
L'ancien directeur de cabinet adjoint de Macky Sall apporte des éclaircissements sur la sortie faite par le chef de l’Etat, depuis le Koweit, sur la démission de certains de ses alliés. Dans un communiqué parvenu au Quotidien, M. Lô évoque les causes sous-jacentes et profondes de sa démission que le communiqué présidentiel n’a pas mentionnées.
Pour les causes sous-jacentes, il indexe le choix du président de la République d’accepter qu’un groupe de Sénégalais, établis à l’extérieur et regroupés dans une structure dénommée « Disso », dont l’ancien ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Kane, était membre avant mars 2012, joue un rôle prépondérant dans le projet Sénégal Émergent au détriment des hauts cadres de l’Etat.
Pour les causes profondes, il estime que ce fait n’est pas trop motivant pour un intellectuel sans compter la lenteur de la mise en œuvre des réformes promises aux Sénégalais. C’est la décision du chef de l’Etat de lui retirer le projet Sénégal Emergent qui a été « la goutte de trop dans une longue série de désaccords, très souvent implicites sur des choix stratégiques ou tactiques ».
Moubarak Lô ajoute qu’il est prêt à remettre en question son amitié avec le chef de l’Etat si ce dernier le souhaite. « La voie suivie actuellement par le régime en place mènera difficilement aux buts désirés », selon l’économiste.
Habibatou Traoré
Pour les causes sous-jacentes, il indexe le choix du président de la République d’accepter qu’un groupe de Sénégalais, établis à l’extérieur et regroupés dans une structure dénommée « Disso », dont l’ancien ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Kane, était membre avant mars 2012, joue un rôle prépondérant dans le projet Sénégal Émergent au détriment des hauts cadres de l’Etat.
Pour les causes profondes, il estime que ce fait n’est pas trop motivant pour un intellectuel sans compter la lenteur de la mise en œuvre des réformes promises aux Sénégalais. C’est la décision du chef de l’Etat de lui retirer le projet Sénégal Emergent qui a été « la goutte de trop dans une longue série de désaccords, très souvent implicites sur des choix stratégiques ou tactiques ».
Moubarak Lô ajoute qu’il est prêt à remettre en question son amitié avec le chef de l’Etat si ce dernier le souhaite. « La voie suivie actuellement par le régime en place mènera difficilement aux buts désirés », selon l’économiste.
Habibatou Traoré