Fort de plus de 3500 membres, le collectif des cités Chérif Abdoulaye Thiaw est en phase de remporter un combat, qui a duré plus d’une décennie. L’ultime étape est en phase d’être entamée : « Nous avons saisi les avocats. À partir de lundi, ils nous diront la procédure à adopter. Même le maire nous a renvoyé aux avocats. Je vous dis que nous sommes en droite ligne avec le maire de Malika. Il ne pouvait pas réagir étant donné qu'il ne détenait pas par devers lui, des documents lui prouvant ses compétences. Nous voulons construire et rien d'autre.
Le maire de Malika a deux possibilités pour trancher. Soit qu'il nous délivre un acte administratif ou une délibération approuvée par le Préfet ou le gouverneur. Depuis plus dix ans, nous courrons derrière nos biens », a laissé entendre Libasse Sow.
Libasse Diagne, embauche la même trompette : « Les terres nous appartiennent. Nous avions saisi le président de la République, Macky Sall, à travers une demande de régularisation par voie de bail. Il avait par la suite donné des instructions aux services compétents, mais il y avait eu des lenteurs.
Nous avions ensuite relancé le dossier auprès du Chef de l’État pour une audience. Il nous a reçus avec des assurances qu’il allait nous encadrer, en utilisant avec ses bras techniques, ses ministères, pour que nous soyons à l’aise avec l’attribution des documents nécessaire pour l’occupation régulière. Il y avait toujours eu des problèmes. Nous avions saisi à nouveau le président de la République, Macky Sall, en lui demandant un déclassement. Il a, à son tour, saisi trois ministères.
Je précise qu’il y a aucun titre n’est valable sur ce site. Il n’y a que le ministère de l’Environnement qui était compétent pour l’exploitation dans cette zone. Étant les premiers occupants de cette zone, nous n’étions pas légaux.
Après déclassement, la gestion, l’exploitation, nous sont revenus à travers une lettre venant du ministère des Finances. Ledit ministère gère l’attribution des titres. C’est ce même ministère qui confirme qu’après le déclassement, nous sommes dans une zone qui doit être gérée par les collectivités territoriales, notamment le maire de la commune de Malika, Talla Gadiaga. Donc, l’exploitation au niveau du domaine nationale relève des compétences de ce dernier », a-t-il fait savoir face aux journalistes.
Il ajoute : « Le président de la République, Macky Sall a compris l’enjeu, en respectant tous les engagements tenus à notre égard. Nous en profitons pour demander une audience avec le Chef de l’état. Il a pris une décision historique. La prochaine étape, nous restons à l’écoute des juristes. En ce qui nous concerne, c’est 207 hectares », a-t-il fait savoir.
Tribune
Le maire de Malika a deux possibilités pour trancher. Soit qu'il nous délivre un acte administratif ou une délibération approuvée par le Préfet ou le gouverneur. Depuis plus dix ans, nous courrons derrière nos biens », a laissé entendre Libasse Sow.
Libasse Diagne, embauche la même trompette : « Les terres nous appartiennent. Nous avions saisi le président de la République, Macky Sall, à travers une demande de régularisation par voie de bail. Il avait par la suite donné des instructions aux services compétents, mais il y avait eu des lenteurs.
Nous avions ensuite relancé le dossier auprès du Chef de l’État pour une audience. Il nous a reçus avec des assurances qu’il allait nous encadrer, en utilisant avec ses bras techniques, ses ministères, pour que nous soyons à l’aise avec l’attribution des documents nécessaire pour l’occupation régulière. Il y avait toujours eu des problèmes. Nous avions saisi à nouveau le président de la République, Macky Sall, en lui demandant un déclassement. Il a, à son tour, saisi trois ministères.
Je précise qu’il y a aucun titre n’est valable sur ce site. Il n’y a que le ministère de l’Environnement qui était compétent pour l’exploitation dans cette zone. Étant les premiers occupants de cette zone, nous n’étions pas légaux.
Après déclassement, la gestion, l’exploitation, nous sont revenus à travers une lettre venant du ministère des Finances. Ledit ministère gère l’attribution des titres. C’est ce même ministère qui confirme qu’après le déclassement, nous sommes dans une zone qui doit être gérée par les collectivités territoriales, notamment le maire de la commune de Malika, Talla Gadiaga. Donc, l’exploitation au niveau du domaine nationale relève des compétences de ce dernier », a-t-il fait savoir face aux journalistes.
Il ajoute : « Le président de la République, Macky Sall a compris l’enjeu, en respectant tous les engagements tenus à notre égard. Nous en profitons pour demander une audience avec le Chef de l’état. Il a pris une décision historique. La prochaine étape, nous restons à l’écoute des juristes. En ce qui nous concerne, c’est 207 hectares », a-t-il fait savoir.
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