VERDICT DU PROCES DE Y EN A MARRE : Le ‘sursis prolongé’ de Simon, Kilifeu et Cie
Landing Mbessane Seck ‘Kilifeu’, Simon Kouka, Abdou Karim Guèye ‘Karim Xrum Xax’ et Serigne Sakho, tous membres du mouvement Yen a marre devraient être fixés sur leur sort depuis le 27 février dernier. Cette date ayant coïncidé avec la suspension des audiences au palais de justice de Dakar, élection présidentielle oblige, le délibéré du procès sera rendu durant ce mois de mars. Ces célèbres rappeurs ont été jugés pour le délit de participation à l’organisation d’une manifestation sur la voie publique. Une affaire consécutive aux manifestations contre la candidature du président Wade. Les prévenus qui avaient bravé l’interdiction préfectorale risquent six mois avec sursis.
SCANDALE SEXUEL DE GRAND-YOFF : L’histoire du policier, du marin et du boulanger
On se rappelle de cette histoire de mœurs ayant défrayé la chronique à Grand-Yoff. Le procès en appel de l’affaire dite des ‘jumelles de Grand-Yoff’ mettant sur la sellette le policier Mamadou Mané, le boulanger Ali Debouck et l’octogénaire cap-verdien Cardido Brito (86 ans, ancien capitaine de navire) s’ouvrira le 05 mars prochain. Le trio est poursuivi pour pédophilie et viol sur mineure de moins de 13 ans au préjudice de deux jumelles. En première instance, ils étaient relaxés au bénéfice du doute, alors que le procureur de la République avait requis 10 ans d’emprisonnement ferme. Il s’était fondé sur le certificat médical qui faisait état d'une ‘défloration totale et ancienne’.
Les trois prévenus ont été jugés, après deux mois de détention provisoire, à l'issue d'un procès nocturne. L'ancien capitaine de navire cap-verdien, Cardido Brito, avançait qu'il ne jouissait pas de toutes ses facultés sexuelles : ‘Je suis impuissant depuis 1975, donc je ne peux pas être l’auteur des faits qui me sont reprochés’. Le policier sénégalais, Mamadou Mané, quant à lui, s'étonnait d'avoir été mêlé à cette histoire : ‘Je ne sais pas pourquoi j’ai été accusé d’une telle chose’.
PROCES AIDA MBODJ/CHEIKH TIDIANE GADIO : Le maire de Bambey solde ses comptes avec l’ex-chef de la diplomatie sénégalaise
Dernier renvoi du procès pour diffamation opposant Aïda Mbodj à Cheikh Tidiane Gadio ! Mme le ministre d’Etat, Aïda Mbodj, a servi une citation directe à l’ex-ministre des Affaires étrangères, parce que accusée d’être commanditaire de l’agression physique dont a été victime une militante membre du mouvement citoyen de Gadio Luy Jot Jotna. C’était lors des affrontements du 23 octobre 2011, à la suite des manifestations du Mouvement des forces vives de la nation (M23) à Bambey.
L’homme qui aura marqué la décennie diplomatique au Sénégal sous l’ère Wade à qui la radio Rfm et le journal Le Quotidien ont servi de tribune s’y était rendu pour présider une manifestation politique. Occasion choisie pour tenir des propos jugés diffamatoires : ‘C’est une honte pour le Sénégal que des ministres dirigent des commandos de miliciens pour attaquer des citoyens. La grande dérobade qu’ils sont en train d’organiser qui consiste à dire qu’ils n’ont rien fait. Je trouve que ce ne sont pas des courageux. Elle (Ndlr, Aïda Mbodj) doit avoir le courage d’assumer ce qu’elle a fait. On ne peut pas accepter que de telles pratiques se déroulent à trois mois des élections. Aïda Mbodj ne peut pas s’en tirer en bénéficiant d’impunité’.
Le duel judiciaire, initialement fixé le 02 mars 2012, sera évoqué à une autre date du mois. Mme le ministre de la Femme et des Organisations professionnelles réclame deux milliards de francs à Cheikh Tidiane Gadio.
