Il est avéré que les agressions audiovisuelles constituent souvent pour les jeunes individus, inexpérimentés et dépourvus de sens critique, une incitation à la violence, à la débauche et à des comportements déviants, comme le voyeurisme et les agressions sexuelles. A la fin de cette marche, qui avait drainé beaucoup d’éducateurs, d’enseignants et de simples pères et mères de familles (voir photo dans page facebook de Jamra-Mbañ Gacce), un mémorandum a été remis au ministre de la Communication et de la Culture de l’époque, Mamadou Diop Decroix, et au défunt président du Haut conseil de l’audiovisuel (Hca, l’ancien Cnra), le professeur Babacar Kébé.
Entre autres résultats, cette protestation publique de JAMRA aura au moins eu le mérite d’avoir entraîné l’arrêt immédiat de la diffusion de la scandaleuse série télévisée "Confessions érotiques", conformément aux objectifs que la loi 98-09 du 02 mars 1998 assignait au Hca. Certains responsables de programmes audiovisuels, préoccupés par l’audimat, semblent n’en avoir cure de la présence de jeunes enfants, souvent aux cotés de leurs parents, aux heures de grande écoute. Ces moments de détente regroupent généralement devant le petit écran tous les membres de la famille. Lesquels ont parfaitement le droit d’exiger de ne pas être agressés jusque dans leurs chaumières !
Dés l’entame de son 3e avis trimestriel 2013, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra), dans sa noble mission de veille et d’alerte, se fait un point d’honneur de rappeler que «l’obligation de veiller à la moralité, à la valeur éducative et informative, astreint les éditeurs audiovisuels à ne pas s’autoriser la programmation d’émissions dont l’impact peut-être négatif sur certains publics non préparés à les recevoir». Car, «la liberté d’expression ou d’opinion ne peut, en aucun cas, justifier la diffusion de propos, d’images, de postures susceptibles de porter atteinte à la cohésion nationale, à l’intégrité du territoire et au respect des institutions républicaines».
L’Organisation islamique Jamra et l’Observatoire de veille “Mbañ Gacce“, tout en saluant la pertinence de cet avis trimestriel du Cnra - qui y fustige nommément, et sans ambages, certaines émissions radios et télés, dont les contenus heurtent la sensibilité des enfants, dégradent l’image de la femme ou portent atteinte à la dignité et la vie privée de citoyens - félicitent cet organe national de régulation d’avoir également indexé la profusion de publicités trompeuses, voire mensongères, au travers d’émissions sponsorisées, où foisonnent les jeux de hasard. Ces derniers ne comptent plus, en ces heures de crise, leurs nombres de victimes, parmi les citoyens lambda surtout, allant même jusqu’à déstabiliser certaines familles, dont les chefs sont devenus de véritables accros’, à l’instar de toxicomanes victimes d’accoutumance.
La publicité trompeuse, en raison de son caractère pernicieux, est pourtant nettement réprimée par la loi 2006-04 du 4 janvier 2006 (portant création du Cnra), en ses articles 12, 13 et 14. Ainsi que par les Cahiers des charges applicables aux télévisions et radios en leurs articles 18 et 19, qui stipulent bien que «la publicité ne doit contenir aucun message de nature à choquer les convictions religieuses, philosophiques ou politiques des citoyens sénégalais». Et que «le message publicitaire doit être conçu dans le respect des intérêts des consommateurs et ne doit, en aucun cas, directement ou indirectement par omission ou en raison de leur caractère ambiguë, induire les consommateurs en erreur».
L’Organisation islamique Jamra et l’Observatoire de veille “Mbañ Gacce“, estiment que face aux manquements récurrents, dans le respect des cahiers de charges et des dispositions législatives en matière de production audiovisuelle, il est temps que le Conseil national de régulation de l’audiovisuel, Cnra, en sa qualité de gardien des lois et règlements régissant les médias sénégalais, fasse assortir ses pertinentes recommandations de mesures coercitives, conformément à l’article 26 de la loi portant création du Cnra, particulièrement à l’encontre des supports récidivistes.
Même dans les pays européens, les télévisions de service public et privées (hormis les chaînes cryptées à péage) sont, en la matière, soumises à des conditions drastiques, de nature à préserver l’équilibre psychologique et la santé mentale des enfants. Il leur est notamment fait obligation d'afficher un symbole signalétique d’alerte, destiné aux parents, qui sont sensés veiller sur les émissions que consomment leurs progénitures.
L’Organisation islamique Jamra et l’Observatoire de veille “Mbañ Gacce“, rendent un vibrant hommage à la vigilance des responsables du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) qui, tout en veillant au respect scrupuleux de la liberté d’expression, ont été bien inspiré d’inviter solennellement aussi bien les médias d’Etat que les organes privés au respect strict des règles du jeu, permettant ainsi à la cellule de base de la société qu’est la famille - à laquelle est dévolue la première mission éducationnelle - de mieux s’acquitter de son devoir sacré de sauvegarde de la santé mentale et morale de nos frêles enfants. Ce qui ne diminue en rien, naturellement, au noble credo de tout professionnel de la communication : informer, éduquer, divertir.
