Récemment, un test très concluant a été effectué sur les médicaments vendus en pharmacie et sans ordonnance. Sur cette liste, figure principalement des médicaments contre la toux, le rhume, les maux de gorge, les troubles intestinaux et la grippe.
Il se trouve également que sur cette liste non-exhaustive, près de la moitié des médicaments sont à « proscrire » selon le magazine 60 millions de consommateurs. Sur les 62 médicaments qui ont été passés au peigne fin, sous le contrôle d’un pharmacologue clinicien, seuls 21 % d’entre eux sont à privilégier.
En première place de cette fameuse liste noire, on retrouve les médicaments anti-rhume comme Actifed Rhume, Dolirhume et Nurofen Rhume.
Il se trouve que ces médicaments sont composés de trois principaux actifs : un vasoconstricteur (nez bouché), un antihistaminique (nez qui coule) et du paracétamol ou de l’ibuprofène (mal de tête). Pour cette raison, ce cocktail peut être à l’origine de surdosage ou d’effets indésirables gravissimes tels que des accidents cardiovasculaires, neurologiques, vertiges. « En somme pour décongestionner un nez bouché, on met un bazooka à la disposition des malades », selon ce hors-série qui évoque notamment la pseudoéphédrine. « Cette substance expose à des risques d’accidents cardio-vasculaires et d’AVC », observe le professeur Giroud qui qualifie ces médicaments à proscrire de « dangereux ».
« Ils devraient être retirés du marché », selon le magazine.
En ce qui concerne les médicaments destinés à soulager la toux, le bilan n’est guère davantage satisfaisant, car près, 60 % est à proscrire.
« C’est l’hécatombe par rapport à l’étude que nous avions réalisée en 2015, où il y avait 35 % de médicaments à privilégier et seulement 50 % à proscrire », écrit la revue.
Cette situation découle du fait que depuis le mois de juillet, la majorité des sirops et des comprimés à base de dextrométhorphane, ne sont désormais plus accessibles sans ordonnance.
Dans chaque pays, il existe quasiment près de 4 000 médicaments en vente sans ordonnance, et parmi eux, près de 600 sont en accès direct en pharmacie. « Il y a un problème d’information, le public ne connaît les médicaments que par la publicité, or elle n’est pas véritablement informative », déplore le clinicien.
Plusieurs autres médicaments et d’autres produits de pastilles tels que Strefen sans sucre présentent aussi des risques d’hémorragies assez élevés. Mais selon le théoricien, même si le risque zéro n’existe pas, il faudrait tout de même veiller à réduire le taux d’auto-médication.
Source : afrikmag.com
Il se trouve également que sur cette liste non-exhaustive, près de la moitié des médicaments sont à « proscrire » selon le magazine 60 millions de consommateurs. Sur les 62 médicaments qui ont été passés au peigne fin, sous le contrôle d’un pharmacologue clinicien, seuls 21 % d’entre eux sont à privilégier.
En première place de cette fameuse liste noire, on retrouve les médicaments anti-rhume comme Actifed Rhume, Dolirhume et Nurofen Rhume.
Il se trouve que ces médicaments sont composés de trois principaux actifs : un vasoconstricteur (nez bouché), un antihistaminique (nez qui coule) et du paracétamol ou de l’ibuprofène (mal de tête). Pour cette raison, ce cocktail peut être à l’origine de surdosage ou d’effets indésirables gravissimes tels que des accidents cardiovasculaires, neurologiques, vertiges. « En somme pour décongestionner un nez bouché, on met un bazooka à la disposition des malades », selon ce hors-série qui évoque notamment la pseudoéphédrine. « Cette substance expose à des risques d’accidents cardio-vasculaires et d’AVC », observe le professeur Giroud qui qualifie ces médicaments à proscrire de « dangereux ».
« Ils devraient être retirés du marché », selon le magazine.
En ce qui concerne les médicaments destinés à soulager la toux, le bilan n’est guère davantage satisfaisant, car près, 60 % est à proscrire.
« C’est l’hécatombe par rapport à l’étude que nous avions réalisée en 2015, où il y avait 35 % de médicaments à privilégier et seulement 50 % à proscrire », écrit la revue.
Cette situation découle du fait que depuis le mois de juillet, la majorité des sirops et des comprimés à base de dextrométhorphane, ne sont désormais plus accessibles sans ordonnance.
Dans chaque pays, il existe quasiment près de 4 000 médicaments en vente sans ordonnance, et parmi eux, près de 600 sont en accès direct en pharmacie. « Il y a un problème d’information, le public ne connaît les médicaments que par la publicité, or elle n’est pas véritablement informative », déplore le clinicien.
Plusieurs autres médicaments et d’autres produits de pastilles tels que Strefen sans sucre présentent aussi des risques d’hémorragies assez élevés. Mais selon le théoricien, même si le risque zéro n’existe pas, il faudrait tout de même veiller à réduire le taux d’auto-médication.
Source : afrikmag.com