Les populations traversent aujourd’hui, d’énormes difficultés, avec le manque de gaz, d’électricité entre autre, on n’entend pas le Mac se prononcer. Pourquoi ce silence ?
Le mac est en train de travailler sans faire beaucoup de bruit. Ça ne sert absolument à rien de parler tout le temps. A travers nos experts et nos différents responsables, nous continuons à installer des bases à travers le pays tout entier. Dés fois, il est nécessaire d’opérer un arrêt, de réfléchir pour préparer les échéances à venir. En Janvier 2011, nous allons organiser un congrès spécial pour installer nos instances en direction de 2012. Cela sera suivi d’une déclaration. Le Mac est spécial, car différent des autres formations politiques comme en atteste les dernières locales lors desquelles nous avons fait d’énormes surprises. Nous en ferons autant en 2012, car nous sommes en train de préparer le terrain. Qui dit parti politique, veut conquérir le pouvoir de maniéré démocratique. C’est en ce sens que nous sommes en pleine discussion avec les autres formations politiques afin de voir la meilleur voie à suivre. Nous ne fonctionnant pas comme la Cap 21, parce que nous ne resterons jamais derrière quelque pour applaudir. Nous sommes là pour le bas peuple. Donc nous serons avec ceux de l’opposition et du pouvoir qui prendront en compte les aspirations du peuple.
Le pays n’est-il pas mal géré ?
Je l’ai toujours dénoncé sans cesse. Je ne comprends pas ce système. Parce que les gens sont en train de confondre l’Etat et la politique. En longueur de journée on ne parle que politique. A propos du gaz et de l’électricité, on n’a pas mis les hommes qu’il faut à la place qu’il faut. Quand on nomme des gens qui ne maitrisent rien, c’est la faillite. Quand on nomme des gens qui n’ont aucune compétence dans le domaine de l’énergie, il est fort probable qu’ils échouent. Quand on nomme un ministre de la culture qui ne connaît rien de la culture, c’est grave, il va lamentablement échouer. Il faut prendre des techniciens qui ont des compétences dans leurs domaines, différents des politiciens qui passent toute la journée à ergoter. D’ailleurs, la politique ne doit pas se faire dans les ministères mais plutôt dans les permanences. Il faut arrêter avec ce système, car le lieu de travail n’est pas fait pour la politique. C’est ce qui explique les nombreux échecs comme ce le cas aujourd’hui avec le secteur de l’énergie.
Est-ce que les 700 milliards F Cfa injectés dans le secteur de l’énergie par le chef de l’Etat depuis 2000 doivent être pris comme perte et profit ?
Avec ce régime, on ne parle que de milliards. Pour moi, c’est leurrer les gens. Je trouve que cela n’est pas normal. S’ils ont des compétences, le gaz, l’eau et l’électricité ne doivent pas manquer. C’est dommage qu’on injecte 700 milliards de nos francs dans l’énergie au moment où les coupures intempestives de courant asphyxient chaque jour que Dieu fait les populations.
Ne pensez pas qu’un audit pourrait régler le problème ?
Au Sénégal, les audits n’ont rien donné. Depuis le temps des socialistes, on avait parlé d’audit, mais cela n’a jamais abouti. Aujourd’hui, on nomme un directeur de société, il détourne de l’argent et le lendemain, il est nommé à un autre poste plus stratégique. Ils sont en train de jouer avec le bas peuple. Un jour, le bas peuple va se révolter.
Le fils du chef de l’Etat vient d’être nommé comme ministre de l’énergie, pensez-vous qu’il a la solution définitive ?
Il a beaucoup de responsabilité, donc il faut chercher d’autres compétences pour le décharger du lourd fardeau. Parce qu’on ne peut pas gérer cinq ministères en même temps. Il n’est pas un superman encore moins un Zorro.
Parlant de votre localité, les Parcelles Assainies, le maire est toujours contesté, même par les militants du Pds. Qu’est ce que cela vous inspire ?
