Ancien enseignant, inspecteur de l'enseignement secondaire et directeur du centre de formation des instituteurs à Casablanca, il fondera, en 1982, une organisation islamiste radicale sous le nom d’Al Adl Wal Ihsane, Justice et Bienfaisance, après avoir été rejeté de la chefferie de la confrérie Boutchitchiya en 1973 suite au décès de son Cheikh, Hadj El Abbas.
A noter que l’aura de son mouvement et du sien ont été largement redevables d’un abandon du terrain social et estudiantin des partis de gauche qu’ils ont su exploiter avec opportunisme.
D’ailleurs, ses adeptes, sur ses ordres et avec sa bénédiction malfaisante, n’ont-ils pas, depuis la fin des années 70, et des années durant, entre autres, semé la terreur dans les universités et organisé des tribunaux islamiques illégaux au sein des cités universitaires dans le but de briser toutes libertés d’expression et d’interdir toute volonté de développement intellectuel et scientifique du peuple marocain pour le ramener à l’ignorance « la jahiliya » afin de l’asservir en voulant imposer leur diktat ?
N’est-il pas vrai que son organisation est issue de la matrice de la Chabiba Islamiya d’Abdelkrim Mouti, celui qui ordonna l’assassinat du leader syndical marocain Omar Benjeloun en 1975 ?
N’est-il pas vrai également que nombre des dirigeants qui se réclament aujourd’hui de partis ou d’organisations islamistes ne sont-ils pas d’anciens gauchistes, communistes, marxistes-léninistes, trotkistes ou maoistes qui ont retourné hypocritement leur pantalon, ou mieux leur longue chevelure pour une barbe hisurte et leur pantalon patte d’éléphant pour la tenue afghane inconnue de la tradition vestimentaire marocaine, afin d’envahir, comme des hyènes, les espaces social, universitaire, syndical et culturel devenus soudainement libres ?
Un opportunisme qui offrit à Abdessalam Yassine et à son organisation, tolérée mais non reconnue, une certaine influence, qui, aujourd’hui, s’effrite comme une peau de chagrin et que le peuple marocain dans sa très large majorité rejette fermement.
Un comportement opportuniste d’Abdessalam Yassine qui avait été remarqué par les nationalistes marocains du temps du protectorat et après l’indépendance.
En effet, il est avéré qu’il s’est toujours tenu à l’écart du combat nationaliste durant toute la période du protectorat. Une défection prouvée par l’inexistence de la moindre trace écrite ou orale de son militantisme patriotique en cette époque difficile pour le Maroc et ce, contrairement aux jeunes et moins jeunes de son âge, femmes, hommes, musulmans, juifs et chrétiens.
A cette époque, son engagement politique est quasi nul.
La déposition et l’exil de Feu Sa Majesté Mohammed V, suivis de l’intronisation de l’usurpateur Ben Arafa, ne l’affectent guère et ce, alors que beaucoup de jeunes nationalistes, y compris dans le rang des enseignants, boudent l’école, multiplient les gestes de colère et rejoignent en masse la résistance regroupée autour de l’Istiqlal.
Il aura ainsi été durant cette période cruciale, qui décida du destin du Maroc et vit nombre de ses enfants ayant rejoint la résistance nationaliste tués, torturés ou emprisonnés, un illustre absent des tablettes du patriotisme.
De plus son projet sociétal utopique relève d’une logique sectaire et intimement liée à sa petite personne. Une logique messianique qui révèle d’étranges similitudes avec la secte Moon et démontre, un tant soit peu, son opportunisme.
En effet, Abdessalam Yassine n’avait-il pas toujours monopolisé le rôle d’idéologue et de théoricien au sein de la mouvance jihadiste ?
Ses ouvrages « Sunnat Allah », « Imamat al Oumma », « le Coran et la Prophétie » ne prônent-ils pas cette ligne de pensée ?
Plusieurs écrits de Yassine n’appellent-ils pas à l’insurrection et ne prônent’ils pas l’antisémitisme pour sauver la Oumma ?
N’était-il pas au final qu’un charlatan qui prédisait la concrétisation de la Qaouma (une évolution radicale aboutissant à l’avènement de la Khilafa) en 2006 ? Une prédiction qui devait constituer le summum de son mysticisme qui confronte l’abstrait au réel.
Un comportement en total contradiction avec les préceptes de l’Islam et du Saint Coran.
Aujourd’hui, Abdessalam Yassine est décédé. C’est dans la nature des choses, c’était écrit et tel est le destin commun à tous les êtres vivants.
Il sera enterré selon le rite islamique Sunnite Malékite car il est marocain. Sa dépouille sera accompagnée à sa dernière demeure par ses proches, ses amis et ceux qui le souhaiteront sans fanfare ni tambour comme prescrit par la religion musulmane, ni plus ni moins.
Son décès n’arrêtera certainement pas la terre de tourner, ne changera le monde et n’aura aucune incidence dans la poursuite du Maroc dans sa route vers la démocratie, le bien-être social et le développement économique au bénéfice du peuple marocain sous la conduite sage et éclairée de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI.
Il n’a été qu’une créature du Très Haut à qui elle retourne, conformément aux préceptes du Saint Coran.
