Avec la reprise du Dialogue national, nous nous acheminons vers une étape décisive dans cet exercice démocratique de très haute portée politique. Le président de la République attend, en effet, du Comité de pilotage les résultats des travaux dans des délais précis afin qu’il puisse en tirer les conclusions pour le pays.
Dans un contexte mondial caractérisé par une crise manifeste de la démocratie représentative, les expériences sénégalaises de recours systématique aux moyens du dialogue, dans une quête permanente d’un consensus fédérateur, constituent une modalité novatrice d’exercice du pouvoir. Il convient d’en capitaliser les bénéfices pour la paix et la stabilité de notre nation.
Il est établi que l’exercice démocratique représentatif ne suffit plus pour garantir les conditions d’une gouvernance apaisée des nations, y compris dans les pays dits de démocratie avancée.
Cette option de prolonger l’exercice d’une démocratie représentative qui n’a plus aucun secret pour notre pays, par la mise en place de mécanismes permanents de concertation, de consultation, de dialogue avec toutes les forces vives de la nation, marque la manifestation de la volonté de notre leadership politique et social, d’expérimenter un modèle innovant de gouvernance.
C'est conscient que la légitimité conquise par les urnes se renforce du concours de tous les acteurs économiques, sociaux et politiques, que le président de la République a lancé le 28 mai 2019, au lendemain d'une élection calme et paisible, la deuxième édition du Dialogue national.
Le but poursuivi est de réaliser des convergences dynamiques, expression de notre quête inclusive du bien-être des populations.
En effet, c'est fort de nos convergences en nos qualités d’acteurs politiques, sociaux, économiques et culturels, que nous fortifions et intensifions nos capacités d'intervention sur la voie de l'émergence et du développement.
Le grand défi, pour nous, ici et maintenant, est de démontrer notre capacité à assumer nos divergences dans le cadre d’une démocratie apaisée.
Le grand défi pour nous, ici et maintenant, est aussi et surtout, de démontrer notre capacité à concevoir que le débat notamment politique, âpre et contradictoire, n'est pas incompatible avec le dialogue pour identifier les points de consensus autour des règles du jeu démocratique ainsi que les questions majeures qui transcendent les intérêts particuliers des différents acteurs.
D’un dialogue national réussi, surgira une confiance durable et renouvelée, socle du mécanisme démocratique ponctué par des débats d’idées, de projets et programmes, en lieu et place de confrontations systématiques entre majorités et minorités. Il est la condition nécessaire d’un agir-ensemble pour le Sénégal.
Dans le cadre de l’Initiative Penser Agir, nous, intellectuels, leaders syndicaux, cadres, entrepreneurs, femmes et hommes de culture, militants politiques et de la société civile, sommes animés par la conviction que l’essentiel de la politique, ce sont les aspirations populaires à la justice, au bien-être, à l’emploi, à la santé, à la culture, à l’éducation et la formation, à la paix et à la sécurité.
Le Dialogue national, comme mécanisme interne à la démocratie, accroît également notre puissance politique d'intervention dans un contexte de mondialisation qui a accentué les incertitudes et fait apparaître de nouvelles problématiques et vulnérabilités.
L’on peut citer, entre autres, le terrorisme, la révolution de l’intelligence artificielle, les changements climatiques, l’exigence de plus d’égalité et de justice, la tension vers une démocratie adaptée, les rapports entre nations, la question de la pauvreté, les migrations, la renaissance de l’Afrique, le droit international, la valeur travail, la question des jeunes et femmes, les grands ensembles…
A tout cela, est venue s’ajouter une crise sanitaire sans précédent dans l’histoire de l’humanité avec des impacts redoutables sur l’économie et la société.
La liste des défis est longue, spécialement dans un contexte sous-régional marqué par des convulsions qui menacent de saper les fondements de certaines Nations.
Tous ces défis nous dictent absolument la nécessité de convergences minimales mais fortes et bénéfiques pour notre peuple.
