Les véhicules inscrits dans le registre de ceux volés ne sont plus visibles dans la circulation de Dakar. Le journal Direct Info indique qu’ils ont été garés dans un endroit qui fait office de cache pour leurs propriétaires pour ne pas tomber dans la nasse des forces de sécurité. La manière avec laquelle, l’enquête est diligentée augure, selon le journal, qu’il y a des chances que ces véhicules volés échappent à la vigilance de leurs traqueurs. Ce qui pousse le journal à se poser un certain nombre de questions. En effet, s'interroge-t-il, comment, dans une procédure aussi organisée, des véhicules volés en Europe ou aux Etats- Unis peuvent se retrouver au Sénégal ? Tout compte fait, il est clair que dès que des voitures sont subtilisées frauduleusement dans les continents européen et américain, Interpol est mis au parfum. Et, sous ce rapport, s'interroge encore le canard, comment des voitures volées peuvent être embarquées à bord de cargos pour venir en Afrique en passant par l’Espagne via la route ? Cela montre à suffisance, d'après nos confrères, que le contrôle qui devait se faire en amont comme en aval comporte des failles. D’abord, au Sénégal, il semble transparaître, en filigrane, une défaillance que l’on ne saurait ignorer. La Douane Sénégalaise a mis en place un système de contrôle qui lui permet de vérifier si un véhicule est volé ou non. Sur ce même registre, en cas de mutation, les éléments de la Dic sont mis à profit pour indiquer si l’origine de ces cylindrés est licite ou non. Il est sûr que ces véhicules volés ne doivent pas échapper aux mailles du service des mines. C’est dire, conclut le journal, qu’il y a maldonne quelque part.
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