Pour sa première sortie, en tant que ministre de la Santé et de l’Action, Abdoulaye Diouf Sarr a présidé la cérémonie officielle de lancement de la 20e édition semaine nationale des sourds. Une occasion pour le successeur d’Awa Marie Coll Seck, de réitérer son engagement à aider les sourds.
« La prise en charge de la surdité est une question de santé publique. Raison pour laquelle l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a adopté le 4 mai 2017, la résolution A70 34 sur la prévention de la surdité et la déficience auditive. Ces articles sur la surdité sont en constante évolution», a-t-il déclaré.
Abdoulaye Diouf Sarr a ainsi instruit la Direction générale de l’Action sociale de prendre contact rapidement avec l’ANSD, pour la mise à niveau en rapport avec la structure.
« En effet, selon l’OMS, 360 millions de personnes dans le monde souffrent de déficience auditive incapacitante dont 32 millions d’enfants. Près de 90 mille personnes de déficience auditive vivent dans des pays pauvres, 11% dans les pays développés. Une analyse profonde montre que la prévalence auditive décroit de façon exponentielle à mesure qu’augmente le revenu national par habitant. Chez les enfants, la prévalence de ce trouble est aussi inversement proportionnelle au taux d’alphabétisation des parents. Ainsi, nous conviendrons que la problématique de l’intégration économique est un problème essentiel pour aborder la question de la surdité », a-t-il soutenu.
En outre, « avec le développement de la technologie plus d’un milliard de jeunes de 12 à 35 ans présentent un risque accru de développer une déficience auditive, en raison de l’utilisation dangereuse de l’appareil audio personnel et l’exposition à des niveaux sonores préjudiciables dans les salles de spectacles bruyants.
Ce risque apparait dans l’utilisation croissant des smartphones, de l’écoute prolongé de la musique avec les écouteurs. Une perte d’audition non traitée a de profondes répercussions tant sur les personnes touchées que sur leurs familles et leurs communautés. Les faits les plus manifestes de la déficience d’un enfant concernent la communication », a-t-il poursuivi en indiquant, « les enfants sourds ont un retard d’acquisition du langage, sauf si ces interventions sont mises en temps utile. En revanche, la déficience auditive fragilise ou compromet ainsi l’apprentissage des fondements, l’estime de soi et la sociabilité».
Abdoulaye Diouf Sarr de lancer : « J’ai été impressionné par vos engagements et effectivement, vous devez revendiquer vos droits. Pour cela, nous allons vous y accompagner, vous soutenir ». Et, selon ses propres termes : « Dans les lieux dépourvus d’accès convenable au service, les enfants souffrant de déficience auditive ne sont pas scolarisés. La DGS doit être renforcée pour l’intérêt des personnes souffrant d’un handicap ».
« Au Sénégal, la prévalence du taux est de 5,9% soit environ 800 mille personnes concernées, selon l’ANSD. Aussi, en vue de l’amélioration des conditions des personnes handicapées, le Sénégal a initié des projets et programmes sociaux sensibles à la question de surdité. Il s’agit du financement de 12 mille projets individuels pour des personnes handicapées d’un (1) milliards 47 millions (F CFA), la production de 35 mille 921 cartes d’égalité de chance pour les personnes handicapées dont 25 mille 926 ont obtenu la bourse de sécurité familiale et 13 mille 327 inscrits dans les mutuels de santé », a souligné Abdoulaye Diouf Sarr, qui a annoncé l’adoption d’un instrument national de mesure des handicaps.
Par ailleurs, un plan d’actions de mise en œuvre pour l’amélioration des conditions de vie des handicaps de l’année 2017-2018, est en vue pour que les réalisations traduisent la volonté du chef de l’Etat d’assurer la protection des couches vulnérables.
« La prise en charge de la surdité est une question de santé publique. Raison pour laquelle l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a adopté le 4 mai 2017, la résolution A70 34 sur la prévention de la surdité et la déficience auditive. Ces articles sur la surdité sont en constante évolution», a-t-il déclaré.
Abdoulaye Diouf Sarr a ainsi instruit la Direction générale de l’Action sociale de prendre contact rapidement avec l’ANSD, pour la mise à niveau en rapport avec la structure.
« En effet, selon l’OMS, 360 millions de personnes dans le monde souffrent de déficience auditive incapacitante dont 32 millions d’enfants. Près de 90 mille personnes de déficience auditive vivent dans des pays pauvres, 11% dans les pays développés. Une analyse profonde montre que la prévalence auditive décroit de façon exponentielle à mesure qu’augmente le revenu national par habitant. Chez les enfants, la prévalence de ce trouble est aussi inversement proportionnelle au taux d’alphabétisation des parents. Ainsi, nous conviendrons que la problématique de l’intégration économique est un problème essentiel pour aborder la question de la surdité », a-t-il soutenu.
En outre, « avec le développement de la technologie plus d’un milliard de jeunes de 12 à 35 ans présentent un risque accru de développer une déficience auditive, en raison de l’utilisation dangereuse de l’appareil audio personnel et l’exposition à des niveaux sonores préjudiciables dans les salles de spectacles bruyants.
Ce risque apparait dans l’utilisation croissant des smartphones, de l’écoute prolongé de la musique avec les écouteurs. Une perte d’audition non traitée a de profondes répercussions tant sur les personnes touchées que sur leurs familles et leurs communautés. Les faits les plus manifestes de la déficience d’un enfant concernent la communication », a-t-il poursuivi en indiquant, « les enfants sourds ont un retard d’acquisition du langage, sauf si ces interventions sont mises en temps utile. En revanche, la déficience auditive fragilise ou compromet ainsi l’apprentissage des fondements, l’estime de soi et la sociabilité».
Abdoulaye Diouf Sarr de lancer : « J’ai été impressionné par vos engagements et effectivement, vous devez revendiquer vos droits. Pour cela, nous allons vous y accompagner, vous soutenir ». Et, selon ses propres termes : « Dans les lieux dépourvus d’accès convenable au service, les enfants souffrant de déficience auditive ne sont pas scolarisés. La DGS doit être renforcée pour l’intérêt des personnes souffrant d’un handicap ».
« Au Sénégal, la prévalence du taux est de 5,9% soit environ 800 mille personnes concernées, selon l’ANSD. Aussi, en vue de l’amélioration des conditions des personnes handicapées, le Sénégal a initié des projets et programmes sociaux sensibles à la question de surdité. Il s’agit du financement de 12 mille projets individuels pour des personnes handicapées d’un (1) milliards 47 millions (F CFA), la production de 35 mille 921 cartes d’égalité de chance pour les personnes handicapées dont 25 mille 926 ont obtenu la bourse de sécurité familiale et 13 mille 327 inscrits dans les mutuels de santé », a souligné Abdoulaye Diouf Sarr, qui a annoncé l’adoption d’un instrument national de mesure des handicaps.
Par ailleurs, un plan d’actions de mise en œuvre pour l’amélioration des conditions de vie des handicaps de l’année 2017-2018, est en vue pour que les réalisations traduisent la volonté du chef de l’Etat d’assurer la protection des couches vulnérables.