Proxima Centauri b, comme elle a été baptisée, offre des “caractéristiques prometteuses” : probablement rocailleuse, 1,3 fois plus grosse que notre Terre et dans la zone où l’eau liquide pourrait exister en surface. Cette planète est située à 4,2 années lumière de la Terre. Autrement dit, pour imaginer aller la visiter, il faudra concevoir de nouveaux moyens de propulsion super-rapides.
Selon les chercheurs, la température à la surface pourrait osciller entre -90° et 30°C. Proxima Centauri b représenterait donc une très bonne option pour une future colonisation humaine et pour une preuve directe de l’existence de formes de vie extraterrestre en dehors de notre système solaire.
Si la distance qui nous sépare de cette exoplanète semble vraiment énorme, elle est la plus courte parmi toutes les autres découvertes à ce genre. Proxima Centauri b pourrait devenir notre premier objectif pour un futur voyage interstellaire.
Proxima Centauri, quant à elle, est une naine rouge de la constellation du Centaure. Elle est trop faible pour être observée à l’oeil nu mais elle intéresse énormément les scientifiques ces derniers mois. Le spectrographe HARPS, installé sur le télescope de l’Observatoire Européen Austral à La Silla, notamment, l’a très régulièrement observée durant les six premiers mois de l’année.
De futures observations, par exemple avec le télescope de l’ESO E-ELT actuellement en construction, permettront d’en apprendre davantage sur Proxima Centauri b et qui sait, peut-être de déterminer la présence d’une atmosphère épaisse et d’un réservoir d’eau liquide…
Ubergizmo