L’ancienne maire de Dakar, Soham El Wardini, l’a annoncé sur son compte Facebook, l’autorisation de démolition du marché Sandaga, a été annulée. La raison est donc, pour ceux qui s’opposaient à la démolition du bâtiment «Le Soudanais», que l’édifice est inscrit sur la liste du patrimoine de l’Unesco. Le bâtiment en question est construit en 1933. La destruction a eu lieu dans la nuit du 12 au 13 août 2021.
Pourtant, constate "Sud Quotidien", les architectes et autres urbanistes étaient contre sa destruction, rappelant le caractère historique du bâtiment qui perdrait son identité. Mais, l’Etat du Sénégal, à travers le ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, avait un avis contraire. Pis, défendait Abdou Karim Fofana qui dirigeait ce département, «la démolition était le meilleur choix». Il avait estimé qu’à cause de la vétusté de l’édifice, il était préférable qu’il soit démoli et reconstruit à l’identique. «Il n’est ainsi nullement question de conduire un projet architectural différent», avait-il dit.
Juste après la destruction, l’Etat avait annoncé le démarrage des travaux de reconstruction. Depuis lors, les travaux ne sont pas entamés. Il était prévu l’édification «à l’identique» d’un marché financé à hauteur de 7 milliards de FCfa et qui offrirait toutes les commodités selon les autorités.
A signaler qu’aussi, en tant que maire de la Ville de Dakar, Soham El Wardini, s’était opposée à la destruction du bâtiment. Ce qui a conduit à une farouche opposition avec le maire de Dakar-Plateau, Alioune Ndoye, qui était pour la démolition. La maire de la capitale a toujours clamé l’appartenance du bâtiment à la Ville de Dakar.
«Il se trouve que le bâtiment principal du marché Sandaga fait partie des patrimoines historiques, à cause de son architecture arabo-soudanaise. Il a toujours été sous la responsabilité de la Ville de Dakar. A ce titre de monuments historique sénégalais, nous avons décidé de le restaurer. En 2013, après l’incendie qui l’a ravagé, nous avons décidé de réhabiliter», avait déclaré Soham El Wardini.
Et préciser : «Nous avons même proposé de travailler de concert avec le maire de la commune du Plateau, dans ce projet de réhabilitation du bâtiment principal de Sandaga. Je n’ai jamais eu notification de l’arrêté concernant l’arrêté 89 du 7 juillet 2020 pris par le préfet pour donner Sandaga à la mairie de Dakar-Plateau».
La position du maire de Dakar-Plateau était : «De 2010 jusqu’à l’incendie de Sandaga, c’est la mairie du Plateau qui percevait les taxes du marché Sandaga».
Pourtant, constate "Sud Quotidien", les architectes et autres urbanistes étaient contre sa destruction, rappelant le caractère historique du bâtiment qui perdrait son identité. Mais, l’Etat du Sénégal, à travers le ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, avait un avis contraire. Pis, défendait Abdou Karim Fofana qui dirigeait ce département, «la démolition était le meilleur choix». Il avait estimé qu’à cause de la vétusté de l’édifice, il était préférable qu’il soit démoli et reconstruit à l’identique. «Il n’est ainsi nullement question de conduire un projet architectural différent», avait-il dit.
Juste après la destruction, l’Etat avait annoncé le démarrage des travaux de reconstruction. Depuis lors, les travaux ne sont pas entamés. Il était prévu l’édification «à l’identique» d’un marché financé à hauteur de 7 milliards de FCfa et qui offrirait toutes les commodités selon les autorités.
A signaler qu’aussi, en tant que maire de la Ville de Dakar, Soham El Wardini, s’était opposée à la destruction du bâtiment. Ce qui a conduit à une farouche opposition avec le maire de Dakar-Plateau, Alioune Ndoye, qui était pour la démolition. La maire de la capitale a toujours clamé l’appartenance du bâtiment à la Ville de Dakar.
«Il se trouve que le bâtiment principal du marché Sandaga fait partie des patrimoines historiques, à cause de son architecture arabo-soudanaise. Il a toujours été sous la responsabilité de la Ville de Dakar. A ce titre de monuments historique sénégalais, nous avons décidé de le restaurer. En 2013, après l’incendie qui l’a ravagé, nous avons décidé de réhabiliter», avait déclaré Soham El Wardini.
Et préciser : «Nous avons même proposé de travailler de concert avec le maire de la commune du Plateau, dans ce projet de réhabilitation du bâtiment principal de Sandaga. Je n’ai jamais eu notification de l’arrêté concernant l’arrêté 89 du 7 juillet 2020 pris par le préfet pour donner Sandaga à la mairie de Dakar-Plateau».
La position du maire de Dakar-Plateau était : «De 2010 jusqu’à l’incendie de Sandaga, c’est la mairie du Plateau qui percevait les taxes du marché Sandaga».