Cette équipe de scientifiques du Massachusetts Institute of Technology a utilisé des batteries d’un genre très particulier, avec une « coquille » et un « jaune d’œuf ». Des nanoparticules permettent des dilatations et des contractions bien plus grandes. Résultat de l’opération, une recharge en seulement six minutes et une capacité trois fois plus grande que celle de nos batteries lithium-ion classiques.
Les batteries actuelles se dilatent et se contractent à chaque cycle charge/décharge, agissant sur une couche de « peau » consommant du lithium. Plus elle perd de lithium, plus elle perd en capacité. Dans cette nouvelle batterie, la « coquille » est en dioxyde de titane et le « jaune d’œuf » en aluminium. Le métal se dilate et se contracte sans aucune perte. D’où une batterie d’une plus grande capacité, qui se recharge plus rapidement et qui ne se dégrade que très peu avec les cycles. Plutôt pas mal pour une découverte qui a été faite par accident.
Mieux encore, cette batterie n’est pas très chère à fabriquer et le processus est très facilement envisageable à grande échelle. Il y a donc de fortes chances que ces batteries se retrouvent très rapidement dans nos appareils portables.
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