PLAINTE POUR DENONCIATION CALOMNIEUSE : L’hôtel Le Méridien au banc des accusés
Miss Billie Mbaye a porté plainte contre l’ex-hôtel Le Méridien, la structure Allianz assurance et la dame Madeleine Fall, pour dénonciation calomnieuse. La présidente de Icare International (une organisation spécialisée dans la promotion des droits humains en faveur des enfants et des femmes) se voit ainsi dans un autre contentieux. Et les différends avec les responsables de ce réceptif ne datent pas d’aujourd’hui. La poursuivante avait assigné en justice le directeur du Business Center dudit réceptif, Mody Tall, pour escroquerie et abus de confiance portant sur plus de 10 millions de francs. C’était suite à la disparition de divers biens lui appartenant dans la suite qu'elle occupait durant un de ses séjours au Sénégal. Des bijoux de valeur, une importante somme d’argent, des documents confidentiels, des projets de développement dans le cadre de la mise en place d'un programme pour les populations défavorisées ont été portés disparus. Lors de ces différentes confrontations judiciaires, Miss Billie Mbaye s’en était sortie victorieuse. L’ouverture de cet autre procès est fixée au 06 mars 2012.
DETOURNEMENT DE DENIERS PUBLICS : L’issue de la plainte du Dg Bara Sady contre le neveu du président Wade
L’affaire relatif au détournement de deniers publics portant sur 11 millions 680 mille francs, survenu au Port autonome de Dakar, étant jugé devant le tribunal correctionnel de Dakar, il ne reste que le verdict du procès. Il sera rendu le 08 mars prochain. Présenté comme étant l’homonyme du président de la République, Abdoulaye Wade Ndiaye encourt cinq ans de prison. Au procès, le prévenu a essayé de mouiller le trésorier principal, Ibrahima Touré. Alors que ce dernier a bénéficié d’un non-lieu au cours de l’instruction menée par le doyen des juges, Mahawa Sémou Diouf. Abdoulaye Wade Ndiaye abusait de la confiance du Dg pour falsifier la signature du secrétaire général du port. Il établissait de faux ordres de mission avec des noms fictifs. L’objectif recherché à travers cette ‘pratique nébuleuse’ était de permettre à de tierces personnes de voyager hors du Sénégal, moyennant rémunération. La partie civile réclame 20 millions de francs. Le procureur de la République requiert cinq ans d’emprisonnement ferme.
DELIBERE DU PROCES DES PATRONS DE PRESSE : L’homme d’affaires Issam Omaïs n’aime pas le ‘terme péjoratif’ Lybano-Syrien
L’homme d’affaires Issam Omaïs s’est offusqué des accusations de Serigne Mboup distillées dans la presse. Primo, le poursuivant estime l’expression ‘péjorative’ Lybano-Syrien diffamatoire à tout point de vue. Secundo, le patron du groupe Ccbm indique que la spécialité de ce dernier, c’est l’escroquerie, le chantage et l’extorsion de fonds. Tertio, Serigne Mboup avance que c’est ‘un étranger qui vient saboter les investisseurs’.
Ces autres propos diffamatoires ayant motivé la citation directe sont contenus dans trois organes de presse qui ont vu leurs directeurs de publication défiler au prétoire. Notamment les journaux Le Populaire, L’As et L’Observateur. C’est à cause de toutes ces raisons que l’homme d’affaires Issam Omaïs réclament 700 millions de francs à l’ensemble des prévenus. Le délibéré du procès sera rendu le 08 mars 2012.
