La nouvelle de son rappel à DIEU ce lundi de Pâques, m’a touché au plus profond de mon être, et elle a bouleversé plus d’une âme. Depuis l’annonce, d’innombrables messages me sont parvenus de toutes les régions du Sénégal et du monde — de fidèles musulmans, chrétiens, et d’autres confessions — pour me faire part de leur chagrin et de leur volonté de partager cette peine avec nos frères et sœurs catholiques. Ce deuil est un deuil partagé. Il dépasse les murs du Vatican et touche les cœurs des croyants sincères du monde entier.
Sa Sainteté le Pape François n’était pas seulement le chef spirituel de l’Église catholique. Il fut, pour notre époque troublée, un phare de conscience, une voix de paix, un témoin vivant de la miséricorde et du dialogue. Son humilité, son engagement en faveur des pauvres, des exilés, des peuples blessés par la guerre et la haine, resteront à jamais gravés dans l’histoire des hommes justes.
Je garde un souvenir inoubliable de notre rencontre au Vatican en octobre 2022. Ce jour-là, il ne s’agissait pas simplement d’une audience. C’était un moment de fraternité sincère, un appel silencieux à faire ensemble l’histoire de la paix. Son regard, sa poignée de main, ses paroles, ont confirmé ce que j’avais toujours perçu chez lui : une volonté ferme de bâtir des ponts là où d’autres élevaient des murs.
Au nom de la communauté musulmane du Sénégal, de l’ensemble des confréries soufies, de mon ONG Fawzi Wa Nadjati, et en tant que Khalife de Bambilor, je m’incline devant la mémoire de cet homme rare. J’adresse mes condoléances les plus sincères et les plus fraternelles :
• À l’Église catholique du Sénégal, dont je salue le rôle inlassable dans le vivre-ensemble national ;
• À la famille pontificale et au Saint-Siège, qui perd un guide mais laisse au monde un héritage spirituel lumineux ;
• À tous les fidèles catholiques du monde, que je tiens dans mes prières en ce moment d’épreuve.
Son legs doit aujourd’hui devenir une école : une école de paix, de retenue, d’écoute et de dialogue sincère. Ce que le Pape François a commencé par la foi et l’humilité, à nous de le continuer par la conviction et l’action. Les responsables religieux, les décideurs politiques, les intellectuels, et tous les peuples doivent puiser dans son héritage une nouvelle force pour repenser un monde plus solidaire, plus spirituel, plus juste.
Je m’adresse à la jeunesse du monde : regardez l’exemple de cet homme, sa douceur face à la violence, sa parole face au tumulte, sa foi face à l’indifférence. Il a montré que l’autorité morale pouvait guider les peuples sans jamais blesser, que la grandeur spirituelle était compatible avec la simplicité humaine. À nous de porter ce flambeau.
Cher Pape, cher Ami,
Tu as accompli ta mission de manière impériale.
Tu as aimé sans calcul, parlé sans juger, prié pour l’humanité entière. Ton souffle demeure. Ton silence désormais habite nos consciences. Et ton nom, aux côtés de ceux qui ont aimé la paix plus que leur propre renommée, brillera à jamais.
Que DIEU t’accueille en sa lumière.
Et que la fraternité que tu as semée germe dans nos cœurs.
Thierno Amadou Tidiane Bâ
Khalife de Bambilor
Sa Sainteté le Pape François n’était pas seulement le chef spirituel de l’Église catholique. Il fut, pour notre époque troublée, un phare de conscience, une voix de paix, un témoin vivant de la miséricorde et du dialogue. Son humilité, son engagement en faveur des pauvres, des exilés, des peuples blessés par la guerre et la haine, resteront à jamais gravés dans l’histoire des hommes justes.
Je garde un souvenir inoubliable de notre rencontre au Vatican en octobre 2022. Ce jour-là, il ne s’agissait pas simplement d’une audience. C’était un moment de fraternité sincère, un appel silencieux à faire ensemble l’histoire de la paix. Son regard, sa poignée de main, ses paroles, ont confirmé ce que j’avais toujours perçu chez lui : une volonté ferme de bâtir des ponts là où d’autres élevaient des murs.
Au nom de la communauté musulmane du Sénégal, de l’ensemble des confréries soufies, de mon ONG Fawzi Wa Nadjati, et en tant que Khalife de Bambilor, je m’incline devant la mémoire de cet homme rare. J’adresse mes condoléances les plus sincères et les plus fraternelles :
• À l’Église catholique du Sénégal, dont je salue le rôle inlassable dans le vivre-ensemble national ;
• À la famille pontificale et au Saint-Siège, qui perd un guide mais laisse au monde un héritage spirituel lumineux ;
• À tous les fidèles catholiques du monde, que je tiens dans mes prières en ce moment d’épreuve.
Son legs doit aujourd’hui devenir une école : une école de paix, de retenue, d’écoute et de dialogue sincère. Ce que le Pape François a commencé par la foi et l’humilité, à nous de le continuer par la conviction et l’action. Les responsables religieux, les décideurs politiques, les intellectuels, et tous les peuples doivent puiser dans son héritage une nouvelle force pour repenser un monde plus solidaire, plus spirituel, plus juste.
Je m’adresse à la jeunesse du monde : regardez l’exemple de cet homme, sa douceur face à la violence, sa parole face au tumulte, sa foi face à l’indifférence. Il a montré que l’autorité morale pouvait guider les peuples sans jamais blesser, que la grandeur spirituelle était compatible avec la simplicité humaine. À nous de porter ce flambeau.
Cher Pape, cher Ami,
Tu as accompli ta mission de manière impériale.
Tu as aimé sans calcul, parlé sans juger, prié pour l’humanité entière. Ton souffle demeure. Ton silence désormais habite nos consciences. Et ton nom, aux côtés de ceux qui ont aimé la paix plus que leur propre renommée, brillera à jamais.
Que DIEU t’accueille en sa lumière.
Et que la fraternité que tu as semée germe dans nos cœurs.
Thierno Amadou Tidiane Bâ
Khalife de Bambilor