Ainsi, l'Assemblée générale a adopté une Déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes, le 20 décembre 1993.
Comme à l’accoutumée, cette journée est marquée d’une pierre blanche, vu la récurrence des cas de violence notés dans de nombreux pays, où les femmes et les petites filles sont toujours considérées comme de simples objets et continuent de subir toutes sortes de violences et autres formes de traitements cruels, inhumains et dégradants.
Pourtant, les femmes bénéficient universellement des droits et principes consacrant l’égalité, la sécurité, la liberté, l’intégrité et la dignité de tous les êtres humains.
Au Sénégal, les femmes, qui sont au nombre de 8 900 614, soit 49,4% de la population, sont victimes, chaque année, d’abus sexuels, de violences conjugales graves et même de meurtres, sous les coups de leurs conjoints ou ex-conjoints, de leurs proches ou de parfaits inconnus ayant croisé leurs routes.
En effet, près de 27 % des femmes de 15 à 49 ans, ont subi des violences physiques depuis l’âge de 15 ans. Dans 55 % des cas, le mari ou le partenaire est l’auteur de tels actes. De plus, la VBG est la violation la plus répandue bafouant les droits humains, mais elle reste la moins visible. 68% des femmes de 15-49 ans, victimes de violences, n'en ont jamais parlé à quelqu'un, ni cherché de l’aide pour s'en sortir.
Il faut souligner cependant que ces violences subies par les femmes ne sont pas que conjugales ou familiales seulement, car survenant aussi bien dans la rue, dans les transports en commun, à l’école ou dans le monde du travail. Nous pouvons citer le cas du maitre coranique accusé d’avoir violé plus de 26 petites filles et adolescentes de 6 à 16 ans. Le 21 octobre 2022, à Nimzatt, dans le département de Bounkiling (région de Sédhiou), il y a le cas du sieur Oumar Sano qui a éventré sa femme au moyen d’une arme blanche, pour avoir osé demander le divorce.
C’est pourquoi, l’Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) s’indigne profondément de la situation que vivent ces femmes et ces petites filles, dont la dignité humaine est dangereusement, niée en étant enfermées, battues, blessées, mutilées, violées, harcelées, dominées, possédées, rabaissées, exploitées et/ou tuées. Très peu de cas sont portés devant les Cours et Tribunaux compétents, la majorité étant soit occultée par les victimes elles-mêmes, soit étouffée par l’entourage ou les coupables.
Ainsi, ADHA s’interroge notamment sur les questions suivantes :
Combien d’agressions sur nos fillettes qui, parfois, n'en sont même pas conscientes du fait de leur jeune âge ? Combien de brutalités subies par nos femmes, sont passées sous silence, étouffées dans le carcan familial ou villageois et non reportées à la police ou alors non suivies d’action ?
Malgré les initiatives émanant de nos autorités, de lourds préjugés sexistes sont toujours ancrés dans nos sociétés, rendant ainsi l’accès des femmes à la justice bien plus complexe.
En effet, les mauvaises expériences dont elles sont de temps en temps victimes, ont tendance à ne pas être considérées à la juste mesure de leur gravité. Ces femmes victimes finissent très souvent, par garder le silence ou alors, tentent de régler en vase clos, ces questions extrêmement préoccupantes, sans aucune assistance légale, voire médicale. Les conséquences de cette non-assistance peuvent être très problématiques et engendrer, dans une grande partie des cas, des troubles physiques et psychologiques conséquents.
Ainsi, ADHA encourage donc l’État à faire preuve de plus de considération à l’égard des femmes et des petites filles, victimes de violences et d'abus .
ADHA recommande vivement par ailleurs, le renforcement des capacités des organisations de la société civile, dans la lutte contre les violences faites aux femmes, ainsi que le lancement de campagnes de sensibilisation de grande envergure, afin d’éradiquer ce phénomène dégradant .
ADHA appelle également à l’application rigoureuse des instruments de protection, tels que la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, la Convention contre la Torture et autres Peines ou Traitements Cruels, Inhumains ou Dégradants et la Convention sur l’Élimination de toutes les Formes de Discrimination à l’Égard des Femmes.
L’Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) interpelle enfin, les autorités compétentes, les juges et toutes les organisations de défense des droits humains, pour une réelle prise en charge de la question liée au genre.
