Suite aux récentes allégations circulant dans les médias et certaines plateformes publiques, nous tenons à apporter un démenti formel sur les accusations infondées de surfacturation, dans le cadre du marché d’électrification rurale.
Le ridicule ne tue pas et l’intention de nuire est manifeste.
Il est important de clarifier les points suivants :
1. Dans le cadre de l’exécution du marché N°T0296-24, la société anonyme de droit sénégalais, AEE POWER SENEGAL S.A ne facture pas directement à l’Agence Sénégalaise d’Électrification Rurale (A.S.E.R),
2. En sa qualité de cotraitant aux termes des dispositions de l’article 48 du Code des Marchés Publics, puisqu’étant chargée d’exécuter au niveau local plus de 60% du montant total du marché, l’entreprise sénégalaise AEE POWER SENEGAL S.A adresse ses factures à son partenaire Espagnole AEE POWER EPC.
3. L’entreprise espagnole AEE POWER EPC, dans le cadre de l’exécution du contrat de marché, adresse ses factures à l’ASER, qui les certifie puis les transmet à la DODP au Ministère des Finances pour l’émission de l’avis de tirage, qui autorise la banque Santander à virer les fonds dans le compte de AEE POWER EPC. 4. A ce jour, l’exécution du marché N°T0296-24, n’a pas encore démarrée, malgré le versement, depuis le 11 juin 2024, de la somme de 56.000.000 Euros équivalant à 36.736.000.000 (Trente six milliards sept cent trente six millions) FCfa, à la société Espagnole AEE POWER EPC, par l’Etat du Sénégal.
Comment alors, le Directeur général de l’A.S.E.R peut-il faire état de surfacturation, en pointant un doigt accusateur sur AEE POWER SENEGAL S.A, alors qu’aucune facture de AEE POWER SENEGAL ne lui est destinée ?
Dans ces explications, le Directeur général, ne fait pas référence au bordereau des prix et des quantités contenus dans le contrat de marché N°T0296-24, qui a été signé le 23 Février 2024 et qui porte sur l’électrification de 1 600 localités, mais fait plutôt référence aux prix contenus dans l’offre commerciale qui date de 2022 et qui portait sur l’électrification rurale de 928 localités.
Par ailleurs, le Directeur général de l’ASER accuse AEE POWER SENEGAL S.A d’avoir facturé le poteau en béton armé au prix de 1.000.000 au lieu de 200.000 FCfa. Il faut retenir que le contrat entre ASER et AEE POWER EPC, pour l’électrification de 1 600 villages dans différentes régions du Sénégal, signé le 23 février 2024, a prévu l’utilisation de 92 800 poteaux béton armé en basse tension, répartis entre des poteaux d’alignement, des poteaux d’angle et des poteaux d’arrêt.
L’enveloppe globale allouée aux poteaux béton en basse tension (au nombre de 92 800) est de 24,109 milliards FCfa, soit un prix moyen de 259 800 FCFA (étude transport et pose inclus). Pour le volet moyenne tension, le même contrat a prévu l’utilisation de 32 080 poteaux béton armé, repartis entre des poteaux d’alignement, des poteaux d’angle et des poteaux d’arrêt, pour un montant global de 17, 298 milliards FCfa, soit un prix moyen de 539 221 FCfa (étude, transport et pose inclus).
Ces prix moyens en basse et moyenne tension sont en phase avec ceux des offres similaires, dans les mêmes conditions. Tous les prix liés à ce projet ont été soigneusement étudiés, validés par la Direction générale de l’A.S.E.R, sur la base des prix de référence pratiqués par la SENELEC, des projets exécutés dans les conditions similaires.
À ce jour, aucune anomalie n’a été relevée par les organismes de contrôle indépendants. Une simple démonstration prouve à souhait que nous sommes en face d’allégations mensongères : - Le nombre total de poteaux en béton armé à fournir pour la totalité du projet, est 124.880 unités - Si le prix de vente facturé par poteaux en béton armé, est de 1.000.000 FCfa, cela reviendrait à dire que le montant total à facturer est de 124.880.000.000 (Cent vingt quatre milliards huit cent quatre vingt millions), soit plus que le montant total du financement du marché, qui est de 140.000.000 Euros, équivalant à 91.833.980.000 (Quatre vingt onze milliards huit cent trente trois millions neuf cent quatre vingt mille) FCfa.
