Amadou Ba va partager avec ses détracteurs les voix de Benno
Si les départs d’Aly Ngouille Ndiaye et de Mame Boye Diao de la mouvance présidentielle, ont surpris quelque part, ce n’est pas le cas avec Abdoulaye Daouda Diallo. La preuve, pour que Amadou Bâ soit nommé Premier ministre, Macky Sall a fait quitter Abdoulaye Daouda Diallo de son poste de ministre des Finances, pour en faire son directeur de Cabinet.
Si le Président Sall avait pris cette précaution, c’est parce qu’il sait qu’entre Amadou et Abdoulaye, personne n’accepte d’être sous les ordres de l’autre. Les deux inspecteurs des Impôts qui vivent une adversité plus vieille que l’Apr, ont continué à guerroyer au sommet de l’Etat
Abdoulaye D. Diallo part avec des soutiens de taille
Tout le monde savait que si Amadou Bâ est choisi comme candidat de Benno, il lui sera difficile de compter sur le soutien de Abdoulaye Daouda Diallo. En clair, entre les deux responsables, personne n’acceptera de se ranger derrière l’autre.
Ce sont en fait, deux redoutables adversaires qui se retrouvent autour de Macky Sall. Pour rappel, la disgrâce de Amadou Bâ avait entraîné l’ascension de Abdoulaye Daouda Diallo, au stratégique poste de ministre des Finances et du Budget.
Rentré dans les grâces de Macky Sall, Amadou Bâ est d’abord désigné coordonnateur national de Benno Bok Yakaar. Avec cette nomination, l’ancien ministre des Affaires étrangères gagna du galon. Non seulement à Dakar mais aussi dans le parti Apr. Mais malgré cette casquette, Amadou Bâ n’a jamais été le patron politique d’Abdoulaye Daouda Diallo.
Son adversité avec Amadou Bâ est plus vieille que l’APR
L’ex directeur de Cabinet de la présidence de la République, passé président du Cese à la suite de la démission d'Idrissa Seck, a également eu le temps de placer ses hommes. Certains à des postes ministériels et d’autres dans la haute administration. S’il est suivi par ce monde, son départ sera ressenti au Fouta.
Pour rappel, l’adversité entre Amadou Bâ et Abdoulaye Daouda Diallo, a commencé dans l’administration des Impôts et des Domaines, avant l’arrivée de Macky Sall au pouvoir. C’était à l’époque où ils se côtoyaient dans les couloirs de la Dgid et dans les instances du Parti Socialiste( PS).
Un autre bastion de Benno qui est compromis par les démissions, est le Djolof, notamment le département de Linguère, qui est réputé être un sanctuaire d’Aly Ngouille Ndiaye, malgré la présence de Samba Diobène Kâ. Et en attendant de voir qui suivra sur la liste des démissionnaires, se pose la question de savoir si Kolda, la capitale du Fouladou,a restera marron-beige.
Mame Boye Diao qui a été quasiment fabriqué par le régime de Macky Sall, qu’il a défendu partout, se démarque du bilan pour le combattre. En ce moment, dans les rangs de l’Apr, on a comme l’impression que chaque responsable est son propre calife.
On n'a jamais cessé de le faire remarquer, que pour la présidentielle de 2024, celui qui est désigné candidat du pouvoir, a deux handicaps majeurs qui risquent de peser sur la balance. Le premier, c’est qu’il n’aura pas le soutien de plusieurs responsables du camp. Le second, c’est le temps qu’il a pour faire le tour du pays, se présenter aux électeurs et les convaincre de voter pour lui.
Tribune
Si les départs d’Aly Ngouille Ndiaye et de Mame Boye Diao de la mouvance présidentielle, ont surpris quelque part, ce n’est pas le cas avec Abdoulaye Daouda Diallo. La preuve, pour que Amadou Bâ soit nommé Premier ministre, Macky Sall a fait quitter Abdoulaye Daouda Diallo de son poste de ministre des Finances, pour en faire son directeur de Cabinet.
Si le Président Sall avait pris cette précaution, c’est parce qu’il sait qu’entre Amadou et Abdoulaye, personne n’accepte d’être sous les ordres de l’autre. Les deux inspecteurs des Impôts qui vivent une adversité plus vieille que l’Apr, ont continué à guerroyer au sommet de l’Etat
Abdoulaye D. Diallo part avec des soutiens de taille
Tout le monde savait que si Amadou Bâ est choisi comme candidat de Benno, il lui sera difficile de compter sur le soutien de Abdoulaye Daouda Diallo. En clair, entre les deux responsables, personne n’acceptera de se ranger derrière l’autre.
Ce sont en fait, deux redoutables adversaires qui se retrouvent autour de Macky Sall. Pour rappel, la disgrâce de Amadou Bâ avait entraîné l’ascension de Abdoulaye Daouda Diallo, au stratégique poste de ministre des Finances et du Budget.
Rentré dans les grâces de Macky Sall, Amadou Bâ est d’abord désigné coordonnateur national de Benno Bok Yakaar. Avec cette nomination, l’ancien ministre des Affaires étrangères gagna du galon. Non seulement à Dakar mais aussi dans le parti Apr. Mais malgré cette casquette, Amadou Bâ n’a jamais été le patron politique d’Abdoulaye Daouda Diallo.
Son adversité avec Amadou Bâ est plus vieille que l’APR
L’ex directeur de Cabinet de la présidence de la République, passé président du Cese à la suite de la démission d'Idrissa Seck, a également eu le temps de placer ses hommes. Certains à des postes ministériels et d’autres dans la haute administration. S’il est suivi par ce monde, son départ sera ressenti au Fouta.
Pour rappel, l’adversité entre Amadou Bâ et Abdoulaye Daouda Diallo, a commencé dans l’administration des Impôts et des Domaines, avant l’arrivée de Macky Sall au pouvoir. C’était à l’époque où ils se côtoyaient dans les couloirs de la Dgid et dans les instances du Parti Socialiste( PS).
Un autre bastion de Benno qui est compromis par les démissions, est le Djolof, notamment le département de Linguère, qui est réputé être un sanctuaire d’Aly Ngouille Ndiaye, malgré la présence de Samba Diobène Kâ. Et en attendant de voir qui suivra sur la liste des démissionnaires, se pose la question de savoir si Kolda, la capitale du Fouladou,a restera marron-beige.
Mame Boye Diao qui a été quasiment fabriqué par le régime de Macky Sall, qu’il a défendu partout, se démarque du bilan pour le combattre. En ce moment, dans les rangs de l’Apr, on a comme l’impression que chaque responsable est son propre calife.
On n'a jamais cessé de le faire remarquer, que pour la présidentielle de 2024, celui qui est désigné candidat du pouvoir, a deux handicaps majeurs qui risquent de peser sur la balance. Le premier, c’est qu’il n’aura pas le soutien de plusieurs responsables du camp. Le second, c’est le temps qu’il a pour faire le tour du pays, se présenter aux électeurs et les convaincre de voter pour lui.
Tribune