Les 18 et 19 mai prochains, et sauf rebondissement dans la programmation, se tiendra le dernier Conseil de surveillance de l’Agence nationale pour l’organisation de la conférence islamique. A cette occasion, les comptes définitifs de l’Anoci consolidés sur cinq ans d’exercice devraient être présentés à ce qui fait office de Conseil d’administration. Pour une structure aussi contestée de l’intérieur, dans l’opinion publique et dans de larges secteurs de la classe politique, cette rencontre ne passera pas inaperçue. Alioune Tine, président de la Rencontre africaine de défense des droits de l’homme, membre du Conseil de surveillance, dit attendre que lui parvienne la documentation relative à cette dernière session. «Nous allons nous y rendre et voir ce que l’on va nous présenter.» Mais une revendication demeure permanente à ses yeux, c’est la nécessité de commettre un «audit externe indépendant», seul moyen de favoriser «la transparence et la clarté des comptes de gestion» pour éviter les suspicions de toutes sortes. Selon le président de la Raddho, la vérification des comptes financiers de l’Anoci par un cabinet extérieur à l’agence est un gage de sincérité et de pertinence pour ses dirigeants, elle est surtout un facteur de crédibilité face à l’engagement politique de messieurs Karim Wade et Abdoulaye Baldé. A cet effet, et s’exprimant sur l’endossement des responsabilités par l’un ou l’autre, Alioune Tine dit avoir constaté que sans doute «Baldé a joué un rôle dirigeant dans le fonctionnement de l’Anoci, mais c’est un rôle secondaire» par rapport à l’activisme développé par le fils du président de la République. «Karim a été à la fois le président du Conseil de surveillance et le directeur exécutif» de l’agence.
En attendant, le patron de la Raddho dit se préparer à rencontrer les autres membres de la société civile, membres du Conseil de surveillance, afin de présenter une sorte de front commun pour une démarche commune visant à exiger une transparence complète des comptes financiers de l’Anoci.
Cette initiative se fera sans le Forum civil, qui a claqué les portes du Conseil de surveillance depuis belle lurette, car selon son coordonnateur, «l’Anoci n’existe plus». Et selon Mouhamadou Mbodj, le ministre de l’Economie et des Finances Abdoulaye Diop «(leur) a déjà donnés raison» en décembre 2008 à l’Assemblée nationale, lorsqu’il a fait l’interprétation des textes de loi qui régissent l’Anoci. «Sur le terrain, il n’y a rien qui prouve que cette agence vit encore, voyez-vous même. Elle aurait dû recentrer ses activités sur les travaux restants, elle ne l’a pas fait», a ajouté M. Mbodj.
source le quotidien
En attendant, le patron de la Raddho dit se préparer à rencontrer les autres membres de la société civile, membres du Conseil de surveillance, afin de présenter une sorte de front commun pour une démarche commune visant à exiger une transparence complète des comptes financiers de l’Anoci.
Cette initiative se fera sans le Forum civil, qui a claqué les portes du Conseil de surveillance depuis belle lurette, car selon son coordonnateur, «l’Anoci n’existe plus». Et selon Mouhamadou Mbodj, le ministre de l’Economie et des Finances Abdoulaye Diop «(leur) a déjà donnés raison» en décembre 2008 à l’Assemblée nationale, lorsqu’il a fait l’interprétation des textes de loi qui régissent l’Anoci. «Sur le terrain, il n’y a rien qui prouve que cette agence vit encore, voyez-vous même. Elle aurait dû recentrer ses activités sur les travaux restants, elle ne l’a pas fait», a ajouté M. Mbodj.
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