La décision de Bara Tall de transférer ses activités en Gambie ou dans la sous-région n'a pas laissé les leaders de la coalition Alternative (Ca 2007)indifférente. D'ailleurs, cette structure dirigée par Moustapha Niasse ne s'est pas empêchée d'avoir un sentiment « d'inquiétude » vis-à-vis de cette vilaine action. Car, explique Massène Niang, « on veut bloquer tous ceux qui essaient de barrer le projet des tenants du pouvoir de faire du Sénégal, un empire financier à eux seuls ». Pourtant, soutient-il, « on devrait prendre Bara Tall en exemple de réussite. Lui qui a su investir et employer 2000 personnes dont 600 cadres dans un pays sous-développé comme le Sénégal ». C'est dire, ajoute-t-il, que « Bara Tall a un poids économique important dans notre pays et qu'on ne doit pas freiner son élan. Au contraire ». C'est ainsi qu'elle (la Ca 2007) se solidarise à Bara Tall et demande à l'Etat "de payer ce qu'il lui doit afin de lui permettre de relancer ses activités pour ne pas envoyer plus de 2000 travailleurs au chômage". La Ca 2007 ne s'est pas empêchée aussi "de demander à l'Etat de rectifier sa démarche de bloquer les activités de Bara Tall".
Sur un autre chapitre, la Ca 2007 estime que les résultats "catastrophiques du baccalauréat 2007-2008 sont la conséquence directe d'un système éducatif en crise". L'occasion pour les alliés de Moustapha Niasse de remettre en cause les 40% du budget national que le gouvernement se targue d'injecter à l'école sénégalaise chaque année. Massène Niang n'a pas manqué d'ailleurs de se demander « où sont passés les 40% du budget de l'Etat ». Et pour parer à toute crise à la prochaine rentrée, les leaders de la Ca 2007 invitent le gouvernement à anticiper, en budgétisant sur les besoins de l'école, mais aussi en mettant fin à la politisation et l'impunité à l'université. D'ores et déjà, elle rejette catégoriquement, la décision de l'Etat de réduire l'effectif de l'Ucad, puisque, selon Madior Diouf, « toute réduction de l'effectif serait en deça de la norme internationale de 2% de la population totale du pays ». Ceci, d'autant plus que, ajoute-t-il, « les universités régionales n'existent que de nom ».
Se penchant sur les pénuries, les leaders de la Ca 2007 soutiennent que « c'est la conséquence de la mal gouvernance », car disent-ils, « le rôle du gouvernement est de contrôler le stock de sécurité alimentaire et non se créer des pénuries virtuelles afin de se débarrasser de la subvention des produits de consommation ». Ils se désolent, également, du fait que « l'Etat veut mettre en mal les populations et les commerçants, en accusant ces derniers de bloquer le riz », alors que, affirme-t-il, « c'est l'Etat qui n'a pas respecté ses engagements vis-à-vis des commerçants relativement au paiement de la facture subventionnée ».
Sur un autre chapitre, la Ca 2007 estime que les résultats "catastrophiques du baccalauréat 2007-2008 sont la conséquence directe d'un système éducatif en crise". L'occasion pour les alliés de Moustapha Niasse de remettre en cause les 40% du budget national que le gouvernement se targue d'injecter à l'école sénégalaise chaque année. Massène Niang n'a pas manqué d'ailleurs de se demander « où sont passés les 40% du budget de l'Etat ». Et pour parer à toute crise à la prochaine rentrée, les leaders de la Ca 2007 invitent le gouvernement à anticiper, en budgétisant sur les besoins de l'école, mais aussi en mettant fin à la politisation et l'impunité à l'université. D'ores et déjà, elle rejette catégoriquement, la décision de l'Etat de réduire l'effectif de l'Ucad, puisque, selon Madior Diouf, « toute réduction de l'effectif serait en deça de la norme internationale de 2% de la population totale du pays ». Ceci, d'autant plus que, ajoute-t-il, « les universités régionales n'existent que de nom ».
Se penchant sur les pénuries, les leaders de la Ca 2007 soutiennent que « c'est la conséquence de la mal gouvernance », car disent-ils, « le rôle du gouvernement est de contrôler le stock de sécurité alimentaire et non se créer des pénuries virtuelles afin de se débarrasser de la subvention des produits de consommation ». Ils se désolent, également, du fait que « l'Etat veut mettre en mal les populations et les commerçants, en accusant ces derniers de bloquer le riz », alors que, affirme-t-il, « c'est l'Etat qui n'a pas respecté ses engagements vis-à-vis des commerçants relativement au paiement de la facture subventionnée ».