Comme à l’accoutumée, cette journée est marquée d’une pierre blanche, vu la récurrence des cas de violence notés dans de nombreux pays, où les femmes et les petites filles sont toujours considérées comme de simples objets et continuent de subir toutes sortes de violences et autres formes de traitements cruels, inhumains et dégradants.
Pourtant, les femmes bénéficient universellement des droits et principes consacrant l’égalité, la sécurité, la liberté, l’intégrité et la dignité de tous les êtres humains.
Au Sénégal, les femmes, qui sont au nombre de 8 900 614, soit 49,4% de la population, sont victimes, chaque année, d’abus sexuels, de violences conjugales graves et même de meurtres, sous les coups de leurs conjoints ou ex-conjoints, de leurs proches ou de parfaits inconnus ayant croisé leurs routes.
En effet, près de 27 % des femmes de 15 à 49 ans, ont subi des violences physiques depuis l’âge de 15 ans. Dans 55 % des cas, le mari ou le partenaire est l’auteur de tels actes. De plus, la VBG est la violation la plus répandue bafouant les droits humains, mais elle reste la moins visible. 68% des femmes de 15-49 ans, victimes de violences, n'en ont jamais parlé à quelqu'un, ni cherché de l’aide pour s'en sortir.
Il faut souligner cependant que ces violences subies par les femmes ne sont pas que conjugales ou familiales seulement, car survenant aussi bien dans la rue, dans les transports en commun, à l’école ou dans le monde du travail. Nous pouvons citer le cas du maitre coranique accusé d’avoir violé plus de 26 petites filles et adolescentes de 6 à 16 ans. Le 21 octobre 2022, à Nimzatt, dans le département de Bounkiling (région de Sédhiou), il y a le cas du sieur Oumar Sano qui a éventré sa femme au moyen d’une arme blanche, pour avoir osé demander le divorce.
C’est pourquoi, l’Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) s’indigne profondément de la situation que vivent ces femmes et ces petites filles, dont la dignité humaine est dangereusement, niée en étant enfermées, battues, blessées, mutilées, violées, harcelées, dominées, possédées, rabaissées, exploitées et/ou tuées. Très peu de cas sont portés devant les Cours et Tribunaux compétents, la majorité étant soit occultée par les victimes elles-mêmes, soit étouffée par l’entourage ou les coupables.
Ainsi, ADHA s’interroge notamment sur les questions suivantes :
Combien d’agressions sur nos fillettes qui, parfois, n'en sont même pas conscientes du fait de leur jeune âge ? Combien de brutalités subies par nos femmes, sont passées sous silence, étouffées dans le carcan familial ou villageois et non reportées à la police ou alors non suivies d’action ?
Malgré les initiatives émanant de nos autorités, de lourds préjugés sexistes sont toujours ancrés dans nos sociétés, rendant ainsi l’accès des femmes à la justice bien plus complexe.
En effet, les mauvaises expériences dont elles sont de temps en temps victimes, ont tendance à ne pas être considérées à la juste mesure de leur gravité. Ces femmes victimes finissent très souvent, par garder le silence ou alors, tentent de régler en vase clos, ces questions extrêmement préoccupantes, sans aucune assistance légale, voire médicale. Les conséquences de cette non-assistance peuvent être très problématiques et engendrer, dans une grande partie des cas, des troubles physiques et psychologiques conséquents.
Ainsi, ADHA encourage donc l’État à faire preuve de plus de considération à l’égard des femmes et des petites filles, victimes de violences et d'abus .
ADHA recommande vivement par ailleurs, le renforcement des capacités des organisations de la société civile, dans la lutte contre les violences faites aux femmes, ainsi que le lancement de campagnes de sensibilisation de grande envergure, afin d’éradiquer ce phénomène dégradant .
ADHA appelle également à l’application rigoureuse des instruments de protection, tels que la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, la Convention contre la Torture et autres Peines ou Traitements Cruels, Inhumains ou Dégradants et la Convention sur l’Élimination de toutes les Formes de Discrimination à l’Égard des Femmes.
L’Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) interpelle enfin, les autorités compétentes, les juges et toutes les organisations de défense des droits humains, pour une réelle prise en charge de la question liée au genre.