L’autre aspect, qui mérite d’être souligné, est que : - c’est grâce aux sacrifices consentis par AEE POWER SENEGAL, en tant que promoteur du projet, lors des négociations des termes du contrat de marché, après la délivrance de l’avis de non objection par la DCMP, en janvier 2024, que l’ASER a fait passer le nombre de localités de 928 à 1 600, soit une augmentation de 672 localités, - C’est également grâce à l’intervention d’AEE POWER SENEGAL que la Garantie souveraine de l’Etat a été émise, sur le fondement de l’article 83 alinéa 3 du Code des Marchés Publics, de sorte qu’en écartant l’entreprise sénégalaise, ladite Garantie encourt caducité ;
Est-ce une méconnaissance du dossier ? Ou bien un amalgame créé afin de susciter l’émoi de l’opinion publique et par la même occasion, ternir l’image d’une société sénégalaise ? Dans ces conditions, attentatoires aux intérêts du contribuable sénégalais, signer un Avenant avec AEE POWER EPC, ne rend-il pas l’ASER complice, ne serait-ce que passivement, d’un détournement de deniers publics, alors surtout qu’encore une fois, son management est resté fort peu disert, voire aphone, sur le sort des 56.000.000 d’euros, équivalent à 36.736.000.000 (Trente-six milliards sept cent trente-six millions) FCfa, perçus par AEE POWER EPC depuis le mois de Juin 2024, sans poser le moindre acte allant dans le sens de l’exécution du marché, ni indiquer la destination des sommes qui ont été soustraites dans le compte ouvert dans les livres de la banque SATANDER.
Enfin, le comble du ridicule, c’est lorsque le Directeur général de l’ASER déclare que le titulaire du marché est AEE POWER EPC et que la résiliation du contrat de cette dernière avec AEE POWER SENEGAL, l'a contraint à cheminer avec la partie espagnole, pour ensuite déclarer que la surfacturation du matériel est imputable à AEE POWER SENEGAL.
Contradiction peut-elle être plus caractéristique que lorsqu’il s’agit de contracter, pour les besoins de l’exécution du marché, c’est AEE POWER EPC qui a la préférence de l’ASER, mais que l’accusation de surfacturation est imputée à AEE POWER SENEGAL, dans un contexte où comme indiqué ut supra, celle-ci n’a jamais envoyé de facture à l’ASER. AEE POWER SENEGAL oppose un démenti catégorique et formel à l’ensemble des allégations formulées par le Directeur général de l’ASER et se réserve de conférer à ces agissements la suite qui sied, en temps opportun et devant l’instance appropriée.
Pour le surplus, nous invitons quiconque disposant de preuves tangibles concernant ces accusations, à les soumettre aux autorités compétentes pour un examen minutieux. La direction reste à l’entière disposition des instances de régulation et des parties prenantes, pour tout éclaircissement complémentaire. Nous réitérons notre engagement à poursuivre les efforts d’électrification dans les zones rurales, un projet qui vise à améliorer les conditions de vie des populations locales, tout en respectant scrupuleusement, les obligations contractuelles et les ressources allouées.
Fait à Dakar, le 24 Septembre 2024
AEE POWER SENEGAL S.A
Le ridicule ne tue pas et l’intention de nuire est manifeste.
Il est important de clarifier les points suivants :
1. Dans le cadre de l’exécution du marché N°T0296-24, la société anonyme de droit sénégalais, AEE POWER SENEGAL S.A ne facture pas directement à l’Agence Sénégalaise d’Électrification Rurale (A.S.E.R),
2. En sa qualité de cotraitant aux termes des dispositions de l’article 48 du Code des Marchés Publics, puisqu’étant chargée d’exécuter au niveau local plus de 60% du montant total du marché, l’entreprise sénégalaise AEE POWER SENEGAL S.A adresse ses factures à son partenaire Espagnole AEE POWER EPC.
3. L’entreprise espagnole AEE POWER EPC, dans le cadre de l’exécution du contrat de marché, adresse ses factures à l’ASER, qui les certifie puis les transmet à la DODP au Ministère des Finances pour l’émission de l’avis de tirage, qui autorise la banque Santander à virer les fonds dans le compte de AEE POWER EPC. 4. A ce jour, l’exécution du marché N°T0296-24, n’a pas encore démarrée, malgré le versement, depuis le 11 juin 2024, de la somme de 56.000.000 Euros équivalant à 36.736.000.000 (Trente six milliards sept cent trente six millions) FCfa, à la société Espagnole AEE POWER EPC, par l’Etat du Sénégal.
Comment alors, le Directeur général de l’A.S.E.R peut-il faire état de surfacturation, en pointant un doigt accusateur sur AEE POWER SENEGAL S.A, alors qu’aucune facture de AEE POWER SENEGAL ne lui est destinée ?
Dans ces explications, le Directeur général, ne fait pas référence au bordereau des prix et des quantités contenus dans le contrat de marché N°T0296-24, qui a été signé le 23 Février 2024 et qui porte sur l’électrification de 1 600 localités, mais fait plutôt référence aux prix contenus dans l’offre commerciale qui date de 2022 et qui portait sur l’électrification rurale de 928 localités.
Par ailleurs, le Directeur général de l’ASER accuse AEE POWER SENEGAL S.A d’avoir facturé le poteau en béton armé au prix de 1.000.000 au lieu de 200.000 FCfa. Il faut retenir que le contrat entre ASER et AEE POWER EPC, pour l’électrification de 1 600 villages dans différentes régions du Sénégal, signé le 23 février 2024, a prévu l’utilisation de 92 800 poteaux béton armé en basse tension, répartis entre des poteaux d’alignement, des poteaux d’angle et des poteaux d’arrêt.