Imam Massamba Diop
Coordonnateur national de
L’Observatoire "Mbañ Gacce"
Président exécutif de l’Organisation
Islamique Jamra
Entre autres résultats, cette protestation publique de JAMRA aura au moins eu le mérite d’avoir entraîné l’arrêt immédiat de la diffusion de la scandaleuse série télévisée "Confessions érotiques", conformément aux objectifs que la loi 98-09 du 02 mars 1998 assignait au Hca. Certains responsables de programmes audiovisuels, préoccupés par l’audimat, semblent n’en avoir cure de la présence de jeunes enfants, souvent aux cotés de leurs parents, aux heures de grande écoute. Ces moments de détente regroupent généralement devant le petit écran tous les membres de la famille. Lesquels ont parfaitement le droit d’exiger de ne pas être agressés jusque dans leurs chaumières !
Dés l’entame de son 3e avis trimestriel 2013, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra), dans sa noble mission de veille et d’alerte, se fait un point d’honneur de rappeler que «l’obligation de veiller à la moralité, à la valeur éducative et informative, astreint les éditeurs audiovisuels à ne pas s’autoriser la programmation d’émissions dont l’impact peut-être négatif sur certains publics non préparés à les recevoir». Car, «la liberté d’expression ou d’opinion ne peut, en aucun cas, justifier la diffusion de propos, d’images, de postures susceptibles de porter atteinte à la cohésion nationale, à l’intégrité du territoire et au respect des institutions républicaines».
L’Organisation islamique Jamra et l’Observatoire de veille “Mbañ Gacce“, tout en saluant la pertinence de cet avis trimestriel du Cnra - qui y fustige nommément, et sans ambages, certaines émissions radios et télés, dont les contenus heurtent la sensibilité des enfants, dégradent l’image de la femme ou portent atteinte à la dignité et la vie privée de citoyens - félicitent cet organe national de régulation d’avoir également indexé la profusion de publicités trompeuses, voire mensongères, au travers d’émissions sponsorisées, où foisonnent les jeux de hasard. Ces derniers ne comptent plus, en ces heures de crise, leurs nombres de victimes, parmi les citoyens lambda surtout, allant même jusqu’à déstabiliser certaines familles, dont les chefs sont devenus de véritables accros’, à l’instar de toxicomanes victimes d’accoutumance.
La publicité trompeuse, en raison de son caractère pernicieux, est pourtant nettement réprimée par la loi 2006-04 du 4 janvier 2006 (portant création du Cnra), en ses articles 12, 13 et 14. Ainsi que par les Cahiers des charges applicables aux télévisions et radios en leurs articles 18 et 19, qui stipulent bien que «la publicité ne doit contenir aucun message de nature à choquer les convictions religieuses, philosophiques ou politiques des citoyens sénégalais». Et que «le message publicitaire doit être conçu dans le respect des intérêts des consommateurs et ne doit, en aucun cas, directement ou indirectement par omission ou en raison de leur caractère ambiguë, induire les consommateurs en erreur».
L’Organisation islamique Jamra et l’Observatoire de veille “Mbañ Gacce“, estiment que face aux manquements récurrents, dans le respect des cahiers de charges et des dispositions législatives en matière de production audiovisuelle, il est temps que le Conseil national de régulation de l’audiovisuel, Cnra, en sa qualité de gardien des lois et règlements régissant les médias sénégalais, fasse assortir ses pertinentes recommandations de mesures coercitives, conformément à l’article 26 de la loi portant création du Cnra, particulièrement à l’encontre des supports récidivistes.
Même dans les pays européens, les télévisions de service public et privées (hormis les chaînes cryptées à péage) sont, en la matière, soumises à des conditions drastiques, de nature à préserver l’équilibre psychologique et la santé mentale des enfants. Il leur est notamment fait obligation d'afficher un symbole signalétique d’alerte, destiné aux parents, qui sont sensés veiller sur les émissions que consomment leurs progénitures.
L’Organisation islamique Jamra et l’Observatoire de veille “Mbañ Gacce“, rendent un vibrant hommage à la vigilance des responsables du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) qui, tout en veillant au respect scrupuleux de la liberté d’expression, ont été bien inspiré d’inviter solennellement aussi bien les médias d’Etat que les organes privés au respect strict des règles du jeu, permettant ainsi à la cellule de base de la société qu’est la famille - à laquelle est dévolue la première mission éducationnelle - de mieux s’acquitter de son devoir sacré de sauvegarde de la santé mentale et morale de nos frêles enfants. Ce qui ne diminue en rien, naturellement, au noble credo de tout professionnel de la communication : informer, éduquer, divertir.
Imam Massamba Diop
Coordonnateur national de
L’Observatoire "Mbañ Gacce"
Président exécutif de l’Organisation
Islamique Jamra