Avec sa disparition, Adl Wa Al Ihssane sera désormais confronté à une crise de leadership dans laquelle nombre de personnes se réclameront de son héritage spirituel afin de s’accaparer l’héritage financier accumulé par son organisation au fil des années.
Farid Mnebhi.
A noter que l’aura de son mouvement et du sien ont été largement redevables d’un abandon du terrain social et estudiantin des partis de gauche qu’ils ont su exploiter avec opportunisme.
D’ailleurs, ses adeptes, sur ses ordres et avec sa bénédiction malfaisante, n’ont-ils pas, depuis la fin des années 70, et des années durant, entre autres, semé la terreur dans les universités et organisé des tribunaux islamiques illégaux au sein des cités universitaires dans le but de briser toutes libertés d’expression et d’interdir toute volonté de développement intellectuel et scientifique du peuple marocain pour le ramener à l’ignorance « la jahiliya » afin de l’asservir en voulant imposer leur diktat ?
N’est-il pas vrai que son organisation est issue de la matrice de la Chabiba Islamiya d’Abdelkrim Mouti, celui qui ordonna l’assassinat du leader syndical marocain Omar Benjeloun en 1975 ?
N’est-il pas vrai également que nombre des dirigeants qui se réclament aujourd’hui de partis ou d’organisations islamistes ne sont-ils pas d’anciens gauchistes, communistes, marxistes-léninistes, trotkistes ou maoistes qui ont retourné hypocritement leur pantalon, ou mieux leur longue chevelure pour une barbe hisurte et leur pantalon patte d’éléphant pour la tenue afghane inconnue de la tradition vestimentaire marocaine, afin d’envahir, comme des hyènes, les espaces social, universitaire, syndical et culturel devenus soudainement libres ?
Un opportunisme qui offrit à Abdessalam Yassine et à son organisation, tolérée mais non reconnue, une certaine influence, qui, aujourd’hui, s’effrite comme une peau de chagrin et que le peuple marocain dans sa très large majorité rejette fermement.
Un comportement opportuniste d’Abdessalam Yassine qui avait été remarqué par les nationalistes marocains du temps du protectorat et après l’indépendance.
En effet, il est avéré qu’il s’est toujours tenu à l’écart du combat nationaliste durant toute la période du protectorat. Une défection prouvée par l’inexistence de la moindre trace écrite ou orale de son militantisme patriotique en cette époque difficile pour le Maroc et ce, contrairement aux jeunes et moins jeunes de son âge, femmes, hommes, musulmans, juifs et chrétiens.
A cette époque, son engagement politique est quasi nul.
La déposition et l’exil de Feu Sa Majesté Mohammed V, suivis de l’intronisation de l’usurpateur Ben Arafa, ne l’affectent guère et ce, alors que beaucoup de jeunes nationalistes, y compris dans le rang des enseignants, boudent l’école, multiplient les gestes de colère et rejoignent en masse la résistance regroupée autour de l’Istiqlal.
Il aura ainsi été durant cette période cruciale, qui décida du destin du Maroc et vit nombre de ses enfants ayant rejoint la résistance nationaliste tués, torturés ou emprisonnés, un illustre absent des tablettes du patriotisme.
De plus son projet sociétal utopique relève d’une logique sectaire et intimement liée à sa petite personne. Une logique messianique qui révèle d’étranges similitudes avec la secte Moon et démontre, un tant soit peu, son opportunisme.
En effet, Abdessalam Yassine n’avait-il pas toujours monopolisé le rôle d’idéologue et de théoricien au sein de la mouvance jihadiste ?
Ses ouvrages « Sunnat Allah », « Imamat al Oumma », « le Coran et la Prophétie » ne prônent-ils pas cette ligne de pensée ?
Plusieurs écrits de Yassine n’appellent-ils pas à l’insurrection et ne prônent’ils pas l’antisémitisme pour sauver la Oumma ?
N’était-il pas au final qu’un charlatan qui prédisait la concrétisation de la Qaouma (une évolution radicale aboutissant à l’avènement de la Khilafa) en 2006 ? Une prédiction qui devait constituer le summum de son mysticisme qui confronte l’abstrait au réel.
Un comportement en total contradiction avec les préceptes de l’Islam et du Saint Coran.
Aujourd’hui, Abdessalam Yassine est décédé. C’est dans la nature des choses, c’était écrit et tel est le destin commun à tous les êtres vivants.
Il sera enterré selon le rite islamique Sunnite Malékite car il est marocain. Sa dépouille sera accompagnée à sa dernière demeure par ses proches, ses amis et ceux qui le souhaiteront sans fanfare ni tambour comme prescrit par la religion musulmane, ni plus ni moins.
Son décès n’arrêtera certainement pas la terre de tourner, ne changera le monde et n’aura aucune incidence dans la poursuite du Maroc dans sa route vers la démocratie, le bien-être social et le développement économique au bénéfice du peuple marocain sous la conduite sage et éclairée de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI.
Il n’a été qu’une créature du Très Haut à qui elle retourne, conformément aux préceptes du Saint Coran.
Avec sa disparition, Adl Wa Al Ihssane sera désormais confronté à une crise de leadership dans laquelle nombre de personnes se réclameront de son héritage spirituel afin de s’accaparer l’héritage financier accumulé par son organisation au fil des années.
Farid Mnebhi.