AFFAIRE DIOMBASS DIAW (ACTE III) : Le dossier évoqué, à nouveau, le 12 mars
Le feuilleton Diombasse Diaw/Khadija Mbaye n’est pas encore rangé aux oubliettes. Le dossier sera, à nouveau, évoqué le 12 mars prochain, devant la Cour d’appel de Dakar. L'affaire Diombasse Diaw est consécutive au ‘scandale politico-sexuel’ ayant fait l'objet d'une audience spéciale et qui implique les libéraux de Dagana. Une histoire de mœurs dont Khadija Mbaye est considérée comme principale prévenue, parce qu’on lui reproche d’avoir entretenu des relations intimes avec le poursuivant, au moment où les ébats étaient filmés à l’aide de son téléphone portable, à l’insu du sieur Diaw. Ensuite, les images feront l’objet de publication sur le Net. La jeune fille déclare avoir agi sur instruction des adversaires politiques de Diombasse Diaw. Notamment le ministre de l'Habitat, Oumar Sarr, son dircab Abdoul Aziz Diop et les sieurs Abdou Salam Sarr, Ramdane Dia et Pape Djiby Gaye. Le premier jugement condamnait les prévenus à six mois d’emprisonnement ferme.
EL HADJI MALICK GACKOU CONTRE LE MESSAGER : L’affaire des ‘taupes’ de Moustapha Niass en procès
Le président du Conseil régional de Dakar réclame 300 millions au journal Le Messager. El Hadj Malick Gackou a été accusé d’avoir des ‘taupes’ chez Moustapha Niasse pour lui informer de tout ce qui s’y passe. Les prévenus sont le directeur de publication, Bassirou Seck, le journaliste auteur de l’article incriminé, Thierno Ndiaye, et l’interviewé Ibrahima Kakène Sène. Ce dernier se trouve être un ancien garde du corps de Moustapha Niasse. Dans l’édition n°2378 du 16 novembre 2011, un article ayant fait la Une dudit canard était intitulé : ‘Nébuleuse, traquenard et embrouilles à l’Afp, Me Ibrahima Kakène Sène (ancien garde du corps) : Gackou montait des taupes pour lui rendre compte de tout ce qui se passait chez Niasse’.
Dans les différents passages de cet entretien, Malick Gackou était présenté comme un ‘homme indigne de confiance qui manque de loyauté et qui emprunte des pratiques peu orthodoxes et réprouvées par la morale et l’éthique, pour son ascension politique’. Le leader politique était dépeint comme un ‘séparatiste’ et un ‘scissionniste’ qui n’a que mépris pour la distinguée ethnie Diola.
La partie civile se désole du fait que ni sa version ni celle de ses supposées taupes n’ont été recueillies par nos confrères. Pour ses avocats, ces ‘allégations fallacieuses’ relèvent d’une ‘intention de nuire’ à la réputation de Malick Gackou et de son mentor, le leader de l’Afp, Moustapha Niasse. Le délibéré du procès, qui s’est tenu sans la présence des protagonistes, est fixé au 15 mars 2012.
ANCIENS TRAVAILLEURS D’EGECAP : La question des ‘pensions misérables’ de l’Ipres se règle au tribunal
Les anciens travailleurs de la défunte Entreprise générale du Cap-Vert (Egecap) en retraite entre 1982 et 2007 ont porté plainte contre l’Institut de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres). Ils protestent contre les ‘pensions misérables’ dont ils bénéficient. En première instance, le juge avait condamné l’Ipres à payer provisoirement la somme de 375 millions de francs Cfa aux 720 ex-travailleurs de la société Egecap. Chaque travailleur devrait percevoir 500 mille francs Cfa, en attendant le reliquat des deux milliards qu'ils réclament. Par la même occasion, l'Ipres devrait procéder à la majoration des allocations de retraite de 20 %.
Ce que les travailleurs reprochent à l’Ipres, c’est de n’avoir pas liquidé leur pension pour ceux-là qui ont travaillé pendant la période à laquelle leur employeur s'acquittait convenablement de leurs cotisations vis-à-vis de l'institut. L’Ipres s'est contenté de leur octroyer un versement unique au moment de leur départ à la retraite, alors qu'ils ont totalisé le nombre de points requis pour avoir droit à une pension de retraite digne de ce nom. S'agissant des travailleurs qui perçoivent une pension de retraite, l'allocation bimestrielle ne dépasse pas 10 mille francs Cfa, malgré leur statut d'agents de maîtrise au sein de l'entreprise. C’est tout le sens du procès en appel qui s’ouvre le 26 mars prochain.
