Interpellé sur cette affaire, Seydi Gassama défend que «c’est une situation qui n’est pas acceptable parce que ces personnes ont des droits. Ces personnes sont tuées lors de manifestations, il faut qu’on ouvre des enquêtes qu’on essaie de faire la lumière sur les circonstances dans lesquelles ces personnes sont décédées. Il faut qu’on rende justice à leurs familles».
Se voulant plus explicite à ce sujet, il ajoute : «On ne peut pas accepter au Sénégal, qu’à chaque fois que des personnes meurent, que le pouvoir cherche à couvrir toutes ces morts du voile de l’impunité».
Pour preuve, explique M. Gassama, «en 2011-2012, il y a 10 personnes décédées à l’exception du cas Mamadou Diop et pour aucune de ces autres personnes, justice n’a été menée. Le pouvoir a essayé avec l’argent du contribuable, d’indemniser les familles et de passer par nous».
« Nous ne l’accepterons plus cette fois-ci », a-t-il commenté. Parce que, renseigne-t-il, il y a des familles qui ont porté plainte et des personnes blessées qui ont porté plainte.
«Si la commission d’enquête annoncée n’est pas mise en place, si les plaintes déposées ont été classées sans suite, bien entendu, nous allons, avec l’aval des familles et en rapport avec les avocats, porter l’affaire devant les juridictions internationales. Cela à commencer avec la Cour de justice de la CEDEAO», a averti Seydi Gassama.
Interpellé sur le fait que l’Etat se défend d’être responsable dans cette affaire, M. Gassama note que «c’est la commission d’enquête qui doit établir la responsabilité des forces de sécurité, pour ce qui concerne ces morts».
«On ne peut pas avant d’avoir cette commission d’enquête, dire que ma responsabilité n’est pas engagée. Un Etat ne doit pas agir de la sorte. Dans tout Etat normal, lorsque des personnes décèdent, il émet la lumière et poursuit les personnes incriminées. Et c’est d’emblée que la responsabilité n’est pas engagée, qu’on ne fait rien. Donc, on va porter l’affaire devant les juridictions internationales si rien n’est fait», a-t-il assuré.
Face à cette situation, il propose des solutions. «Il faut plusieurs choses à la fois. Il faut, d’un côté, mettre en avant la formation des agents de sécurité. On ne dit pas aux forces de sécurité qu’ils se laissent tuer par des manifestants. L’usage de la force est autorisée, d’une manière très précise.
En d’autres circonstances, on ne doit pas tirer sur des manifestants. Le policier aux Parcelles Assainies a foncé sur la personne, il l’a tué et ça c’est un acte criminel. Jusqu’à aujourd’hui, ce policier n’a été ni suspendu ni traduit en justice. Voilà ce qui se passe au Sénégal. Donc, il faut insister sur la formation. Mais surtout, il faut combattre l’impunité», a recommandé M. Gassama.
Bës Bi
Se voulant plus explicite à ce sujet, il ajoute : «On ne peut pas accepter au Sénégal, qu’à chaque fois que des personnes meurent, que le pouvoir cherche à couvrir toutes ces morts du voile de l’impunité».
Pour preuve, explique M. Gassama, «en 2011-2012, il y a 10 personnes décédées à l’exception du cas Mamadou Diop et pour aucune de ces autres personnes, justice n’a été menée. Le pouvoir a essayé avec l’argent du contribuable, d’indemniser les familles et de passer par nous».
« Nous ne l’accepterons plus cette fois-ci », a-t-il commenté. Parce que, renseigne-t-il, il y a des familles qui ont porté plainte et des personnes blessées qui ont porté plainte.
«Si la commission d’enquête annoncée n’est pas mise en place, si les plaintes déposées ont été classées sans suite, bien entendu, nous allons, avec l’aval des familles et en rapport avec les avocats, porter l’affaire devant les juridictions internationales. Cela à commencer avec la Cour de justice de la CEDEAO», a averti Seydi Gassama.
Interpellé sur le fait que l’Etat se défend d’être responsable dans cette affaire, M. Gassama note que «c’est la commission d’enquête qui doit établir la responsabilité des forces de sécurité, pour ce qui concerne ces morts».
«On ne peut pas avant d’avoir cette commission d’enquête, dire que ma responsabilité n’est pas engagée. Un Etat ne doit pas agir de la sorte. Dans tout Etat normal, lorsque des personnes décèdent, il émet la lumière et poursuit les personnes incriminées. Et c’est d’emblée que la responsabilité n’est pas engagée, qu’on ne fait rien. Donc, on va porter l’affaire devant les juridictions internationales si rien n’est fait», a-t-il assuré.
Face à cette situation, il propose des solutions. «Il faut plusieurs choses à la fois. Il faut, d’un côté, mettre en avant la formation des agents de sécurité. On ne dit pas aux forces de sécurité qu’ils se laissent tuer par des manifestants. L’usage de la force est autorisée, d’une manière très précise.
En d’autres circonstances, on ne doit pas tirer sur des manifestants. Le policier aux Parcelles Assainies a foncé sur la personne, il l’a tué et ça c’est un acte criminel. Jusqu’à aujourd’hui, ce policier n’a été ni suspendu ni traduit en justice. Voilà ce qui se passe au Sénégal. Donc, il faut insister sur la formation. Mais surtout, il faut combattre l’impunité», a recommandé M. Gassama.
Bës Bi