Je le dis haut et fort qu’il n’a rien gagné, on l’a imposé aux populations. Les élections ont été truquées, volées, c’est la raison qui fait que tout tombe sur sa tête aujourd’hui. La chose volée, n’a jamais porté bonheur. J’étais le principal vainqueur des locales aux Parcelles Assainies. La popularité du Mac n’est plus à démontrer aux parcelles. Depuis son installation, la mairie n’est plus ce qu’elle était. Au lieu que les populations s’y rendent pour que le maire règle leurs problèmes, ils viennent tous les jours à Rock City notre quartier général. Notre mérite réside sur le fait que nous ne faisons pas de distinction entre les différentes couches de la société, ni entre les différentes confréries où religions. Aux parcelles, tout le monde est en colère, les marchands, les vendeurs, du fait de la mauvaise gestion de leur localité par un maire impopulaire qui leur a été imposé. La fois dernière, il s’est évertué à faire un bilan. Je ne comprends rien, parce que ce n’est pas un bilan, c’est un compte rendu. Il n’a pas de programmes de développement, car, il n’a rien fait allant dans la création d’emplois. Le plan que j’avais pour les Parcelles dépasse de loin ces tergiversations. Je ne compte pas sur le budget de la mairie, mais sur mes partenaires à travers le monde pour faire développer les parcelles en gagnant chaque année des milliards.
Il y a des jeunes libéraux de la localité qui ont demandé à Me Wade d’installer une délégation spéciale à la commune d’arrondissement des Parcelles Assainies. Vous approuvez ?
Pourquoi une délégation spéciale ? Qu’on me rende ma victoire. Le Mac a gagné les locales qu’on lui rende sa victoire pour travailler pour le bien être des populations. Si je vois dans la presse écrire que ce maire des Parcelles qui roule pour Khalifa Sall est plus veinard que Wade, on se moque des populations. Il faut être sérieux. Ce maire est le plus impopulaire des maires issus des dernières locales, il le sait très bien. Même l’opposition qui passe tout son temps à parler, une fois aux affaires ne peut rien régler, ils sont tous identiques. Le peuple doit être mûr et savoir qu’il lui faut des hommes et des femmes issus de la société civile pour prendre leur destinée. Le prochain Président de la République doit venir de la société civile. C’est ainsi que le Sénégal retrouvera à jamais le chemin du développement. Qu’on arrête ces histoires de politiques qui nous font reculer cent ans en arrière. Le bas peuple souffre énormément. Il nous faut des hommes et des femmes intègres, des technocrates pour diriger le Sénégalais.
Nous sommes à quelques encablures du festival mondial des arts négres. Les artistes nationaux ne semblent pas se retrouver dans l’organisation…
Récemment, j’ai eu à critiquer la démarche initiée, mais personne ne m’a écouté. Ce sont des voyous, des vagabonds de l’occident qu’on nous amène pour leur confier ce festival. Ce sont des gens que je connaissais depuis l’occident alors qu’ils étaient dans le lobbying de Giscard en France. J’étais le premier à dire non à cette pratique. Si ces gens-là se mettent à bouffer tout l’argent, c’est vraiment dommage. La culture c’est quelque chose que je respecte. Tous ces grands de la musique sénégalaise, tels que Thionck Seck, Youssou Ndour sans oublier la jeune génération d’artistes, des grands écrivains qui sont tous des révérences n’ont pas été associés à ce festival. Pourtant, tous ces artistes sont restés au Sénégal pour l’amour à leur pays où ils ont investi. Ils ont préféré faire appel à des gens de la France, des Etats Unis, bref des gens d’ailleurs qui n’ont rien fait pour le Sénégal. Ce festival est parti pour être un grand échec parce qu’ils n’ont pas impliqué les vrais acteurs locaux. D’ailleurs, le fait qu’il a été reporté à plusieurs reprises montre qu’il y a vraiment de l’amateurisme, du vrai tâtonnement. Ceux qui dirigent ce festival ne sont pas des auteurs culturels. Il faut nous confier le ministère de la culture pour mettre fin aux multiples échecs dans ce secteur.