Pape NDIAYE walf
Landing Mbessane Seck ‘Kilifeu’, Simon Kouka, Abdou Karim Guèye ‘Karim Xrum Xax’ et Serigne Sakho, tous membres du mouvement Yen a marre devraient être fixés sur leur sort depuis le 27 février dernier. Cette date ayant coïncidé avec la suspension des audiences au palais de justice de Dakar, élection présidentielle oblige, le délibéré du procès sera rendu durant ce mois de mars. Ces célèbres rappeurs ont été jugés pour le délit de participation à l’organisation d’une manifestation sur la voie publique. Une affaire consécutive aux manifestations contre la candidature du président Wade. Les prévenus qui avaient bravé l’interdiction préfectorale risquent six mois avec sursis.
SCANDALE SEXUEL DE GRAND-YOFF : L’histoire du policier, du marin et du boulanger
On se rappelle de cette histoire de mœurs ayant défrayé la chronique à Grand-Yoff. Le procès en appel de l’affaire dite des ‘jumelles de Grand-Yoff’ mettant sur la sellette le policier Mamadou Mané, le boulanger Ali Debouck et l’octogénaire cap-verdien Cardido Brito (86 ans, ancien capitaine de navire) s’ouvrira le 05 mars prochain. Le trio est poursuivi pour pédophilie et viol sur mineure de moins de 13 ans au préjudice de deux jumelles. En première instance, ils étaient relaxés au bénéfice du doute, alors que le procureur de la République avait requis 10 ans d’emprisonnement ferme. Il s’était fondé sur le certificat médical qui faisait état d'une ‘défloration totale et ancienne’.
Les trois prévenus ont été jugés, après deux mois de détention provisoire, à l'issue d'un procès nocturne. L'ancien capitaine de navire cap-verdien, Cardido Brito, avançait qu'il ne jouissait pas de toutes ses facultés sexuelles : ‘Je suis impuissant depuis 1975, donc je ne peux pas être l’auteur des faits qui me sont reprochés’. Le policier sénégalais, Mamadou Mané, quant à lui, s'étonnait d'avoir été mêlé à cette histoire : ‘Je ne sais pas pourquoi j’ai été accusé d’une telle chose’.
PROCES AIDA MBODJ/CHEIKH TIDIANE GADIO : Le maire de Bambey solde ses comptes avec l’ex-chef de la diplomatie sénégalaise
Dernier renvoi du procès pour diffamation opposant Aïda Mbodj à Cheikh Tidiane Gadio ! Mme le ministre d’Etat, Aïda Mbodj, a servi une citation directe à l’ex-ministre des Affaires étrangères, parce que accusée d’être commanditaire de l’agression physique dont a été victime une militante membre du mouvement citoyen de Gadio Luy Jot Jotna. C’était lors des affrontements du 23 octobre 2011, à la suite des manifestations du Mouvement des forces vives de la nation (M23) à Bambey.
L’homme qui aura marqué la décennie diplomatique au Sénégal sous l’ère Wade à qui la radio Rfm et le journal Le Quotidien ont servi de tribune s’y était rendu pour présider une manifestation politique. Occasion choisie pour tenir des propos jugés diffamatoires : ‘C’est une honte pour le Sénégal que des ministres dirigent des commandos de miliciens pour attaquer des citoyens. La grande dérobade qu’ils sont en train d’organiser qui consiste à dire qu’ils n’ont rien fait. Je trouve que ce ne sont pas des courageux. Elle (Ndlr, Aïda Mbodj) doit avoir le courage d’assumer ce qu’elle a fait. On ne peut pas accepter que de telles pratiques se déroulent à trois mois des élections. Aïda Mbodj ne peut pas s’en tirer en bénéficiant d’impunité’.
Le duel judiciaire, initialement fixé le 02 mars 2012, sera évoqué à une autre date du mois. Mme le ministre de la Femme et des Organisations professionnelles réclame deux milliards de francs à Cheikh Tidiane Gadio.
