ses paras avaient quitté le camp Thiaroye, pour aller sauter sur Kolwezi en moins de 72 heures. Justement, en termes d’Arrestation-Transfèrement-Emprisonnement-Inculpation-Expulsion, le Parquet de Dakar a élevé la barre expéditive très haut. C’était dans l’affaire de l’avocat franco-espagnol Juan Branco.
En 48 h chrono, le turbulent et encombrant prisonnier Branco, a bénéficié d’une procédure martiale fast-track, alors qu’il devait subir la peine de mort. Ce, compte tenu des lourdes charges criminelles que la Cour martiale sénégalaise lui reproche, en cette période de guerre politique. Au finish, Juan Branco a été expulsé vers la France, où il voulait pourtant retourner lorsqu’il a été arrêté en Mauritanie et remis aux forces de sécurité sénégalaises.
A l’image d’un oiseau qui volait vers son nid ! Mieux, Branco a pu bénéficier d’un contrôle judiciaire…international. Pour se plier aux obligations découlant du contrôle judiciaire, Juan Branco devait dans les normes, se présenter à l’ambassade du Sénégal à Paris, pour émarger le premier vendredi de chaque mois. Dans ce cas alors, le juge d’instruction devait se déplacer dans les normes, pour éviter tout acte de nullité. Et dans le pire des cas, affréter un avion carcéral ou un « Fokker » cellulaire pour Juan Branco, afin qu’il fasse un voyage sécurisé Paris-Dakar-Paris. Vous voyez comment un contrôle judicaire « international » devient une épreuve pour l’Etat du Sénégal !
LeTémoin
En 48 h chrono, le turbulent et encombrant prisonnier Branco, a bénéficié d’une procédure martiale fast-track, alors qu’il devait subir la peine de mort. Ce, compte tenu des lourdes charges criminelles que la Cour martiale sénégalaise lui reproche, en cette période de guerre politique. Au finish, Juan Branco a été expulsé vers la France, où il voulait pourtant retourner lorsqu’il a été arrêté en Mauritanie et remis aux forces de sécurité sénégalaises.
A l’image d’un oiseau qui volait vers son nid ! Mieux, Branco a pu bénéficier d’un contrôle judiciaire…international. Pour se plier aux obligations découlant du contrôle judiciaire, Juan Branco devait dans les normes, se présenter à l’ambassade du Sénégal à Paris, pour émarger le premier vendredi de chaque mois. Dans ce cas alors, le juge d’instruction devait se déplacer dans les normes, pour éviter tout acte de nullité. Et dans le pire des cas, affréter un avion carcéral ou un « Fokker » cellulaire pour Juan Branco, afin qu’il fasse un voyage sécurisé Paris-Dakar-Paris. Vous voyez comment un contrôle judicaire « international » devient une épreuve pour l’Etat du Sénégal !
LeTémoin