Des centaines d'espèces de bactéries et de microbes parfois inconnues vivent dans le métro new-yorkais, où des chercheurs ont aussi trouvé des fragments de peste bubonique.
Que trouve-t-on sur les tourniquets, les sièges, les portes, les poignées et autres surfaces du métro ? Peut-être ne préférez-vous pas le savoir... Des chercheurs de l'université américaine de Cornell ont enfilé des gants et sont allé y jeter un oeil. Ils ont publié hier la première carte des microbes trouvés dans les 960 km du réseau du métro New-Yorkais.
Sans surprise, les lieux, fréquentés par 5 millions de personnes chaque jour, compte des centaines de bactéries, virus et champignons. 637 exactement, indiquent les chercheurs, dont la grande majorité est inoffensive.
Mais les chercheurs ont fait une découverte étonnante : près de la moitié des séquences d'ADN collectées ne correspondait à aucun organisme connu.
Ils ont aussi trouvé "des échantillons de bactérie causant des maladies résistantes aux médicaments, et même des fragments d'ADN associés à l'anthrax et à la peste bubonique". Deux échantillons contenaient des fragments ADN d'anthrax, et trois un élément associé à la peste bubonique (la fameuse "Peste noire"), dans des niveaux très faibles. Aucune trace de vie n'a heureusement été découverte, et les chercheurs -qui ont commencé à travailler sur ce projet en juin 2013- rappellent que New-York n'a connu aucun cas de peste bubonique récemment.
Ces microbes, a insisté le principal auteur de l'étude, Christopher Mason, "sont juste des co-habitants de toute ville et infrastructure urbaine". Nul besoin donc d'éviter le métro ou d'enfiler un masque de protection pour l'emprunter...
Que trouve-t-on sur les tourniquets, les sièges, les portes, les poignées et autres surfaces du métro ? Peut-être ne préférez-vous pas le savoir... Des chercheurs de l'université américaine de Cornell ont enfilé des gants et sont allé y jeter un oeil. Ils ont publié hier la première carte des microbes trouvés dans les 960 km du réseau du métro New-Yorkais.
Sans surprise, les lieux, fréquentés par 5 millions de personnes chaque jour, compte des centaines de bactéries, virus et champignons. 637 exactement, indiquent les chercheurs, dont la grande majorité est inoffensive.
Mais les chercheurs ont fait une découverte étonnante : près de la moitié des séquences d'ADN collectées ne correspondait à aucun organisme connu.
Ils ont aussi trouvé "des échantillons de bactérie causant des maladies résistantes aux médicaments, et même des fragments d'ADN associés à l'anthrax et à la peste bubonique". Deux échantillons contenaient des fragments ADN d'anthrax, et trois un élément associé à la peste bubonique (la fameuse "Peste noire"), dans des niveaux très faibles. Aucune trace de vie n'a heureusement été découverte, et les chercheurs -qui ont commencé à travailler sur ce projet en juin 2013- rappellent que New-York n'a connu aucun cas de peste bubonique récemment.
Ces microbes, a insisté le principal auteur de l'étude, Christopher Mason, "sont juste des co-habitants de toute ville et infrastructure urbaine". Nul besoin donc d'éviter le métro ou d'enfiler un masque de protection pour l'emprunter...