Le scénario du dossier incomplet
Le dépôt des dossiers de candidatures a été clôturé hier. Pas de bousculade comme en 2019, puisque cette fois-ci, c’est le tirage au sort qui remplace l’ordre d’arrivée. Mais la curiosité était du côté du leader de l’ex-Pastef. Ousmane Sonko a été forclos donc, hier, sur ce parrainage, puisqu’il n’a pas pu retirer sa fiche de parrainage, citoyen ou parlementaire.
La Cour suprême n’ayant pas encore statué sur le pourvoi annoncé par l’Etat. Le scénario était là : Déposer son dossier de candidature, sans le parrainage. C’est apparemment ce qu’a fait son mandataire, qui compte sur les constats d’huissier pour le refus de la Dge de lui remettre les fiches et de la Cdc, de lui délivrer l’attestation de la quittance de sa caution. Deux pièces du dossier qui pourrait, sur la forme, être déclaré incomplet par le Conseil constitutionnel. En attendant le fond, avec la condamnation par contumace qui fait débat.
Le scénario d’une victoire à la Cour suprême
Alors, les 7 «sages» vont examiner le dossier de l’opposant en prison. Dans ce bras de fer, Sonko ne rêve pas trop, mais entend jouer la carte du jusqu’au-boutisme judiciaire. Il fonderait ses maigres espoirs sur la jurisprudence Insa Sankharé aux Législatives de 1998, lorsque le Conseil a déclaré recevable la liste de candidature du Rassemblement pour le progrès, la justice et le socialisme (Rpjs), estimant que «nonobstant l’absence du Trésorier général au moment du dépôt de candidatures, il y a lieu de constater que la preuve est établie que le cautionnement était disponible et a été présenté au ministère de l’Intérieur avant l’heure de clôture».
Sauf qu’ici, Ousmane Sonko n’a pu faire constater par l’huissier, pour convaincre le juge constitutionnel. Des constitutionnalistes estiment que le Conseil ne peut aller plus loin dans cette interprétation. Il reste que le suspense est encore là, tant que la décision du Conseil n’est pas disponible.
Ousmane Sonko compte aussi sur une éventuelle victoire devant les chambres réunies de la Cour suprême, après le pourvoi de l’Etat contre la décision du juge du Tribunal d’instance de Dakar, ordonnant sa réintégration dans les listes électorales. Non pas forcément parce que cela pourrait changer le processus, mais ce serait une victoire qui pourrait compter dans l’opinion.
Le scénario du Plan B
Parallèlement à ces nombreux fronts judiciaires, Ousmane Sonko mise aussi sur son ou ses plans B. Bassirou Diomaye Faye, lui aussi en prison, est le plan du parrainage citoyen, avec des risques de doublons, même s’ils peuvent compter sur une masse de militants inégalable parmi les formations de l’opposition. Mais le parrainage parlementaire reste un autre mystère. Il se dit qu’il est réservé à Sonko lui-même, mais il faudra bien scruter ailleurs aussi, puisque Guy Marius, Abass Fall, Birame Souleye Diop, El Malick Ndiaye, avaient eux aussi, retiré leurs fiches de parrainage.
Bes Bi
Le dépôt des dossiers de candidatures a été clôturé hier. Pas de bousculade comme en 2019, puisque cette fois-ci, c’est le tirage au sort qui remplace l’ordre d’arrivée. Mais la curiosité était du côté du leader de l’ex-Pastef. Ousmane Sonko a été forclos donc, hier, sur ce parrainage, puisqu’il n’a pas pu retirer sa fiche de parrainage, citoyen ou parlementaire.
La Cour suprême n’ayant pas encore statué sur le pourvoi annoncé par l’Etat. Le scénario était là : Déposer son dossier de candidature, sans le parrainage. C’est apparemment ce qu’a fait son mandataire, qui compte sur les constats d’huissier pour le refus de la Dge de lui remettre les fiches et de la Cdc, de lui délivrer l’attestation de la quittance de sa caution. Deux pièces du dossier qui pourrait, sur la forme, être déclaré incomplet par le Conseil constitutionnel. En attendant le fond, avec la condamnation par contumace qui fait débat.
Le scénario d’une victoire à la Cour suprême
Alors, les 7 «sages» vont examiner le dossier de l’opposant en prison. Dans ce bras de fer, Sonko ne rêve pas trop, mais entend jouer la carte du jusqu’au-boutisme judiciaire. Il fonderait ses maigres espoirs sur la jurisprudence Insa Sankharé aux Législatives de 1998, lorsque le Conseil a déclaré recevable la liste de candidature du Rassemblement pour le progrès, la justice et le socialisme (Rpjs), estimant que «nonobstant l’absence du Trésorier général au moment du dépôt de candidatures, il y a lieu de constater que la preuve est établie que le cautionnement était disponible et a été présenté au ministère de l’Intérieur avant l’heure de clôture».
Sauf qu’ici, Ousmane Sonko n’a pu faire constater par l’huissier, pour convaincre le juge constitutionnel. Des constitutionnalistes estiment que le Conseil ne peut aller plus loin dans cette interprétation. Il reste que le suspense est encore là, tant que la décision du Conseil n’est pas disponible.
Ousmane Sonko compte aussi sur une éventuelle victoire devant les chambres réunies de la Cour suprême, après le pourvoi de l’Etat contre la décision du juge du Tribunal d’instance de Dakar, ordonnant sa réintégration dans les listes électorales. Non pas forcément parce que cela pourrait changer le processus, mais ce serait une victoire qui pourrait compter dans l’opinion.
Le scénario du Plan B
Parallèlement à ces nombreux fronts judiciaires, Ousmane Sonko mise aussi sur son ou ses plans B. Bassirou Diomaye Faye, lui aussi en prison, est le plan du parrainage citoyen, avec des risques de doublons, même s’ils peuvent compter sur une masse de militants inégalable parmi les formations de l’opposition. Mais le parrainage parlementaire reste un autre mystère. Il se dit qu’il est réservé à Sonko lui-même, mais il faudra bien scruter ailleurs aussi, puisque Guy Marius, Abass Fall, Birame Souleye Diop, El Malick Ndiaye, avaient eux aussi, retiré leurs fiches de parrainage.
Bes Bi