La question des victimes civiles a entamé le soutien de la population afghane au gouvernement de Karzaï et aux troupes étrangères sur lesquelles il s'appuie. Mais elle a aussi creusé un fossé entre Karzaï et ses alliés occidentaux plus de sept ans après le renversement du régime des taliban.
L'opération à l'origine de la dernière controverse a eu lieu ce week-end dans la province orientale de Laghman. L'armée américaine a annoncé samedi que des troupes disposant d'un appui aérien avaient tué 15 activistes au cours d'un raid nocturne à 60 km de Kaboul.
Assadullah Wafa, conseiller de Karzaï enquêtant sur ces morts, a déclaré dimanche que "16 civils, dont beaucoup de femmes et d'enfants", avaient été tués dans le raid.
"Nous le condamnons avec force et voulons que cela cesse", a-t-il dit aux journalistes à Mehtar Lam, capitale de la province de Laghman où avait lieu la manifestation.
Selon un communiqué du palais présidentiel, Karzaï a dit que les bombardements de villages et de civils "ne favoriseraient aucun progrès dans la guerre contre le terrorisme". Il a ajouté que le fait de ne pas coordonner les attaques avec son gouvernement réduirait le crédit de ce dernier.
Scandant des slogans contre Karzaï et Washington, des milliers de personnes ont participé à la manifestation malgré la pluie.
"Si les soldats étrangers ne mettent pas fin à leurs opérations, nous déclencherons le djihad", affirmait Malik Hazrat, l'un des leaders de la manifestation.
Le gouverneur de la province a tenté de calmer les manifestants et les a invités à des discussions avec des représentants des forces étrangères. Mais des protestataires lui ont lancé des pierres et il a interrompu son discours.
Mohammad Rafiq, version française Philippe Bas-Rabérin
L'opération à l'origine de la dernière controverse a eu lieu ce week-end dans la province orientale de Laghman. L'armée américaine a annoncé samedi que des troupes disposant d'un appui aérien avaient tué 15 activistes au cours d'un raid nocturne à 60 km de Kaboul.
Assadullah Wafa, conseiller de Karzaï enquêtant sur ces morts, a déclaré dimanche que "16 civils, dont beaucoup de femmes et d'enfants", avaient été tués dans le raid.
"Nous le condamnons avec force et voulons que cela cesse", a-t-il dit aux journalistes à Mehtar Lam, capitale de la province de Laghman où avait lieu la manifestation.
Selon un communiqué du palais présidentiel, Karzaï a dit que les bombardements de villages et de civils "ne favoriseraient aucun progrès dans la guerre contre le terrorisme". Il a ajouté que le fait de ne pas coordonner les attaques avec son gouvernement réduirait le crédit de ce dernier.
Scandant des slogans contre Karzaï et Washington, des milliers de personnes ont participé à la manifestation malgré la pluie.
"Si les soldats étrangers ne mettent pas fin à leurs opérations, nous déclencherons le djihad", affirmait Malik Hazrat, l'un des leaders de la manifestation.
Le gouverneur de la province a tenté de calmer les manifestants et les a invités à des discussions avec des représentants des forces étrangères. Mais des protestataires lui ont lancé des pierres et il a interrompu son discours.
Mohammad Rafiq, version française Philippe Bas-Rabérin