Pour l’Initiative Penser Agir
El Hadj Hamidou KASSE, Coordonnateur
Abdou FALL
Cheikh DIOP
El Cantara SARR
Seynabou POUYE
Ibrahima DIA
Tidiane KOUNTA
Alassane DIALLO
Pr Oumar FAYE
Abdourahmane WADE
Dans un contexte mondial caractérisé par une crise manifeste de la démocratie représentative, les expériences sénégalaises de recours systématique aux moyens du dialogue, dans une quête permanente d’un consensus fédérateur, constituent une modalité novatrice d’exercice du pouvoir. Il convient d’en capitaliser les bénéfices pour la paix et la stabilité de notre nation.
Il est établi que l’exercice démocratique représentatif ne suffit plus pour garantir les conditions d’une gouvernance apaisée des nations, y compris dans les pays dits de démocratie avancée.
Cette option de prolonger l’exercice d’une démocratie représentative qui n’a plus aucun secret pour notre pays, par la mise en place de mécanismes permanents de concertation, de consultation, de dialogue avec toutes les forces vives de la nation, marque la manifestation de la volonté de notre leadership politique et social, d’expérimenter un modèle innovant de gouvernance.
C'est conscient que la légitimité conquise par les urnes se renforce du concours de tous les acteurs économiques, sociaux et politiques, que le président de la République a lancé le 28 mai 2019, au lendemain d'une élection calme et paisible, la deuxième édition du Dialogue national.
Le but poursuivi est de réaliser des convergences dynamiques, expression de notre quête inclusive du bien-être des populations.
En effet, c'est fort de nos convergences en nos qualités d’acteurs politiques, sociaux, économiques et culturels, que nous fortifions et intensifions nos capacités d'intervention sur la voie de l'émergence et du développement.
Le grand défi, pour nous, ici et maintenant, est de démontrer notre capacité à assumer nos divergences dans le cadre d’une démocratie apaisée.
Le grand défi pour nous, ici et maintenant, est aussi et surtout, de démontrer notre capacité à concevoir que le débat notamment politique, âpre et contradictoire, n'est pas incompatible avec le dialogue pour identifier les points de consensus autour des règles du jeu démocratique ainsi que les questions majeures qui transcendent les intérêts particuliers des différents acteurs.
D’un dialogue national réussi, surgira une confiance durable et renouvelée, socle du mécanisme démocratique ponctué par des débats d’idées, de projets et programmes, en lieu et place de confrontations systématiques entre majorités et minorités. Il est la condition nécessaire d’un agir-ensemble pour le Sénégal.
Dans le cadre de l’Initiative Penser Agir, nous, intellectuels, leaders syndicaux, cadres, entrepreneurs, femmes et hommes de culture, militants politiques et de la société civile, sommes animés par la conviction que l’essentiel de la politique, ce sont les aspirations populaires à la justice, au bien-être, à l’emploi, à la santé, à la culture, à l’éducation et la formation, à la paix et à la sécurité.
Le Dialogue national, comme mécanisme interne à la démocratie, accroît également notre puissance politique d'intervention dans un contexte de mondialisation qui a accentué les incertitudes et fait apparaître de nouvelles problématiques et vulnérabilités.
L’on peut citer, entre autres, le terrorisme, la révolution de l’intelligence artificielle, les changements climatiques, l’exigence de plus d’égalité et de justice, la tension vers une démocratie adaptée, les rapports entre nations, la question de la pauvreté, les migrations, la renaissance de l’Afrique, le droit international, la valeur travail, la question des jeunes et femmes, les grands ensembles…
A tout cela, est venue s’ajouter une crise sanitaire sans précédent dans l’histoire de l’humanité avec des impacts redoutables sur l’économie et la société.
La liste des défis est longue, spécialement dans un contexte sous-régional marqué par des convulsions qui menacent de saper les fondements de certaines Nations.
Tous ces défis nous dictent absolument la nécessité de convergences minimales mais fortes et bénéfiques pour notre peuple.
Pour l’Initiative Penser Agir
El Hadj Hamidou KASSE, Coordonnateur
Abdou FALL
Cheikh DIOP
El Cantara SARR
Seynabou POUYE
Ibrahima DIA
Tidiane KOUNTA
Alassane DIALLO
Pr Oumar FAYE
Abdourahmane WADE