"J’ai le sentiment de n’avoir fait que mon devoir. Je me rappelle vous avoir expliqué qu’en m'adressant directement à vous, ma démarche était justifiée par des informations selon lesquelles le Directeur général de la police d’alors, l’Inspecteur général de la police, recevait des parts de l’argent de ce trafic", avait dit M. Keïta au Général Pathé Seck. Au fait, il s’agit d’un système huilé de trafic de stupéfiants organisé par la hiérarchie policière de l’Ocrtis qui recycle les saisies de drogue dans le marché national et international. Dès sa prise de fonction fonction le 7 décembre 2012, à la tête de l'Ocrtis, le commissaire Keïta est tombé dans sur un système bien établi. "J'ai été accueilli par les gesticulations d'un personnel exprimant sa ferme résolution de me ranger, comme un vieux meuble, dans un trou de bureau où il m'étais réservé de n'avoir à exercer que des fonctions de direction réduites à leur expression la plus simplifiée". Quel serait l'objectif visé par ces manœuvres? "Je n'aurais été alors qu'une marionnette à la merci de personnes qui visiblement avaient toutes les raisons de vouloir que rien ne changeât dans la manière de fonctionner du service. J'ai réagit avec toute la fermeté requise en même temps que je décidais de me donner les moyens de découvrir ce que cachaient les propos et les faits des uns et des autres", a-t-il dit.
Deals et magouilles entre policiers et narcotrafiquants : L’ex-Dgpn, Codé Mbengue recevait des parts de l’argent du trafic de drogueLe rapport du patron déchu de l’Ocrtis qui mouille des officiers de la police est un traumatisme. En effet, note Le Quotidien, dans ses discussions avec le ministre de l’Intérieur, Cheikhna Cheikh Keïta a informé que l’ex-Directeur général de la police, l’inspecteur général Codé Mbengue recevait des parts de l’argent de la drogue.Rédigé par leral.net le Mardi 16 Juillet 2013 à 09:40 | | 8 commentaire(s)|
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