Propos recueillis par Sékou Dianko DIATTA politicosn.com
Le mac est en train de travailler sans faire beaucoup de bruit. Ça ne sert absolument à rien de parler tout le temps. A travers nos experts et nos différents responsables, nous continuons à installer des bases à travers le pays tout entier. Dés fois, il est nécessaire d’opérer un arrêt, de réfléchir pour préparer les échéances à venir. En Janvier 2011, nous allons organiser un congrès spécial pour installer nos instances en direction de 2012. Cela sera suivi d’une déclaration. Le Mac est spécial, car différent des autres formations politiques comme en atteste les dernières locales lors desquelles nous avons fait d’énormes surprises. Nous en ferons autant en 2012, car nous sommes en train de préparer le terrain. Qui dit parti politique, veut conquérir le pouvoir de maniéré démocratique. C’est en ce sens que nous sommes en pleine discussion avec les autres formations politiques afin de voir la meilleur voie à suivre. Nous ne fonctionnant pas comme la Cap 21, parce que nous ne resterons jamais derrière quelque pour applaudir. Nous sommes là pour le bas peuple. Donc nous serons avec ceux de l’opposition et du pouvoir qui prendront en compte les aspirations du peuple.
Le pays n’est-il pas mal géré ?
Je l’ai toujours dénoncé sans cesse. Je ne comprends pas ce système. Parce que les gens sont en train de confondre l’Etat et la politique. En longueur de journée on ne parle que politique. A propos du gaz et de l’électricité, on n’a pas mis les hommes qu’il faut à la place qu’il faut. Quand on nomme des gens qui ne maitrisent rien, c’est la faillite. Quand on nomme des gens qui n’ont aucune compétence dans le domaine de l’énergie, il est fort probable qu’ils échouent. Quand on nomme un ministre de la culture qui ne connaît rien de la culture, c’est grave, il va lamentablement échouer. Il faut prendre des techniciens qui ont des compétences dans leurs domaines, différents des politiciens qui passent toute la journée à ergoter. D’ailleurs, la politique ne doit pas se faire dans les ministères mais plutôt dans les permanences. Il faut arrêter avec ce système, car le lieu de travail n’est pas fait pour la politique. C’est ce qui explique les nombreux échecs comme ce le cas aujourd’hui avec le secteur de l’énergie.
Est-ce que les 700 milliards F Cfa injectés dans le secteur de l’énergie par le chef de l’Etat depuis 2000 doivent être pris comme perte et profit ?
Avec ce régime, on ne parle que de milliards. Pour moi, c’est leurrer les gens. Je trouve que cela n’est pas normal. S’ils ont des compétences, le gaz, l’eau et l’électricité ne doivent pas manquer. C’est dommage qu’on injecte 700 milliards de nos francs dans l’énergie au moment où les coupures intempestives de courant asphyxient chaque jour que Dieu fait les populations.
Ne pensez pas qu’un audit pourrait régler le problème ?
Au Sénégal, les audits n’ont rien donné. Depuis le temps des socialistes, on avait parlé d’audit, mais cela n’a jamais abouti. Aujourd’hui, on nomme un directeur de société, il détourne de l’argent et le lendemain, il est nommé à un autre poste plus stratégique. Ils sont en train de jouer avec le bas peuple. Un jour, le bas peuple va se révolter.
Le fils du chef de l’Etat vient d’être nommé comme ministre de l’énergie, pensez-vous qu’il a la solution définitive ?
Il a beaucoup de responsabilité, donc il faut chercher d’autres compétences pour le décharger du lourd fardeau. Parce qu’on ne peut pas gérer cinq ministères en même temps. Il n’est pas un superman encore moins un Zorro.
Parlant de votre localité, les Parcelles Assainies, le maire est toujours contesté, même par les militants du Pds. Qu’est ce que cela vous inspire ?
