«Le déguerpissement des camps de garde a été amer, honteux, horrible avec une humiliation inexplicable jamais vu dans les annales du Sénégal», se désole Demba Aïdara, ancien surveillant de prison à Mbour.
«Ce jour, nous étions traités comme des malfaiteurs, des veuves vulnérables, des enfants traînés dans la boue, nos bagages et même nos moutons ont tous été balancés dehors», regrette-t-il.
Avant d’ajouter qu’après Mbour, Tivaouane, Vélingara, les séries de déguerpissement se sont poursuivies au Cap manuel et au Fort B, avant d’atterrir à Sébikotane, de la pire des manières. Des forces spéciales qui ont même oublié qu’ils sont en face de leurs collègues, qui ont porté la même tenue, il y a presque trente années, tonne M. Aïdara, appuyé par l’assemblée, par des gestes de désolation.
Et pourtant, poursuit-il, c’est sur demande de l’Association nationale des policiers à la retraite, que le Président Macky Sall avait cédé ces logements de Camps de garde aux occupants.
Selon le journal, c’était à la suite d’une audience qui avait eu lieu le 22 mars 2015. Il ajoute que cette déclaration du Président, a été confirmée par une lettre du directeur des Domaines, Mame Boye Diao à l’époque, qui avait listé les ayants-droit logeant dans les Camps de garde de Mbour, Kaolack, Diourbel, Saint-Louis, Kolda, Louga, Fatick, Mbacké et Kédougou.
«Ces déguerpissements inattendus sont survenus et ont fait que beaucoup de retraités et de veuves sont depuis lors, tombés malade», regrette M. Aïdara, qui revient toujours sur le film de ces événements. Ces retraités demandent la restitution de logements ou un dédommagement total par rapport aux sommes dépensées, pour avoir réfectionné ces bâtiments, qu’ils ont habités pendant 22 ans.
Au-delà de ces logements, ils réclament la charge de police au niveau des pensions, pour relever leurs maigres ressources ou l’octroi de la pension militaire de retraite, pour une valorisation de leur grille financière.
«Ce jour, nous étions traités comme des malfaiteurs, des veuves vulnérables, des enfants traînés dans la boue, nos bagages et même nos moutons ont tous été balancés dehors», regrette-t-il.
Avant d’ajouter qu’après Mbour, Tivaouane, Vélingara, les séries de déguerpissement se sont poursuivies au Cap manuel et au Fort B, avant d’atterrir à Sébikotane, de la pire des manières. Des forces spéciales qui ont même oublié qu’ils sont en face de leurs collègues, qui ont porté la même tenue, il y a presque trente années, tonne M. Aïdara, appuyé par l’assemblée, par des gestes de désolation.
Et pourtant, poursuit-il, c’est sur demande de l’Association nationale des policiers à la retraite, que le Président Macky Sall avait cédé ces logements de Camps de garde aux occupants.
Selon le journal, c’était à la suite d’une audience qui avait eu lieu le 22 mars 2015. Il ajoute que cette déclaration du Président, a été confirmée par une lettre du directeur des Domaines, Mame Boye Diao à l’époque, qui avait listé les ayants-droit logeant dans les Camps de garde de Mbour, Kaolack, Diourbel, Saint-Louis, Kolda, Louga, Fatick, Mbacké et Kédougou.
«Ces déguerpissements inattendus sont survenus et ont fait que beaucoup de retraités et de veuves sont depuis lors, tombés malade», regrette M. Aïdara, qui revient toujours sur le film de ces événements. Ces retraités demandent la restitution de logements ou un dédommagement total par rapport aux sommes dépensées, pour avoir réfectionné ces bâtiments, qu’ils ont habités pendant 22 ans.
Au-delà de ces logements, ils réclament la charge de police au niveau des pensions, pour relever leurs maigres ressources ou l’octroi de la pension militaire de retraite, pour une valorisation de leur grille financière.