L’enveloppe globale allouée aux poteaux béton en basse tension (au nombre de 92 800) est de 24,109 milliards FCfa, soit un prix moyen de 259 800 FCFA (étude transport et pose inclus). Pour le volet moyenne tension, le même contrat a prévu l’utilisation de 32 080 poteaux béton armé, repartis entre des poteaux d’alignement, des poteaux d’angle et des poteaux d’arrêt, pour un montant global de 17, 298 milliards FCfa, soit un prix moyen de 539 221 FCfa (étude, transport et pose inclus).
Ces prix moyens en basse et moyenne tension sont en phase avec ceux des offres similaires, dans les mêmes conditions. Tous les prix liés à ce projet ont été soigneusement étudiés, validés par la Direction générale de l’A.S.E.R, sur la base des prix de référence pratiqués par la SENELEC, des projets exécutés dans les conditions similaires.
À ce jour, aucune anomalie n’a été relevée par les organismes de contrôle indépendants. Une simple démonstration prouve à souhait que nous sommes en face d’allégations mensongères : - Le nombre total de poteaux en béton armé à fournir pour la totalité du projet, est 124.880 unités - Si le prix de vente facturé par poteaux en béton armé, est de 1.000.000 FCfa, cela reviendrait à dire que le montant total à facturer est de 124.880.000.000 (Cent vingt quatre milliards huit cent quatre vingt millions), soit plus que le montant total du financement du marché, qui est de 140.000.000 Euros, équivalant à 91.833.980.000 (Quatre vingt onze milliards huit cent trente trois millions neuf cent quatre vingt mille) FCfa.
L’autre aspect, qui mérite d’être souligné, est que : - c’est grâce aux sacrifices consentis par AEE POWER SENEGAL, en tant que promoteur du projet, lors des négociations des termes du contrat de marché, après la délivrance de l’avis de non objection par la DCMP, en janvier 2024, que l’ASER a fait passer le nombre de localités de 928 à 1 600, soit une augmentation de 672 localités, - C’est également grâce à l’intervention d’AEE POWER SENEGAL que la Garantie souveraine de l’Etat a été émise, sur le fondement de l’article 83 alinéa 3 du Code des Marchés Publics, de sorte qu’en écartant l’entreprise sénégalaise, ladite Garantie encourt caducité ;
Est-ce une méconnaissance du dossier ? Ou bien un amalgame créé afin de susciter l’émoi de l’opinion publique et par la même occasion, ternir l’image d’une société sénégalaise ? Dans ces conditions, attentatoires aux intérêts du contribuable sénégalais, signer un Avenant avec AEE POWER EPC, ne rend-il pas l’ASER complice, ne serait-ce que passivement, d’un détournement de deniers publics, alors surtout qu’encore une fois, son management est resté fort peu disert, voire aphone, sur le sort des 56.000.000 d’euros, équivalent à 36.736.000.000 (Trente-six milliards sept cent trente-six millions) FCfa, perçus par AEE POWER EPC depuis le mois de Juin 2024, sans poser le moindre acte allant dans le sens de l’exécution du marché, ni indiquer la destination des sommes qui ont été soustraites dans le compte ouvert dans les livres de la banque SATANDER.
Enfin, le comble du ridicule, c’est lorsque le Directeur général de l’ASER déclare que le titulaire du marché est AEE POWER EPC et que la résiliation du contrat de cette dernière avec AEE POWER SENEGAL, l'a contraint à cheminer avec la partie espagnole, pour ensuite déclarer que la surfacturation du matériel est imputable à AEE POWER SENEGAL.
Contradiction peut-elle être plus caractéristique que lorsqu’il s’agit de contracter, pour les besoins de l’exécution du marché, c’est AEE POWER EPC qui a la préférence de l’ASER, mais que l’accusation de surfacturation est imputée à AEE POWER SENEGAL, dans un contexte où comme indiqué ut supra, celle-ci n’a jamais envoyé de facture à l’ASER. AEE POWER SENEGAL oppose un démenti catégorique et formel à l’ensemble des allégations formulées par le Directeur général de l’ASER et se réserve de conférer à ces agissements la suite qui sied, en temps opportun et devant l’instance appropriée.
Pour le surplus, nous invitons quiconque disposant de preuves tangibles concernant ces accusations, à les soumettre aux autorités compétentes pour un examen minutieux. La direction reste à l’entière disposition des instances de régulation et des parties prenantes, pour tout éclaircissement complémentaire. Nous réitérons notre engagement à poursuivre les efforts d’électrification dans les zones rurales, un projet qui vise à améliorer les conditions de vie des populations locales, tout en respectant scrupuleusement, les obligations contractuelles et les ressources allouées.
Fait à Dakar, le 24 Septembre 2024
AEE POWER SENEGAL S.A