PLAINTE POUR DENONCIATION CALOMNIEUSE : L’hôtel Le Méridien au banc des accusés
Miss Billie Mbaye a porté plainte contre l’ex-hôtel Le Méridien, la structure Allianz assurance et la dame Madeleine Fall, pour dénonciation calomnieuse. La présidente de Icare International (une organisation spécialisée dans la promotion des droits humains en faveur des enfants et des femmes) se voit ainsi dans un autre contentieux. Et les différends avec les responsables de ce réceptif ne datent pas d’aujourd’hui. La poursuivante avait assigné en justice le directeur du Business Center dudit réceptif, Mody Tall, pour escroquerie et abus de confiance portant sur plus de 10 millions de francs. C’était suite à la disparition de divers biens lui appartenant dans la suite qu'elle occupait durant un de ses séjours au Sénégal. Des bijoux de valeur, une importante somme d’argent, des documents confidentiels, des projets de développement dans le cadre de la mise en place d'un programme pour les populations défavorisées ont été portés disparus. Lors de ces différentes confrontations judiciaires, Miss Billie Mbaye s’en était sortie victorieuse. L’ouverture de cet autre procès est fixée au 06 mars 2012.
DETOURNEMENT DE DENIERS PUBLICS : L’issue de la plainte du Dg Bara Sady contre le neveu du président Wade
L’affaire relatif au détournement de deniers publics portant sur 11 millions 680 mille francs, survenu au Port autonome de Dakar, étant jugé devant le tribunal correctionnel de Dakar, il ne reste que le verdict du procès. Il sera rendu le 08 mars prochain. Présenté comme étant l’homonyme du président de la République, Abdoulaye Wade Ndiaye encourt cinq ans de prison. Au procès, le prévenu a essayé de mouiller le trésorier principal, Ibrahima Touré. Alors que ce dernier a bénéficié d’un non-lieu au cours de l’instruction menée par le doyen des juges, Mahawa Sémou Diouf. Abdoulaye Wade Ndiaye abusait de la confiance du Dg pour falsifier la signature du secrétaire général du port. Il établissait de faux ordres de mission avec des noms fictifs. L’objectif recherché à travers cette ‘pratique nébuleuse’ était de permettre à de tierces personnes de voyager hors du Sénégal, moyennant rémunération. La partie civile réclame 20 millions de francs. Le procureur de la République requiert cinq ans d’emprisonnement ferme.
DELIBERE DU PROCES DES PATRONS DE PRESSE : L’homme d’affaires Issam Omaïs n’aime pas le ‘terme péjoratif’ Lybano-Syrien
L’homme d’affaires Issam Omaïs s’est offusqué des accusations de Serigne Mboup distillées dans la presse. Primo, le poursuivant estime l’expression ‘péjorative’ Lybano-Syrien diffamatoire à tout point de vue. Secundo, le patron du groupe Ccbm indique que la spécialité de ce dernier, c’est l’escroquerie, le chantage et l’extorsion de fonds. Tertio, Serigne Mboup avance que c’est ‘un étranger qui vient saboter les investisseurs’.
Ces autres propos diffamatoires ayant motivé la citation directe sont contenus dans trois organes de presse qui ont vu leurs directeurs de publication défiler au prétoire. Notamment les journaux Le Populaire, L’As et L’Observateur. C’est à cause de toutes ces raisons que l’homme d’affaires Issam Omaïs réclament 700 millions de francs à l’ensemble des prévenus. Le délibéré du procès sera rendu le 08 mars 2012.
