Le président de l’Association des écrivains du Sénégal, Alioune Badara Bèye, a été inhumé, lundi, au cimetière musulman de Yoff, où une foule nombreuse est venue l’accompagner à sa dernière demeure, après une cérémonie de levée du corps à la mosquée de Colobane, a constaté l’APS.
De nombreuses personnalités ont tenu à rendre un vibrant hommage au dramaturge de 79 ans, décédé dimanche, à l’hôpital Abass Ndao de Dakar, saluant sa « vie bien remplie et une œuvre immense ».
« Compte tenu de tout ce qu’il a fait au plan culturel, Alioune Badara Bèye est une propriété du peuple sénégalais. Au nom du chef de l’Etat et de la nation sénégalaise, nous présentons nos condoléances à sa famille », a dit le ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Ndieck Sarré, à l’occasion de la cérémonie de levée du corps.
« J’ai perdu un mentor, c’est quelqu’un qui m’a aidé à réussir ma mission lorsque j’étais au ministère de la Culture. Il est de ceux qui ont toujours guidé la pirogue de la culture, mais aussi de la littérature sénégalaise dans toutes ses facettes», a confié le chanteur et lead vocal du Super Etoile, Youssou Ndour.
Son frère cadet déclare à son tour, qu’«Alioune Badara Bèye s’en est allé, laissant une famille triste mais fière de son legs à la fois historique et culturel».
Il confie que depuis le rappel à Dieu de leur père El Hadji Ibrahima Bèye, Alioune Badara Bèye s’est substitué au patriarche, en tant qu’aîné de la famille, jouant ainsi pleinement le rôle d’un parfait père.
« Nous avons tous grandi sous son aisselle, il nous a couvés », poursuit-il.
L’écrivain sénégalais, à la fois dramaturge, romancier, poète et essayiste, a, à son actif, une dizaine d’ouvrages.
Pour le comédien et metteur en scène Pape Faye, par ailleurs président des artistes comédiens du théâtre sénégalais, Alioune Badara Bèye était « un soldat de la plume, un soldat de l’histoire ».
« Toute son œuvre est orientée vers la recherche de la vérité de notre patrimoine historique. Ces productions, dont +Lat-Dior+, +Nder en flammes+ et +Demain, la fin du Monde+ ou encore +Les larmes de la patrie+, en sont une illustration parfaite », a-t-il soutenu.
Président de l’Association des écrivains sénégalais depuis 2005, Bèye était chargé de la coordination du troisième Festival mondial des arts nègres (FESMAN III), qui s’est tenu du 10 au 31 décembre 2010, à Dakar.
« Un homme d’une immense culture, un homme qui s’est forgé par la persistance de la recherche et qui a fini par devenir un grand écrivain », a salué M. Sall, un de ses collègues de travail.
Dans sa bibliographie, riche d’une dizaine d’ouvrages, qui abordent, entre autres, des thèmes liés à l’histoire, à la société et à la condition humaine, figurent beaucoup de pièces de théâtre mettant en scène l’histoire du Sénégal, du 19e au début du 20e siècle.
Aps
De nombreuses personnalités ont tenu à rendre un vibrant hommage au dramaturge de 79 ans, décédé dimanche, à l’hôpital Abass Ndao de Dakar, saluant sa « vie bien remplie et une œuvre immense ».
« Compte tenu de tout ce qu’il a fait au plan culturel, Alioune Badara Bèye est une propriété du peuple sénégalais. Au nom du chef de l’Etat et de la nation sénégalaise, nous présentons nos condoléances à sa famille », a dit le ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Ndieck Sarré, à l’occasion de la cérémonie de levée du corps.
« J’ai perdu un mentor, c’est quelqu’un qui m’a aidé à réussir ma mission lorsque j’étais au ministère de la Culture. Il est de ceux qui ont toujours guidé la pirogue de la culture, mais aussi de la littérature sénégalaise dans toutes ses facettes», a confié le chanteur et lead vocal du Super Etoile, Youssou Ndour.
Son frère cadet déclare à son tour, qu’«Alioune Badara Bèye s’en est allé, laissant une famille triste mais fière de son legs à la fois historique et culturel».
Il confie que depuis le rappel à Dieu de leur père El Hadji Ibrahima Bèye, Alioune Badara Bèye s’est substitué au patriarche, en tant qu’aîné de la famille, jouant ainsi pleinement le rôle d’un parfait père.
« Nous avons tous grandi sous son aisselle, il nous a couvés », poursuit-il.
L’écrivain sénégalais, à la fois dramaturge, romancier, poète et essayiste, a, à son actif, une dizaine d’ouvrages.
Pour le comédien et metteur en scène Pape Faye, par ailleurs président des artistes comédiens du théâtre sénégalais, Alioune Badara Bèye était « un soldat de la plume, un soldat de l’histoire ».
« Toute son œuvre est orientée vers la recherche de la vérité de notre patrimoine historique. Ces productions, dont +Lat-Dior+, +Nder en flammes+ et +Demain, la fin du Monde+ ou encore +Les larmes de la patrie+, en sont une illustration parfaite », a-t-il soutenu.
Président de l’Association des écrivains sénégalais depuis 2005, Bèye était chargé de la coordination du troisième Festival mondial des arts nègres (FESMAN III), qui s’est tenu du 10 au 31 décembre 2010, à Dakar.
« Un homme d’une immense culture, un homme qui s’est forgé par la persistance de la recherche et qui a fini par devenir un grand écrivain », a salué M. Sall, un de ses collègues de travail.
Dans sa bibliographie, riche d’une dizaine d’ouvrages, qui abordent, entre autres, des thèmes liés à l’histoire, à la société et à la condition humaine, figurent beaucoup de pièces de théâtre mettant en scène l’histoire du Sénégal, du 19e au début du 20e siècle.
Aps