Je le dis haut et fort qu’il n’a rien gagné, on l’a imposé aux populations. Les élections ont été truquées, volées, c’est la raison qui fait que tout tombe sur sa tête aujourd’hui. La chose volée, n’a jamais porté bonheur. J’étais le principal vainqueur des locales aux Parcelles Assainies. La popularité du Mac n’est plus à démontrer aux parcelles. Depuis son installation, la mairie n’est plus ce qu’elle était. Au lieu que les populations s’y rendent pour que le maire règle leurs problèmes, ils viennent tous les jours à Rock City notre quartier général. Notre mérite réside sur le fait que nous ne faisons pas de distinction entre les différentes couches de la société, ni entre les différentes confréries où religions. Aux parcelles, tout le monde est en colère, les marchands, les vendeurs, du fait de la mauvaise gestion de leur localité par un maire impopulaire qui leur a été imposé. La fois dernière, il s’est évertué à faire un bilan. Je ne comprends rien, parce que ce n’est pas un bilan, c’est un compte rendu. Il n’a pas de programmes de développement, car, il n’a rien fait allant dans la création d’emplois. Le plan que j’avais pour les Parcelles dépasse de loin ces tergiversations. Je ne compte pas sur le budget de la mairie, mais sur mes partenaires à travers le monde pour faire développer les parcelles en gagnant chaque année des milliards.
Il y a des jeunes libéraux de la localité qui ont demandé à Me Wade d’installer une délégation spéciale à la commune d’arrondissement des Parcelles Assainies. Vous approuvez ?
Pourquoi une délégation spéciale ? Qu’on me rende ma victoire. Le Mac a gagné les locales qu’on lui rende sa victoire pour travailler pour le bien être des populations. Si je vois dans la presse écrire que ce maire des Parcelles qui roule pour Khalifa Sall est plus veinard que Wade, on se moque des populations. Il faut être sérieux. Ce maire est le plus impopulaire des maires issus des dernières locales, il le sait très bien. Même l’opposition qui passe tout son temps à parler, une fois aux affaires ne peut rien régler, ils sont tous identiques. Le peuple doit être mûr et savoir qu’il lui faut des hommes et des femmes issus de la société civile pour prendre leur destinée. Le prochain Président de la République doit venir de la société civile. C’est ainsi que le Sénégal retrouvera à jamais le chemin du développement. Qu’on arrête ces histoires de politiques qui nous font reculer cent ans en arrière. Le bas peuple souffre énormément. Il nous faut des hommes et des femmes intègres, des technocrates pour diriger le Sénégalais.
Nous sommes à quelques encablures du festival mondial des arts négres. Les artistes nationaux ne semblent pas se retrouver dans l’organisation…
Récemment, j’ai eu à critiquer la démarche initiée, mais personne ne m’a écouté. Ce sont des voyous, des vagabonds de l’occident qu’on nous amène pour leur confier ce festival. Ce sont des gens que je connaissais depuis l’occident alors qu’ils étaient dans le lobbying de Giscard en France. J’étais le premier à dire non à cette pratique. Si ces gens-là se mettent à bouffer tout l’argent, c’est vraiment dommage. La culture c’est quelque chose que je respecte. Tous ces grands de la musique sénégalaise, tels que Thionck Seck, Youssou Ndour sans oublier la jeune génération d’artistes, des grands écrivains qui sont tous des révérences n’ont pas été associés à ce festival. Pourtant, tous ces artistes sont restés au Sénégal pour l’amour à leur pays où ils ont investi. Ils ont préféré faire appel à des gens de la France, des Etats Unis, bref des gens d’ailleurs qui n’ont rien fait pour le Sénégal. Ce festival est parti pour être un grand échec parce qu’ils n’ont pas impliqué les vrais acteurs locaux. D’ailleurs, le fait qu’il a été reporté à plusieurs reprises montre qu’il y a vraiment de l’amateurisme, du vrai tâtonnement. Ceux qui dirigent ce festival ne sont pas des auteurs culturels. Il faut nous confier le ministère de la culture pour mettre fin aux multiples échecs dans ce secteur.
Propos recueillis par Sékou Dianko DIATTA politicosn.com