Un des illustres soldats du quotidien national « Le Soleil », a rendu les armes, lundi, après une longue bataille contre la maladie. Babacar Dramé, affectueusement appelé « Mbaye », s’est éteint à l’âge de 67 ans. L’ancien journaliste du « Soleil » a marqué son passage à l’astre de Hann, par sa plume, son engagement, sa joie de vivre. Recruté en juillet 1990, Babacar Dramé a eu un parcours riche. Du service mise en page à son statut de rédacteur en chef, en passant par celui de chef du bureau de Thiès, grand reporter cumulativement chargé de la rubrique « Culte », secrétaire de rédaction chargé de la rubrique « Population et santé », rédacteur en chef délégué du service « Société », il a fait ses preuves de professionnel de l’information jusqu’à sa retraite, le 31 décembre 2017.
Ses anciens collègues se rappellent encore son dévouement. Sa disparition a déclenché une vague d’émotion profonde au sein de la rédaction du « Soleil ». Son décès a surpris Sidy Diop, journaliste et conseiller éditorial du Directeur général. « Mbaye Dramé était un homme entier, qui n’hésitait jamais à se lever pour se battre à la place des autres. Quand il considérait que vous êtes son ami, vous êtes sûr de l’avoir toujours à vos côtés quand vous êtes dans une mauvaise passe. C’était un homme d’une grande générosité, qui a le cœur pur, un homme très émotif », témoigne-t-il.
Le défunt était aussi un homme engagé, surtout sur le plan syndical. « Tout le monde se rappelle le combat qu’il a mené au « Soleil » pour protéger les travailleurs et leur outil de travail. Il n’a jamais hésité à se dresser quand il y avait une injustice faite à un agent ou à l’entreprise. Mbaye Dramé aimait le « Soleil » ; il était le premier à venir et le dernier à quitter. Il était, avec Babacar Dieng, les totems du « Soleil », tellement ils étaient liés à cette entreprise », indique Sidy Diop.
Face à la mort, Habib Demba Fall, ancien rédacteur en chef et directeur des rédactions du « Soleil », célèbre la loyauté de Mbaye Dramé. Un homme véridique, selon lui, un homme de devoir, d’une grande générosité, avec un instinct protecteur et une énergie qu’il transmettait à l’autre. « Mbaye était un homme véridique, pas un béni-oui-oui qui acceptait tout ce qu’on lui disait, parce qu’il considérait l’éthique comme un principe immuable. Il était le grand frère protecteur, le ciment du groupe quand les choses ont menacé de basculer dans le mauvais sens et qui n’avait pas peur de l’exercice du miroir », fait savoir Habib Demba Fall.
« Mbaye nous a appris à être résilients. Il est resté constant, l’ami fidèle, le frère dévoué, le père attentif, le soldat qu’il a toujours été. Que le Seigneur l’entoure de Sa Miséricorde et lui retourne la générosité, dont il a fait montre », ajoute-t-il.
Mbaye Dramé était très fier de ses origines, en tant que petit-fils de Maba Diakhou Bâ et Habib Demba Fall garde de lui l’éternel souvenir de sa générosité, de sa loyauté et de sa fidélité exemplaire.
La levée du corps du « Lion du Bambouck », l’un de ses surnoms, est prévue ce mercredi à 10h, à l’hôpital militaire de Ouakam et l’enterrement le même jour, à Koungheul.
LeSoleil-sn
Ses anciens collègues se rappellent encore son dévouement. Sa disparition a déclenché une vague d’émotion profonde au sein de la rédaction du « Soleil ». Son décès a surpris Sidy Diop, journaliste et conseiller éditorial du Directeur général. « Mbaye Dramé était un homme entier, qui n’hésitait jamais à se lever pour se battre à la place des autres. Quand il considérait que vous êtes son ami, vous êtes sûr de l’avoir toujours à vos côtés quand vous êtes dans une mauvaise passe. C’était un homme d’une grande générosité, qui a le cœur pur, un homme très émotif », témoigne-t-il.
Le défunt était aussi un homme engagé, surtout sur le plan syndical. « Tout le monde se rappelle le combat qu’il a mené au « Soleil » pour protéger les travailleurs et leur outil de travail. Il n’a jamais hésité à se dresser quand il y avait une injustice faite à un agent ou à l’entreprise. Mbaye Dramé aimait le « Soleil » ; il était le premier à venir et le dernier à quitter. Il était, avec Babacar Dieng, les totems du « Soleil », tellement ils étaient liés à cette entreprise », indique Sidy Diop.
Face à la mort, Habib Demba Fall, ancien rédacteur en chef et directeur des rédactions du « Soleil », célèbre la loyauté de Mbaye Dramé. Un homme véridique, selon lui, un homme de devoir, d’une grande générosité, avec un instinct protecteur et une énergie qu’il transmettait à l’autre. « Mbaye était un homme véridique, pas un béni-oui-oui qui acceptait tout ce qu’on lui disait, parce qu’il considérait l’éthique comme un principe immuable. Il était le grand frère protecteur, le ciment du groupe quand les choses ont menacé de basculer dans le mauvais sens et qui n’avait pas peur de l’exercice du miroir », fait savoir Habib Demba Fall.
« Mbaye nous a appris à être résilients. Il est resté constant, l’ami fidèle, le frère dévoué, le père attentif, le soldat qu’il a toujours été. Que le Seigneur l’entoure de Sa Miséricorde et lui retourne la générosité, dont il a fait montre », ajoute-t-il.
Mbaye Dramé était très fier de ses origines, en tant que petit-fils de Maba Diakhou Bâ et Habib Demba Fall garde de lui l’éternel souvenir de sa générosité, de sa loyauté et de sa fidélité exemplaire.
La levée du corps du « Lion du Bambouck », l’un de ses surnoms, est prévue ce mercredi à 10h, à l’hôpital militaire de Ouakam et l’enterrement le même jour, à Koungheul.
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