
On le savait malade depuis quelques années à cause d’un Avc. On le voyait affaibli, dépéri mais la nouvelle annonçant la disparition de Jean Meïssa Diop a surpris. Pour les étudiants en journalisme, les journalistes ou le monde des médias tout court, le décès de Jean Meïssa Diop fut un choc. Une unanimité émotionnelle qui renseigne sur la personnalité de Jean Meïssa Diop.
Ouvert, simple et généreux. Ses étudiants qu’il a formés au Cesti et dans d’autres écoles, ses camarades de promotion dans cette même école de journalisme, ses contemporains… Tous ont salué les valeurs du défunt arraché à l’affection des siens. Toujours avide en vies humaines, la grande faucheuse, une fois de plus, a frappé fort dans le monde des médias.
Ancien directeur de publication du défunt quotidien Walf Grand’Place, Jean Meïssa Diop est un monument de la presse écrite au Sénégal. Formateur au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti), écrivain et chroniqueur, Jean Meïssa Diop est décrit comme un journaliste affable, humble et plein de générosité. Etre professeur de français fut le rêve de Jean Meïssa Diop. Comme il aurait pu être avocat, juge ou juriste quand il a été orienté à la Faculté des sciences juridiques et politiques de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. Mais c’est dans le journalisme que Jean Meïssa fait ses gammes.
Produit de la 13ème promotion du Cesti en compagnie de Diatou Cissé Badiane, Mamadou Lô Ndiéguène par exemple, Jean Meïssa Diop aura le respect du monde des journalistes durant ses années au groupe Walfadjri. Ce métier qu’il aura tant chéri et rehaussé durant une trentaine d’années. Une expérience riche qui l’aura mené en Casamance pour des reportages dans les années 90, au moment où les affrontements entre les rebelles et l’Armée sénégalaise furent épiques. Malgré les conseils de feu Abdourahmane Camara à ne pas prendre de risques, Jean se laissait guider par sa passion, sa fougue.
Enterrement à Ndiaganiao
Des frayeurs, Jean Meïssa Diop en a aussi eu sur le plateau du Golan, en visitant les anciens camps de concentration d’Auschwitz, Birkenau en Pologne et de Theresienstadt en République tchèque. L’auteur de l’essai "Le cybersalon des épouses qui ont mal au lit" publié aux Editions Maguilen, fait partie de la quinzaine de rédacteurs en chef d’Afrique et d’Asie sélectionnés pour couvrir le lancement, à Londres, de la Commission pour l’Afrique initiée par le Premier ministre britannique d’alors, Tony Blair. Après la fermeture de Walf Grand’place, Jean Meïssa animait une chronique «Avis d’inexpert» dans le quotidien "EnQuête". Ex membre du Conseil national de régulation du l’audiovisuel (Cnra), il enseignait la Presse écrite au Cesti, à l’Iseg, à Ejicom. Il officiait aussi dans le jury Ejicom qui décerne des prix aux meilleures productions journalistiques.
Avec sa disparition, un autre grand nom du journalisme au Sénégal s’effondre. La levée du corps est prévue ce lundi à 9h à l’hôpital Principal de Dakar. Contexte Covid-19 oblige, la cérémonie est restreinte aux membres de sa famille. Ensuite, la dépouille de Jean Meïssa Diop sera acheminée à l’Eglise de Ndiaganiao pour une messe funéraire. L’enterrement est prévu le même jour dans cette localité. Ce qui sera sans doute son dernier papier.
Le Quotidien
Ouvert, simple et généreux. Ses étudiants qu’il a formés au Cesti et dans d’autres écoles, ses camarades de promotion dans cette même école de journalisme, ses contemporains… Tous ont salué les valeurs du défunt arraché à l’affection des siens. Toujours avide en vies humaines, la grande faucheuse, une fois de plus, a frappé fort dans le monde des médias.
Ancien directeur de publication du défunt quotidien Walf Grand’Place, Jean Meïssa Diop est un monument de la presse écrite au Sénégal. Formateur au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti), écrivain et chroniqueur, Jean Meïssa Diop est décrit comme un journaliste affable, humble et plein de générosité. Etre professeur de français fut le rêve de Jean Meïssa Diop. Comme il aurait pu être avocat, juge ou juriste quand il a été orienté à la Faculté des sciences juridiques et politiques de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. Mais c’est dans le journalisme que Jean Meïssa fait ses gammes.
Produit de la 13ème promotion du Cesti en compagnie de Diatou Cissé Badiane, Mamadou Lô Ndiéguène par exemple, Jean Meïssa Diop aura le respect du monde des journalistes durant ses années au groupe Walfadjri. Ce métier qu’il aura tant chéri et rehaussé durant une trentaine d’années. Une expérience riche qui l’aura mené en Casamance pour des reportages dans les années 90, au moment où les affrontements entre les rebelles et l’Armée sénégalaise furent épiques. Malgré les conseils de feu Abdourahmane Camara à ne pas prendre de risques, Jean se laissait guider par sa passion, sa fougue.
Enterrement à Ndiaganiao
Des frayeurs, Jean Meïssa Diop en a aussi eu sur le plateau du Golan, en visitant les anciens camps de concentration d’Auschwitz, Birkenau en Pologne et de Theresienstadt en République tchèque. L’auteur de l’essai "Le cybersalon des épouses qui ont mal au lit" publié aux Editions Maguilen, fait partie de la quinzaine de rédacteurs en chef d’Afrique et d’Asie sélectionnés pour couvrir le lancement, à Londres, de la Commission pour l’Afrique initiée par le Premier ministre britannique d’alors, Tony Blair. Après la fermeture de Walf Grand’place, Jean Meïssa animait une chronique «Avis d’inexpert» dans le quotidien "EnQuête". Ex membre du Conseil national de régulation du l’audiovisuel (Cnra), il enseignait la Presse écrite au Cesti, à l’Iseg, à Ejicom. Il officiait aussi dans le jury Ejicom qui décerne des prix aux meilleures productions journalistiques.
Avec sa disparition, un autre grand nom du journalisme au Sénégal s’effondre. La levée du corps est prévue ce lundi à 9h à l’hôpital Principal de Dakar. Contexte Covid-19 oblige, la cérémonie est restreinte aux membres de sa famille. Ensuite, la dépouille de Jean Meïssa Diop sera acheminée à l’Eglise de Ndiaganiao pour une messe funéraire. L’enterrement est prévu le même jour dans cette localité. Ce qui sera sans doute son dernier papier.
Le Quotidien