AFFAIRE DIOMBASS DIAW (ACTE III) : Le dossier évoqué, à nouveau, le 12 mars
Le feuilleton Diombasse Diaw/Khadija Mbaye n’est pas encore rangé aux oubliettes. Le dossier sera, à nouveau, évoqué le 12 mars prochain, devant la Cour d’appel de Dakar. L'affaire Diombasse Diaw est consécutive au ‘scandale politico-sexuel’ ayant fait l'objet d'une audience spéciale et qui implique les libéraux de Dagana. Une histoire de mœurs dont Khadija Mbaye est considérée comme principale prévenue, parce qu’on lui reproche d’avoir entretenu des relations intimes avec le poursuivant, au moment où les ébats étaient filmés à l’aide de son téléphone portable, à l’insu du sieur Diaw. Ensuite, les images feront l’objet de publication sur le Net. La jeune fille déclare avoir agi sur instruction des adversaires politiques de Diombasse Diaw. Notamment le ministre de l'Habitat, Oumar Sarr, son dircab Abdoul Aziz Diop et les sieurs Abdou Salam Sarr, Ramdane Dia et Pape Djiby Gaye. Le premier jugement condamnait les prévenus à six mois d’emprisonnement ferme.
EL HADJI MALICK GACKOU CONTRE LE MESSAGER : L’affaire des ‘taupes’ de Moustapha Niass en procès
Le président du Conseil régional de Dakar réclame 300 millions au journal Le Messager. El Hadj Malick Gackou a été accusé d’avoir des ‘taupes’ chez Moustapha Niasse pour lui informer de tout ce qui s’y passe. Les prévenus sont le directeur de publication, Bassirou Seck, le journaliste auteur de l’article incriminé, Thierno Ndiaye, et l’interviewé Ibrahima Kakène Sène. Ce dernier se trouve être un ancien garde du corps de Moustapha Niasse. Dans l’édition n°2378 du 16 novembre 2011, un article ayant fait la Une dudit canard était intitulé : ‘Nébuleuse, traquenard et embrouilles à l’Afp, Me Ibrahima Kakène Sène (ancien garde du corps) : Gackou montait des taupes pour lui rendre compte de tout ce qui se passait chez Niasse’.
Dans les différents passages de cet entretien, Malick Gackou était présenté comme un ‘homme indigne de confiance qui manque de loyauté et qui emprunte des pratiques peu orthodoxes et réprouvées par la morale et l’éthique, pour son ascension politique’. Le leader politique était dépeint comme un ‘séparatiste’ et un ‘scissionniste’ qui n’a que mépris pour la distinguée ethnie Diola.
La partie civile se désole du fait que ni sa version ni celle de ses supposées taupes n’ont été recueillies par nos confrères. Pour ses avocats, ces ‘allégations fallacieuses’ relèvent d’une ‘intention de nuire’ à la réputation de Malick Gackou et de son mentor, le leader de l’Afp, Moustapha Niasse. Le délibéré du procès, qui s’est tenu sans la présence des protagonistes, est fixé au 15 mars 2012.
ANCIENS TRAVAILLEURS D’EGECAP : La question des ‘pensions misérables’ de l’Ipres se règle au tribunal
Les anciens travailleurs de la défunte Entreprise générale du Cap-Vert (Egecap) en retraite entre 1982 et 2007 ont porté plainte contre l’Institut de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres). Ils protestent contre les ‘pensions misérables’ dont ils bénéficient. En première instance, le juge avait condamné l’Ipres à payer provisoirement la somme de 375 millions de francs Cfa aux 720 ex-travailleurs de la société Egecap. Chaque travailleur devrait percevoir 500 mille francs Cfa, en attendant le reliquat des deux milliards qu'ils réclament. Par la même occasion, l'Ipres devrait procéder à la majoration des allocations de retraite de 20 %.
Ce que les travailleurs reprochent à l’Ipres, c’est de n’avoir pas liquidé leur pension pour ceux-là qui ont travaillé pendant la période à laquelle leur employeur s'acquittait convenablement de leurs cotisations vis-à-vis de l'institut. L’Ipres s'est contenté de leur octroyer un versement unique au moment de leur départ à la retraite, alors qu'ils ont totalisé le nombre de points requis pour avoir droit à une pension de retraite digne de ce nom. S'agissant des travailleurs qui perçoivent une pension de retraite, l'allocation bimestrielle ne dépasse pas 10 mille francs Cfa, malgré leur statut d'agents de maîtrise au sein de l'entreprise. C’est tout le sens du procès en appel qui s’ouvre le 26 mars prochain.
Pape NDIAYE walf